Cher Journal,

Je n'ai jamais eu l'habitude d'écrire toutes les choses qui me passaient par la tête. Peut-être que j'aurai dû. Peut-être que cela m'aurait apporté une certaine forme de réconfort. Peut-être aurais-je trouvé une solution à toutes les choses qui me tourmentent. Ma vie n'est faite que de "si" et de "peut-être", depuis que j'ai été victime d'une tentative de meurtre à Séoul, il y a un an. Depuis ce jour, j'ai l'impression de vivre dans l'incertitude. Serais-je encore en vie demain ? Pourrais-je faire toutes les choses dont je rêve dans 6 mois, 1 an, 5 ans, 10 ans ? Cette vie que m'ont offerte mes parents, est riche de belles choses. C'est vrai. Je n'ai jamais manqué de rien et encore aujourd'hui, malgré nos différents, je ne manque de rien. Bien qu'elle m'apporte toutes les choses dont je désire, elle m'apporte aussi son lot de peines. Quand je suis seule le soir, je pense. Je pense à toutes les choses que j'ai perdues et que je perdrais, encore. Appuyée contre ma fenêtre alors que je regarde le monde tourner pendant que je reste immobile, je me dis que ce jour-là, j'aurai mieux fait de mourir. Je ne suis pas suicidaire, rassure-toi cher journal. Mais je dois t'avouer que ma vie, telle que je la vis depuis un an, ne me ressemble pas. Cette prison m'étouffe. J'ai l'impression de manquer d'air. J'ai l'impression de suffoquer à chaque fois que j'inspire. Ma liberté me manque. Mes rêves me manquent. Mes océans me manquent. Toutes les choses qui me définissaient et qui faisaient de moi, une personne épanouie, me manquent. Je feins d'être heureuse et épanouie, alors qu'en réalité, je ne le suis pas. Je suis loin de l'être. Je déteste l'idée d'être loin de mon pays. Je déteste l'idée d'être loin de mes amis. Je déteste l'idée d'être loin de ma passion. En fait, je déteste l'idée d'être loin de tout ce que j'aimais. De tout ce dont je rêvais.  Mais tu sais, ce que je déteste le plus ? Ce que je déteste le plus, c'est d'être liée à un homme, qui donnerait sa vie pour me sauver. Je hais l'idée d'être faussement marié à un homme qui pourrait mourir à cause de moi. Comment a-t-il pu accepter un aussi grand sacrifice ? Comment a-t-il pu mettre sa vie entre parenthèse ? Comment peut-il vouer sa vie à ma protection ? J'ai beau chercher, je ne le comprends pas. Alors oui, c'est vrai. Je passe mon temps à lui rendre la vie difficile. Je me dis que peut-être, il jettera l'éponge. Je me dis que peut-être, il se rendra compte de son erreur. J'ai fais tout ce qui était en mon possible pour qu'il me haïsse. Pour qu'il décide de partir. Mais rien n'y a fait. Il a subi tous mes coups bas. Et même après un an, il continue à s'inquiéter lorsque je disparais, alors que je ne suis jamais loin. Je ne suis pas très originale comme nana, je fréquente toujours les mêmes endroits. Tu sais ce qui m'énerve le plus ? C'est de le voir passer son temps à essayer de rendre ma vie plus douce. A toi, je peux te l'avouer, cher journal, j'ai peur pour lui. Je sais qu'un jour, les ennemis de ma famille, me retrouveront. Ils me retrouvent toujours. J'ai peur de ce qu'il pourrait lui arriver. Cela fait un an que je suis résolue. Je suis prête à mourir. Je me suis faite à l'idée. Mais lui, il m'est insoutenable d'imaginer ce qui pourrait lui arriver. La nuit, je l'entends. Il lui arrive de faire des cauchemars. Je ne lui en ai jamais parlé, car je ne veux pas l'accabler. Mais, je l'entends. Souvent, je passe ma nuit contre sa porte. Je l'entends l'appeler, elle. Je suppose qu'il l'a sûrement aimé ?  J'ai fais quelques recherches. Je connais son passé. Je sais qu'il était policier jusqu'à ce que sa partenaire soit assassinée devant ses yeux. Je ne suis pas idiote. Je sais qu'il l'appelle, elle. Je ne sais pas ce qu'elle a été pour lui, mais je sais qu'elle hante ses cauchemars. Je sais aussi que je ne veux pas être une source de souffrance pour lui. Il en a déjà assez. Je sais que cette situation n'est pas facile pour lui. En plus de devoir protéger cette horrible princesse capricieuse, il a dû sacrifier son nom, pour elle. Il a dû se faire à l'idée de le partager avec une femme qu'il n'aime pas. Je sais que c'est idiot, mais à mes yeux, le mariage a un sens et je suis sûre qu'à ses yeux, ça en a aussi. Même si nous ne sommes mariés que pour la forme, le fait de l'entendre me présenter comme sa femme, devant les personnes qu'il connait, me brise littéralement le cœur. Au début, ça me dérangeait, seulement. Puis, ça a commencé à me blesser. Et aujourd'hui, ça me brise le cœur. Ca me brise le cœur car je sais qu'il mérite mieux que cette vie. Il mérite d'être avec une personne qu'il aime et non, de se tenir au bras de sa "mission". D'ailleurs, je déteste quand il parle de moi de cette façon. Avant, je m'en moquais. Mais depuis quelques temps, je hais ça. En réalité, je le hais, lui. Oui. Tu as bien compris. Je le hais. Je le hais car il m'oblige à avoir peur pour lui. Pour sa vie. Je le hais car il m'oblige à m'inquiéter pour lui lorsqu'il se mets à crier à la nuit. Je le hais car je ne peux pas m'empêcher de poser mes yeux sur lui. Je le hais car il m'oblige à vouloir vivre. Il m'oblige à vouloir vivre pour continuer à le voir sourire. Pour continuer à le voir râler. Pour continuer à le voir s'inquiéter pour moi. En fin de compte, je le hais à mesure où il m'oblige à l'aimer. Ses sourires hantent mes pensées. Les battements de mon cœur me torturent, lorsque je sais que la femme de ménage le rejoint la nuit. Il pense que je ne le sais pas. Quel idiot. Alors c'est vrai. Je préfère passer mes nuits dans les bras d'un autre et lui rendre la vie impossible, plutôt que de le serrer dans mes bras. C'est ma façon à moi de continuer à me voiler la face. Cet amour me tue littéralement. Cher journal, je te l'avoue. Je vais sûrement faire la plus grosse erreur de toute ma vie, mais ... Je vais continuer à essayer de l'effacer. Je vais continuer à le rendre fou. Je vais continuer à être une peste. Je vais continuer à faire comme si, mes sentiments n'avaient aucune importance. Je vais simplement continuer de le protéger à ... Ma façon. Ca sera ma façon de le remercier. De le remercier pour tout ce qu'il a sacrifié pour moi et de ce qu'il continuera à sacrifier. Je suis tombée amoureuse de cet idiot au sourire ravageur et à la peur totalement incompréhensible pour les concombres, et comme lui serait prêt à le faire pour moi, je suis prête à mourir afin de le protéger.

Ami(e) à la Bonnie & Clyde ♀/♂ : Tu es cet(te) ami(e) que Naerina a rencontré(e) lors d'une de ses escapades en boite de nuit. Vous avez passé beaucoup de temps à discuter et voyant les nombreux atomes crochus entre vous, vous avez échangé vos numéros. Cela fait environ un an que vous vous connaissez et vous vous entendez plutôt bien. Naerina n'a jamais mentionné qu'elle était mariée (pour du faux). La seule chose que tu sais, c'est qu'elle a un garde du corps, un peu trop envahissant. Tu n'as jamais cherché à savoir le pourquoi, du comment. En vérité, tu t'en moques. A chaque fois que Naerina a besoin d'un plan d'escape afin de sortir sans que son garde du corps ne s'en rende compte, elle t'appelle. Tu as toujours de bonnes idées pour la sortir de sa prison dorée.

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Favorite idole ♂ : Tu es ce type avec qui Naerina a eu une brève relation. Entre vous, tout a toujours été clair. Vous vous êtes séparés à cause de son garde du corps. Malgré ça, vous êtes toujours resté en bons termes. Tu sais que la jeune femme est fan de ta musique donc il t'arrive souvent de lui envoyer des sons en avant-première. En réalité, tu es toujours sous le charme de la jeune femme, elle t'attire et t'oblige à la désirer. Le problème ? Tu ne te sens pas capable de te mesurer à cet homme qui la suit comme son ombre.