Pour une surprise, c’était une surprise et … Quelle surprise ! Depuis que Ji-woo avait inondé de messages ton Instagram, tu te sentais sur un petit nuage. Même les petites crises de Gabriel par messages, ne t’atteignaient pas. De toute façon, il pouvait toujours râler car qu’il l’accepte ou non, tu comptais bien aller rendre visite à ton ami, aujourd’hui. Bien que ce soit toi qui est décidée de couper les ponts dû à ta situation plus que compliquée, ne plus avoir de nouvelles du jeune homme, t’avait souvent rendu triste. Avec Ji-woo, vous vous connaissiez depuis si longtemps et vous aviez traversé tellement d’épreuves ensemble, qu’au fil des années, il était devenu comme ton ombre. Une ombre indispensable à ta vie et dont, tu avais eu du mal à te séparer durant cette année. Souvent, tu t’étais retrouvée sur ses réseaux sociaux, prête à lui montrer que tu étais toujours vivante. Vivante sous une autre identité, mais vivante quand même. Même si tu savais que tu risquais ta vie en renouant le contact avec lui et en t’exposant à ses côtés, tu n’avais pas pu te résoudre à simplement le nier. Tu l’aimais comme un frère que tu n’as jamais eu, et contrairement à ce que ton garde du corps pensait, tu avais un coeur sous tes affreux airs de princesse pourrie gâtée. Un coeur refusant de faire souffrir les personnes que tu aimais.

Après avoir réussie à fuir ta cage dorée, tu avais pris un Uber à toute hâte. Sautillant de joie, tu avais trouvé le trajet bien trop long jusque’à l’hôpital dans lequel travaillait Woolly. Tu étais tellement impatiente que tu avais même demandé au chauffeur de se dépêcher. Entre les nombreux essayages vestimentaires par lesquels, tu étais passée afin d’être parfaite pour vos retrouvailles, tu avais pris un peu de retard. Un retard que tu comptais bien faire rattraper à ton taximan. Après avoir réglé la course, tu te dirigeas presque en courant vers l’entrée de l’hôpital. Lorsque tu vis apparaître ton ami dans ton champ de vision, tu te mis à lui faire de grands signes, toi aussi. « Woollyyyyyyyyy ! » En moins de temps qu’il ne faut pour le dire, le jeune homme t’avait rejoint et te serrait fort dans ses bras. Soupirant de soulagement, tu entouras sa taille avec tes bras, afin de toi aussi, le serrer fort contre toi. « Mais allez ! C’est toi qui m’a tropppppp manqué ! J’ai cru que j’allais mourir sans ma dose hebdomadaire de tes câlins ! » Même si Gabriel ne serait pas trop d’accord avec le fait qu’un autre homme te manque limite plus que lui, c’était pourtant le cas. Sautillant sur place à ton tour, alors que ton ami te tenait les mains, maintenant que votre câlin de retrouvailles avait pris fin, tu te mis à rire de bon coeur. « Non, mais je t’en pris ! Dis que je suis devenue une vieille bobonne tant que tu y es ! » Afin de marquer ton faux mécontentement, tu lui fis une petite tape sur l’épaule. Après tout, c’était de bonne guerre. Depuis quand le fait de se marier, rendait les femmes … Vieilles ? Haussant la tête de haut en bas pour marquer ton approbation, tu attrapas son bras afin de te pavaner à ses côtés. Après tout, ton ami était plutôt pas mal et l’idée de faire parler les infirmières sûrement raides dingues de ce beau médecin, te plaisait beaucoup.

Une fois installée à table, Ji-Woo te proposa un Jajangmyeon. Puisqu’il disait être très bon, autant que tu te laisses tenter. Et puis aujourd’hui, contrairement aux autres jours, tu avais faim. Alors autant en profiter avant que l’odeur de la nourriture te rende une fois de plus … Malade. Perdue quelques instants dans tes pensées, tu sursautas lorsque ton ami réapparu avec vos plats. « Fais attention doc’ ! Il ne manquerait plus que tu finisses aux urgences de ton propre hôpital ! » Sentant son regard insistant, alors que tu plantais tes baguettes pour commencer à manger, tu te stoppas. « Tu n’as jamais pensé à te reconvertir comme inspecteur de police ? Tu serais redoutable dans les interrogatoires ! » Tu laissas échapper un petit rire alors que ton regard se posait sur ton ami. « Tu peux toujours m’appeler Eun-ji. Sauf si tu juges que Naerina, est plus classe ! » En même temps, une nymphe des mers, c’était plutôt classe comme créature mythique. « Et … Tu as tapé dans le mille, c’est ENCORE une manoeuvre de mon père. Ma fausse identité, mon faux mari … » Sentant un nouveau flot de questions brûler les lèvres de ton ami, tu croisas les bras en t’enfonçant un peu plus dans ta chaise. « J’ai été victime d’une tentative de meurtre l’année passée. Du coup, mon père a décrété que je devais changer d’identité et me faire passer pour la femme de mon garde du corps. » Pour le moment, tu te gardait bien d’avouer à Ji-woo que tu étais tombée amoureuse de Gabriel. Après tout, votre relation te semblait tellement compliquée, que tu ne serais même pas capable de lui expliquer ce qui vous liait … Soupirant légèrement, tu te rapprochas de la table afin d’attraper l’une de ses mains qui se baladait librement sur la table. « Pardonne-moi … Je ne voulais pas disparaître et t’inquiéter, mais … On ne m’a pas laissé le choix. On m’a fait emménager dans une ville que je déteste, avec un garde du corps qui me suit h-24 et avec une liberté aussi courte qu’une chainette de porte. » Triste réalité. Du moins, c’est ce que tu avais subi tout au long de cette année. Aujourd’hui, grâce à l’accord que tu avais avec Gabriel, tu recommençais à retrouver un semblant de vie … Normale. « Et toi ? Qu’est-ce qu’un médecin aussi sexy que toi, est venu faire ici ? Ton père ne t’a toujours pas marié à l’une de ces gourdes qui n’arrivera jamais à ma cheville ? » Comme toi, Woolly avait toujours été opposé à l’idée d’un mariage arrangé. Tu savais qu’il ne se laisserait pas emprisonner si facilement, contrairement à toi …

Pendant que Ji-woo était parti chercher votre repas, tu n’avais pas su t’empêcher de te sentir stressée. Tu savais que ton ami allait te bombarder de questions. Que ce soit sur ta disparition ou même sur ton faux mariage, tu savais que tu lui devais quelques explications. Voir même, une montagne d’explications connaissant ton ami. En vérité, tu ne voulais pas inquiéter le jeune homme. Après tout, une tentative de meurtre, ce n’était pas rien comme nouvelle à digérer, et même si tu avais changé d’identité, de vie et de ville, cela ne suffisait pas à te garantir une sécurité absolue. Le regard perdu sur la table, tu cherchais déjà tes mots ou du moins, la meilleure façon d’expliquer à ton ami combien ta vie était … Sans dessus/dessous depuis un an. Finalement, sa précipitation à te rejoindre avec vos plats, avait eu le don de te faire sourire. « Il n’empêche que tu devrais faire plus attention à toi ! » Même si tu souriais, ton ton se voulait plutôt sérieux. Oui, il devait faire attention à lui. Pensait-il seulement à ce que tu pourrais ressentir, si tu venais à le perdre ? Après tout, il était comme ton meilleur ami, et même si, tu avais dû couper les ponts avec lui pendant cette année, le temps t’avait paru extrêmement long et … Insupportable sans ses blagues loufoques, son rire communicatif et son sourire. Heureusement, ton ami semblait être de très bonne humeur aujourd’hui, ce qui te permettrait de recharger un peu tes batteries avant de retourner chez toi et de reprendre tes disputes incessantes avec Gabriel. D’ailleurs, tu étais certaine que ce dernier aurait envie de te tuer s’il t’avait entendu dire que ton ami pouvait t’appeler par ton vrai prénom. Mais, qu’importe. Woolly faisait parti de tes plus proches amis et tu ne voulais pas jouer un rôle avec lui. Tout ce que tu voulais, c’était te sentir toi-même en sa présence, et non être cette horrible fille aigrie que tu étais devenue durant cette année, par manque de repère et de … Liberté. « Et je ne voudrais pas que tu m’appelles autrement ! T’entendre prononcer mon surnom, m’avait trop manqué et je dois dire que Naenae, ce n’est pas aussi classe que Jiji ! » Avais-tu fini par dire dans un léger rire.

Alors que tu jouais avec tes baguettes dans ton jajangmyong afin de calmer cette pointe d’angoisse, tu t’étais lancée dans des explications qui firent réagir instantanément ton ami, qui manqua de s’étouffer lorsque tu mentionnas la tentative de meurtre. Est-ce que tu étais sérieuse ? Bien évidemment. Acquiesçant d’un petit mouvement de tête, tu soupiras. « Je suis désolée Woolly … J’aurais aimé te le dire, mais lorsque c’est arrivé, je n’ai même pas eu le temps de réaliser ce qui m’était arrivé. Je me suis retrouvée dans un avion avec une nouvelle identité et un garde du corps à qui, j’étais faussement marié et qui m’a fait tout un spitch sur toutes les choses que je devais abandonner … » Oui, Gabriel avait été dur au début et c’est sûrement la raison pour laquelle tu l’avais tellement détesté. Même s’il l’avait fait sur les ordres de ton père et dans l’unique but de te garder en sécurité, tu lui en avais voulu pendant de longs mois. Heureusement, depuis quelques mois, tu ne lui en voulais plus et tu étais même tombée amoureuse de lui. Quelle belle ironie … Tu étais tombée amoureuse de la personne que tu t’étais pourtant jurée de haïr. « Pour me protéger ? Tu rigoles, j’espère ? Sais-tu seulement ce que j’ai pu ressentir lorsque je me suis retrouvée privée de ma liberté ? Loin des personnes que j’aimais ? Quand j’ai dû abandonner mes rêves ? » Baissant un instant ton regard, tu fermas un instant les yeux. « À l’époque, j’aurais préféré mourir plutôt que de vivre cette vie … » Oui, c’est vrai. Tu aurais préféré que cette tentative ait réussi plutôt que de vivre une vie qui t’était totalement insupportable. Soupirant une nouvelle fois, tu relevas ton regard sur ton ami afin de le rassurer. « Il m’aura fallu du temps, mais aujourd’hui, ce n’est plus ce que je ressens grâce à Gabriel … » Si aujourd’hui, tu avais retrouvé l’envie de vivre, c’était bien grâce à lui et à cet amour que tu lui portais, et ce, malgré vos nombreuses disputes. Acquiesçant une nouvelle fois de la tête alors que ton ami serait ta main, tu te mis à sourire en regardant autour de toi. « Non. Il n’est pas là. Disons que … J’ai pris la poudre d’escampette pendant qu’il était occupé ? » Vilaine fille que tu étais. « Je suppose qu’il doit être accroché à son téléphone pour suivre le traceur gps qu’il a installé dans mon smartphone. J’imagine que la gouvernante doit en avoir marre de l’entendre râler et se plaindre sur le fait que je suis totalement … Irresponsable et insupportable ? » Finis-tu par dire en riant. Après tout, même si ce n’était que des suppositions, tu imaginais bien ne pas être loin de la réalité.

Afin de détendre un peu cette atmosphère pesante après tes révélations, tu avais décidé de lancer une petite plaisanterie sur les mariages arrangés que le père de Woolly tentait de lui imposer. Ce que tu n’imaginais pas, c’était que ce vieux picsou ait fini par rejeter son fils. « Tu es sérieux ? Mais quel connard ! » Oups. Oui, c’était sorti tout seul. En même temps, c’était la vérité et tu en fus encore plus convaincue lorsque ton ami t’expliqua la raison pour laquelle il l’avait déshérité. « Je pense que c’est ce qui pouvait t’arriver de mieux … En ce qui me concerne, je préfère te voir heureux avec un mec, plutôt que malheureux et marié à l’une de ces pimbêches sans cervelles ! » Ton ami méritait tellement mieux que l’une de ces vies toutes tracées sans bonheur et surtout … Sans amour. « Mec ou femme. Riche ou pauvre. Héritier ou déshérité. Sache que je te soutiendrais toujours, Woolly ! D’ailleurs, si un jour ton père revient vers toi, tu m’appelles ! Je me ferais un plaisir d’aller lui balancer ses quatres vérités à ce père indigne ! » Et Dieu seul sait que tu aurais été capable de le faire. Après tout, tu n’avais jamais aimé son père et avec ce que ton ami venait de t’apprendre, ça n’allait pas arranger ton estime à son égard. D’autant plus quand Ji-woo t’annonça la présence d’un demi-frère. « QUOI ? » Dis-tu un peu trop fort. « Tu es sérieux ? Tu as un demi-frère qui vit ici ? » Quelle nouvelle, ça avait dû être pour ton ami. « Et quoi ? Tu l’as déjà rencontré ? Comment ça s’est passé ? J’imagine que ça n’a pas dû être facile pour toi d’apprendre la nouvelle … Et … Il est comment ? Ne me dis pas qu’il est aussi sexy que toi ! » Réfléchissant quelques instants, alors que tu avais entrepris de finir ton plat, tu grimaças légèrement. « Et ton père ? Il est au courant ? Ne me dis pas qu’il compte te remplacer par ton frère ? » Connaissant la réputation de son père, tu te doutais bien que ce type n’allait pas rester sans la présence d’un héritier bien longtemps … « Je n’en reviens pas. Je t’abandonne un an et j’ai l’impression d’avoir loupé 10 ans de ta vie ! » Avec tout ce qui était arrivé à ton ami, tu étais contente de voir que cela n’avait pas entaché sa bonne humeur légendaire.

Est-ce que maintenant tu étais heureuse ? Possible. Enfin … Tu l’étais en partie. Même si les choses commençaient à s’arranger petit à petit avec Gabriel, votre quotidien était encore bien trop rempli de disputes et de crises de jalousie. Peut-être était-ce le prix à payer après avoir passé une année complète à te jouer de lui et de ses nerfs ? Depuis qu’on t’avait envoyé dans cet avion, en sa compagnie avec l’ordre de vous faire passer pour mari et femme, tu n’avais pas été tendre avec lui. Savoir qu’il était tombé amoureux de toi, malgré tous les coups bas que tu lui avais fait, tenait du miracle. Alors même s’il continuait à te prendre la tête de temps en temps, tu pouvais bien lui concéder quelques petites minutes de ralâge intense. Une discipline que Gabriel aurait pu présenter aux Jeux olympiques tellement il maîtrisait bien l’art de râler à longueur de journée. Haussant doucement les épaules, tu avais fini par adresser un nouveau sourire à ton ami. « Disons que je ne suis plus aussi malheureuse qu’au début. C’est déjà pas mal ! » Oui, c’était déjà pas mal. Te perdant dans tes pensées quelques instants, alors que tu venais de déclarer à quel point Gabriel avait joué un rôle important dans cette nouvelle vie que tu avais dû apprendre à aimer, tu fus surprise en voyant le visage de ton ami face au tien et surtout, aussi proche. Souriant nerveusement à sa question, tu posas l’une de tes mains sur sa joue afin de l’éloigner de ton visage. « Woollyyyy ! Tu veux que je te kiss ou quoi ? » Te mettant à rire à ta bêtise, tu finis par poser ta main sur ta joue afin de te la jouer fangirl « Oppaaaaa ! Tu sais bien que le seul dont je suis amoureuse, c’est toi ! » Battement de cils faussement sexy, alors que tes lèvres lui envoyaient un bisou volant. Une chose était sûre, si Gabriel t’avait vu en cet instant, il serait sûrement devenu vert de jalousie !

Finalement, Ji-woo semblait avoir vécu beaucoup de choses pour le moins déplaisantes durant cette année. En repensant à tout ce que venait de te dire ton ami, tu ne pus t’empêcher de te sentir coupable de l’avoir nié pendant toute cette période. Même si tu venais de lui dire que tu le soutiendrais toujours, tu ne pouvais pas t’empêcher de te sentir triste pour lui. Cette année n’avait pas dû être évidente pour lui et face à ce père indigne, il avait dû se sentir bien seul … « Je suis désolée de t’avoir laissé durant cette année … » Avais-tu soufflé doucement, alors que ton regard fixait la table. Même si ton ami semblait bien se porter maintenant qu’il se tenait loin de l’emprise de son taré de père, tu n’arrivais pas à cacher à quel point, tu te sentais désolé de l’avoir abandonné sans aucune explication. Et comme si avoir un père totalement incompétent dans le rôle ne suffisait pas, voilà que Ji-woo semblait avoir fait la rencontre d’un demi-frère. Après l’avoir bombardé de question, bien trop curieuse d’en apprendre plus sur ce fameux frère sorti de nulle part, tu étais restée ébahi devant les révélations du jeune homme. Comme si ce n’était pas suffisant d’apprendre qu’il avait un petit frère, Ji-woo avait dû prendre soin de lui à la suite du séisme qui avait touché Séoul. Écarquillant un peu tes yeux, tu ne pus cacher ta surprise devant toutes ces révélations. « Et … Il va mieux maintenant ? » Quelle question. Sûrement puisque ton ami semblait vanter les qualités de son petit frère. « À t’entendre, on dirait qu’il a l’air vraiment super. J’espère que tu me le présenteras, à l’occasion ! » Attendrie devant le grand sourire de ton ami, tu te sentis finalement heureuse pour lui. « Je croise les doigts pour que ça se passe bien entre vous, lorsque tu lui diras qui tu es vraiment. Je suis sûre que tu seras un super grand frère pour lui ! Il a vraiment beaucoup de chance ! Même s’il ne le sait pas encore ! » Oui, tu n’en doutais pas une seconde. Après tout, ton ami était vraiment quelqu’un de super et tu étais presque sûre qu’Enoah serait heureux d’avoir un frère tel que Ji-woo.

Pourtant, une ombre persistait au tableau. Le paternel. Et comme tu t’en doutais, l’apparition soudaine de ce frère n’était pas le fruit du hasard. Soupirant aux paroles de ton ami, tu haussas les épaules. « Ton père est quand même la pire des ordures … Comment peut-il nier l’existence d’un fils et s’y intéresser quand tu décides de l’envoyer balader ? » Croisant tes bras contre ta poitrine, tu gonflas tes joues avant de soupirer une nouvelle fois. « Sérieux … Il n’a vraiment aucun coeur … J’espère que ton frère ne se laissera pas avoir par ton père. Qui sait de quoi ton paternel serait capable pour l’attirer entre ses griffes ? » Avec un requin tel que le père du Ji-woo, il était certain qu’il userait de tout les malices possibles pour attirer ce pauvre Enoah dans ses filets. Lassée de parler de cet homme totalement repoussant, tu finis par reprendre ton sourire quand ton ami t’assura qu’il te tiendrait au courant quand il aurait enfin révélé son existence à son frère. « J’espère bien ! Et je te préviens ! Je veux TOUT les détails ! » Maintenant que les sujets qui fâchent, étaient contés, tu voulais essayer de rattraper le temps perdu et … Cela commençait par cette question qui te brûlait les lèvres depuis que Ji-woo t’avait parlé de cette petite aventure qui lui avait valu les foudres de son père. « Et sinon … Tu es toujours avec ce type ? Où tu as quelqu’un d’autre en vue ? » Avais-tu dit d’un petit air malicieux. Tapotant la table avec tes mains d’un air impatient, tu te mis à sautiller sur ta chaise. « Wollyyyyy ! Je veux tout savoir ! Et n’essaye pas de me faire croire qu’avec une bouille comme la tienne, que personne n’ait encore craqué ! » Rêvassant un très court instant, tu finis par revenir sur terre, un sourire toujours aussi malicieux étirant tes lèvres. « Si j’avais su que tes horribles boutons allaient disparaître et que tu serais aussi sexy dans ta petite blouse de docteur, c’est sûr que je t’aurai épousé ! » Grimaçant légèrement, tu te mis à rire en pointant du doigt quelques infirmières qui vous regardaient de loin. « Je suis sûre qu’elles doivent se rincer l’œil à longueur de journée …Peut-être que j’ai loupé ma vocation ! Mâter des docteurs trop canons à longueur de journée, doit être plus divertissant que d’étudier des données maritimes ! » C’est clair qu’un écran d’ordinateur n’avait rien de tentant contrairement à tous les beaux docteurs qui devaient arpenter les couloirs des hôpitaux !