Les lego.
Tu aimais tellement ça, les lego.
Tu te trouvais toujours ridicule de le dire, de l'avouer. Tu te trouvais toujours idiot de prononcer ces syllabes, d'annoncer que tu aimais construire des lego durant ton temps libre. Ca te détendait. Ca t'évitait de trop penser. A tes dessins, ton travail et toutes ces choses qui te tracassaient. Toutes ces pensées qui te plombaient, qui te faisaient parfois perdre pieds. Toutes ces pensées qui te noyaient. Toutes ces questions que tu relevais sans jamais trouver de réponses. Installé sur le sol de ton salon, les lego éparpillés devant toi alors que tu regardais le plan à tes côtés dans un air un peu sceptique mais émerveillé, tu te rappelais ta jeunesse. Tu te rappelais ton enfance. Ces instants passés sur le sol du salon avec ton père pour tenter de reformer l'objet. Pour tenter de trouver la bonne pièce à mettre au bon endroit. De tous ces fous rires en le voyant s'agacer dans son coin, ses doigts trop gros pour réussir à attacher la toute petite pièce au reste. Tu revoyais ta mère, contre l'encadrement de la porte qui vous regardait, amusée, attendrie. Qui essayait parfois aussi. Quand t'y pensais, que tu revoyais tout ça, tu te demandais pourquoi. Pourquoi avaient-ils divorcé ? Alors qu'ils s'amusaient comme des enfants en construisant les lego avec toi. Alors qu'ils se taquinaient gentiment, pièces minuscules en mains, comme des gosses qui connaissaient le premier amour. Tu ne comprenais pas. T'avais jamais compris – tu comprendrais jamais. Et ça te brisait, parfois, que t'y pensais. Quand t'y repensais. Quand tu revoyais ces images. C'était l'incompréhension qui brillait dans tes pupilles mais la douleur qui explosait dans le cœur.
Et tu t'étais toujours demandé, et tu te demandais encore : est-ce que c'était à cause de toi qu'ils s'étaient séparés ?

« Tu trouves la pièce ma puce ? », demandas-tu à ta nièce, les prunelles se tournant directement vers elle, le sourire fin, tendre. Il manquait peut-être une pièce dans le lot. Ou alors vous vous étiez trompés plus tôt dans le montage ? Tu te sentais presque responsable de la disparition de l'objet. Car cela voudrait dire que le lego n'allait pas être complet et... « Oh papa est là », articulas-tu doucement, attendant la porte d'entrée s'ouvrir, le regard levé vers la porte du salon. Et tu te redressas doucement, t'asseyant sur le sol, les pupilles impatientes, comme si t'attendais ton propre père et... Tu écarquillas les yeux, la main s'élançant dans un geste rapide, comme pour lui dire de s'arrêter mais... Trop tard.
Tae Min venait de trouver la pièce manquante – enfin son pied venait de la trouver.

Les jours passaient vite, extrêmement vite. Et la peur grandissait en toi. tu l'avais ignoré pendant un bon moment. Tu ne savais pas qu'elle existait mais elle était bien là. Cette peur de perdre du temps, de ne pas la voir grandir, de ne pas être assez présent. Tu aimais ton métier, sauver des vies, aider les gens, c'était ce qui te faisait vibrer, avancer. C'était ce qui te permettait de vivre avec un grand sourire. De te présenter devant elle avec un sourire fière. Mais tu avais peur. Peur de la retrouver grandie, sans avoir vu son enfance. La garder enfant juste pour ne pas qu'elle te quitte. Tu découvrais l'amour inconditionnel. Celui qui remuait les tripes. L'amour qu'on ne pourra jamais t'enlever. Peu importe ce qu'elle faisait, ce qu'elle disait.
Alors en quittant le travail tu avais hâte. Tu pressais le pas en souriant, saluant alors tes collègues pour la retrouver. Tu allais en profiter pour aller voir ton cousin, que tu considérais d'ailleurs plus comme ton frère. Vous aviez toujours été proche et tu savais que tu aurais aimé avoir un frère, comme lui, comme vous étiez. Mais tu ne souhaitais pas qu'il connaisse la même chose que toi. La perte de ta mère t'ayant profondément affecté. Alors tu préférais qu'il soit ton cousin. Qu'il soit cette personne tendre que tu appréciais tant.

Le pas toujours pressé tu montais dans l'ascenseur pour ensuite arrivé devant la porte d'entrée. Les clés déjà en main tu n'avais qu'à ouvrir la porte, accueillir ces deux êtres qui faisaient de ta vie un vrai bonheur. Et tu avais déjà ton sourire bien grand, les lèvres étirées en enlevant tes chaussures. " Je suis rentrée ! " Tu étais rassuré, de la savoir avec ton cousin. Gaon était parfait en tout point, et tu étais content de les savoirs ensemble. Tu ne prévoyais juste pas ce légo égarer qui se retrouva sous ton pied te faisant ouvrir grand la bouche. La douleur vive mais le cri retenu tu sautais à cloche pied faisant rire Eun Hee qui semblait trouver ça hilarant. Le pied se posant de nouveau au sol, du moins le talon tu t'approchais lentement en vérifiant le sol immaculé. " .. c'est une vraie mine ici. " Dis tu en riant doucement la douleur résonnant encore. Mais il en fallait plus à ta fille pour réclamer les bras que tu lui octroyais sans hésiter, embrassant ses joues. " Ca été ? Sérieux Gaon t'as jamais marché sur une pièce ? Ca tue.. mon dieu .. " encore choqué de ton expérience tu venais tout de même saluer ton cousin, le remerciant de son aide.

" "

Le divorce de tes parents avait brisé la toile, ce beau tableau que tu aimais tant, était à présent explosé en milliers de petits morceaux. Tout comme toi. Tout comme l'enfant que tu avais été, que tu étais toujours dans le fond. Tout comme l'humain que tu étais. T'étais brisé, toi aussi, d'une certaine façon. Reconstruire l'image était impossible. Retrouver ce qu'il y avait dans cette image aussi. Tout était faux, de toute manière. Que des apparences, des sourires forcés. Ils ne s'aimaient plus, se disputaient tout le temps mais jamais devant toi. Pour te protéger qu'on t'avait dit... mais ça t'avait plus détruit que protégé. Ca t'avait fait plus de mal d'être dans l'ignorance que tout savoir dès le début. Ca avait été ta perte. Ca l'était toujours. La séparation de tes parents et tout ce qui avait suivi, tous ces détails qui avaient changé, ton corps, ton caractère, toi, les autres... ça te bouffait, petit à petit.

Tu voulais laisser ça de côté pour profiter au mieux de l'instant avec Eun Hee. Mais vous ne trouviez pas la pièce manquante pour parfaire votre construction. Peut-être avais-tu mal regardé dans le carton ? Ou pas. Tae Min l'avait retrouvée – mais tu avais réagi trop tard et il avait marché dessus. Plissant le nez dans une grimace douloureuse, tu le fixas dans un air désolé, jetant un regard vers la petite. Au moins elle trouvait ça amusant... « Désolé », susurras-tu doucement, les lèvres pincées dans une esquisse coupable. Tu les observas en silence, attendri par la scène, le sourire fin et le regard un peu rêveur. Combien de temps … Depuis combien de temps n'avais-tu plus eu de câlins de la part de tes parents ? Pas que tu sois du genre à réclamer mais une fois de temps en temps, c'était agréable. Non ? Peut-être que tu les méritais pas. Les méritais plus. T'en savais trop rien. « Oui ça allait, et toi ta journée ? », tu hochas un peu le visage avant de le basculer sur le côté, les prunelles vers le haut, songeur. « Ca fait un peu la même sensation que les tapis de massage... je trouve », que tu articulas lentement, les pommettes rougissant. « C'est... j'ai juste l'habitude je suppose », marmonnas-tu ensuite, te levant pour aller récupérer la pièce et terminer la construction. « Et voilà », articulas-tu lentement, la construction dans les mains, la tendant vers Tae Min et Eun Hee, les prunelles pétillantes de satisfaction. « Tu veux boire quelque chose ? », lui demandas-tu tout en déposant l'objet sur la table avant de ranger rapidement ce qui traînait encore. « Ou manger ? Je peux te préparer un truc à manger si tu veux... tu dois avoir faim ? Non ? », proposas-tu, les pommettes rougissant doucement avant que tes doigts ne viennent glisser sur ta joue, gêné. « Enfin tu dois être fatigué et... uh... tu peux te reposer un peu ? Si tu veux ? Enfin... si t'as envie... et... oui », tu désignas le canapé avant de hausser les épaules, le nez un brin plissé, le rouge aux joues, l'air incertain.

On courait tous après le temps, en regrettant celui passé, fuyant le présent et craignant le futur. on passait donc sa vie insatisfait prêt à tout plaquer pour dire réussir. Mais elle était là. Tu l'avais compris avec ta fille. Son arrivée chamboulant absolument tout ce que tu croyais, ce que tu pensais, et ce que tu faisais, écoutant bien plus ton coeur à l'instant T. Le passé n'était pas qu'un vague souvenir et parfois il revenait te hanter, mais tu n'avais plus aussi peur du futur, tu n'avais plus cette envie de courir vers ton avant. Juste l'envie d'avancer et de profiter, te laissant avoir des moments privilégiés avec les gens que tu aimais.

Profiter oui. Te jeter chez ton cousin sans regarder où tu marchais non. Une erreur fatale de débutant qui te couta un pied, mais qui fit rire aux éclats ta petite qui semblait trouver ça bien comique. Ton cousin lui, partageait cette douleur son nez plissé. "Ah t'excuses pas j'aurai du faire attention. " Mais ça ne t'empêchait pas de grimacer et secouer ton pied comme si le sang pouvait enlever la douleur vive qui avait remonté tes nerfs. Mais la douleur ne suffirait pas à couper ce moment tendre où tu serrais ta fille pour lui montrer à quel point elle t'avait manqué, à quel point tu l'aimais.. à quel point tu étais là malgré ton absence. Tout comme ton regard n'échappa pas à ton cousin sur qui tu venais pour le serrer également dans tes bras. "Calin collectif. " Une fois ce moment de réconfort, chaleur et amour passé tu te reculais doucement la reposant au sol pour parler avec Gaon. " Ca été .. rien de fou, tant mieux. Des tapis de massage ? je veux même pas savoir où tu les achètes.. c'est pas normal. " Riais tu doucement alors que tu imaginais la détente se transformer en cauchemar. "Fais attention à toi voyons. " Le regardant alors finir tu souriais doucement venant ébouriffer ses cheveux dans un air tendre. Ton cousin avait changé, énormément, mais tu n'avais jamais souhaité le pousser à en parler, restant simplement à ses côtés. " Yeahhh " Fis tu devant la construction tandis que Eun Hee tentait de l'attraper. " Tonton va mettre la pièce sur la table attends. " Histoire qu'elle ne la démonte pas de suite. "Je veux bien si ça te dérange pas. Ce que tu as ça va très bien. " LA suite, elle n'était que le résultat de ce changement, le ton hésitant, les pommettes rougies qui auraient pu t'attendrir mais qui t'inquiétaient plus qu'autre chose. Pourtant tu ne jugeais aucunement ses actions, ses paroles souriant simplement doucement. " OH j'ai une idée ! Et si ... on dormait tous les trois. Soit tu viens à la maison, soit on reste dormir ici. " C'était comme il le souhaitait, Eun Hee ayant sa chambre chez toi elle n'était pas dérangée le moins du monde de dormir ici sautant alors à l'idée. " Dodo avec tonton !!! " L'enfant avait parlé, ne voulant plus quitter son oncle. " ON peut faire une soirée ensemble ça fait longtemps. Et demain je travaille de nuit. " Eun Hee serait alors récupéré chez sa mère, t'offrant en même temps une triste amertume quand tu la verrais partir. "Alors tu es ok ? Tu veux ? Dis que tu es d'accord hm hm ? "Comme un enfant tu faisais la moue te rapprochant alors de lui riant rapidement.

" "

Tu voudrais revenir en arrière. Retourner au temps où tu étais heureux. Insouciant. Où t'avais conscience de rien. Tu te rappelais ça à chaque fois que tu passais du temps avec Eun Hee. A chaque fois que tu te plongeais dans ses yeux pour y voir toute son innocence y briller. Tu aimerais retrouver ça. Oublier ce que ça faisait d'être un adulte. Oublier ce que c'était d'être adolescent, et de se sentir perdu dans un monde trop grand. Tu ne savais pas où tu étais, ou plutôt, pourquoi tu étais là. Tout tournait trop vite, t'avais le temps de rien – juste de pleurer, parfois. Juste de te perdre un peu plus, d'autres fois. « J'aurais dû l'enlever.. » soufflas-tu doucement, te sentant presque coupable. Non. Te sentant totalement coupable. Comme si tu avais posé la pièce de lego juste ici. Juste exprès. Pour qu'il marche dessus. Mais tu te sentais toujours ainsi. Globalement nul. Entièrement fautif. Depuis le divorce de tes parents tu pensais que tout était de ta faute, que t'étais le déclencheur de toutes les catastrophes qui pouvaient arriver. T'avais un esprit difficile à expliquer. Tout comme les mots avaient parfois du mal à quitter tes lèvres. Quémander un câlin, une petite attention, ce n'était pas ton truc. Pourtant t'en crevais d'envie. Tu fus quelque peu surpris par l'initiative de ton cousin. Un léger son amusé roulant dans ta gorge alors que tes pommettes rougissaient doucement sous la tendresse, la chaleur du moment. Et tu profitas du moment. Profitas de leur chaleur, de leur douceur, savourant cette étreinte comme si c'était la dernière. Tu aimais les câlins sans réellement les aimer. T'avais juste peur que toucher ton corps puisse dégoûter tout le monde, tout comme ça te dégoûtait toi-même. « C'est pas normal ? Oh », tu baissas un peu le regard, mimant un petit air bougon. « J'en achète pas vraiment mais je pense on peut en trouver sur le net », tu haussas doucement les épaules. « Promis », murmuras-tu si doucement que t'étais pas certain qu'il ait entendu. Tu allas mettre la construction sur la table, comme Taemin le disait si bien, le sourire fin et satisfait de la voir complète. « D'accord », tu hochas un peu le visage. « … tu veux quoi du coup ? », demandas-tu en tortillant un peu tes doigts, une fine grimace au visage. Tu voulais pas décider pour lui. Si ça ne lui plaisait pas après ? « Quelque chose de frais ? J'ai du jus de fruits si ça te va », tentas-tu. Tu clignas des paupières, penaud, l'observant un instant, penchant quelque peu le visage avant qu'un sourire ne vienne flotter sur ta bouche. « Vous avez rien de prévu pour la soirée ? », tu voulais pas gâcher leur plan ou les empêcher de profiter d'un moment à deux. « Sinon on peut faire ça une autre fois c'est pas grave », assuras-tu, bien qu'un peu déçu à l'idée. Tu tournas ton attention vers Eun Hee, un rire discret brûlant ta gorge. « Dodo avec Eun Hee », répondis-tu dans une moue satisfaite. « On peut faire ça oui. Si ça te va. Tu peux te reposer, je m'occupe du reste », assuras-tu dans un mouvement du visage et un sourire, avant de rire en le voyant faire, le nez plissé et tes pommettes toujours un peu rosies. « Oui oui je veux », dis-tu, agitant les mains pour qu'il arrête de faire la moue. « Merci », dis-tu après quelques secondes de silence. Tu allas dans la cuisine, préparant quelque chose à boire avant de le lui ramener. « Tu veux des habits pour dormir ? », tu le fixas un moment, clignant des paupières, crédule. « Enfin j'ai des habits grands donc je pense que ça t'ira. Pas... pas que tu es... enfin juste t'es plus musclé donc... c'est pour ça », balbutias-tu dans un air désolé. Tu savais pas parler. « Tu peux prendre une douche aussi si tu veux. Ou un bain... ce que tu veux », tu bougeas un peu les épaules dans un rire. « Tu es chez toi ici de toute façon », affirmas-tu dans un geste assuré du visage. « Tu veux manger quoi ce soir ? », lui demandas-tu, enjoué, contenté, le sourire large et le regard pétillant à l'idée de ne pas être seul et de passer du temps avec eux.

Les enfants, des âmes aussi pures qu'on pouvait l'imaginer. Vous preniez simplement le temps d'apprendre d'eux et vous redevenez des personnes exceptionnelles. Souvent tu avais voulu tout arrêter. Ce travail, ta vie à te battre, à essayer de comprendre des sentiments que tu ne maîtrisais pas. Mais ta fille t'avait toujours regardé de la même manière, elle était celle qui te faisait t'accrocher, revenir sur terre quand tu te perdais un peu trop, tu espérais que Gaon ait ce même temps privilégié quand il partageait du temps avec elle, quand il te rendait fortement service. " Tu ne l'avais pas vu alors .. c'était dur. " Riant doucement tu oubliais cette épisode, plus rapidement que ton pied qui souffrait encore un peu. Cependant il était connu que toute douleur partait avec la chaleur de quelqu'un. De ta fille, et de ton cousin. Les câlins c'était collectif ou y en avait pas. Comme une odeur de famille, une chaleur réconfortante tu profitais de cette dernière, la seule qui te restait, composée de trois membres, peut être quatre. Tu voulais la préserver, la garder intacte, mais tu avais cette désagréable impression que Gaon t'échappait, qu'il était malheureux. "Je rigole chacun ses goûts je ne suis juste pas habitué. Mais oui sur internet ont trouve tout mais fait attention quand même si tu prends ça.. je sais pas si c'est très très bon. " T'étais pas docteur, mais ça faisait tellement un mal de chien que tu doutais de son efficacité.
Restant ici pour manger vous réfléchissiez alors au repas. Tu profitais du temps de ton cousin, encore un peu, ta fille ravie. La boisson était la bienvenue réfléchissant alors un instant. " Jus de fruit parfait je vais avoir de l'énergie. "Il en fallait bien pour tenter de faire tenir en place la demoiselle loin d'être fatiguée. " Non rien de prévu. Franchement c'est déprimant de rentrer et d'être tout seul, la miss va manger et dodo donc bon.. " Même si tu voulais profiter de cette soirée avec ta fille avant qu'elle aille chez ta mère, tu devais avouer que les soirées en famille était bien mieux. Et elle avait déjà décidé de la suite embarquant Gaon avec elle. Tu te comportais alors comme un enfant histoire de faire craquer un peu plus le pauvre illustrateur qui n'avait rien demandé. " Yeahhhh .. mais t'en fais pas je vais t'aider. " Un sourire doux tu ébouriffais doucement ses cheveux. Votre relation était spéciale, le voir ainsi s'effacer te brisais le coeur mais tu ne pouvais l'aider qu'à ton échelle. Ainsi tu répondais à son merci par un geste tendre, affectueux, ta tête se posant sur la sienne quelques secondes. " Ah oui je veux bien. " Riant doucement tu regardais alors ta carrure contre celle de ton cousin, très différentes mais aucunes n'étaient fausses. "J'ai des muscles parce qu'un tuyau c'est lourd.. Et toi tu es parfait comme ça. T'as des muscles aussi " Après tout tout humain en avait. Le sourire grand tu hochais la tête. "Je vais prendre une douche je te confie la tornade pendant encore quelques minutes après promis je prends le relai. " Etre seul dans ce combat, dans cette éducation, ce n'était pas facile. Parfois tu avais du mal, à tout gérer, heureusement Gaon t'aidait énormément, permettant même de te détendre comme ce soir. " Chez toi chez moi, chez moi chez toi. Pizza? " Quelle merveilleuse idée saine. Mais ça t'avait échappé. "On commande? Je paie. Comme ça personne cuisine, on se met devant un film et on bouge plus... Ca te va? Ou tu préfères autre chose ? Y a d'autres trucs à commander. " Parce que tu n'étais pas seul, Eun Hee heureuse de manger quelque chose qui changeait tout était bon. Une fois décider tu allais prendre ta douche, mêlant détente et rapidité afin de ne pas partir trop longtemps. "Me revoilà. " Et c'était peu dire alors qu'une sangsue (adorable ) venait s'accrocher à ta jambe. " Ahhh Gaon je suis pris au piège !! Aide moiii "

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