OTOD|Un festival. Mais en voilà une bonne idée ! Depuis que tu avais appris ta grossesse, tu t’étais, littéralement enfermée chez toi. Ou du moins… Dans ta chambre. Tu n’en sortais que pour manger car ça, c’est ce que tu faisais le mieux, et ce, malgré les nausées persistantes et ton dégoût certain, pour certaines odeurs. Gabriel, toujours aux petits soins pour toi, n’avait pas l’air de se poser trop de questions. Limite, tu avais l’impression que ça l’arrangeait. Si tu restais à la maison, cela voulait dire qu’il n’avait plus à te courir après dans les rues ou encore, à se disputer avec toi, à propos de tes fréquentations. Finalement, grâce à ta partie de cache-cache, votre relation s’était, enfin apaisée. Ta grossesse te rendant un peu trop émotive, tu avais même accepté que le jeune homme emménage dans ta chambre, afin de profiter de sa présence et de lui voler, au passage, beaucoup de câlins pour te réconforter… Tu appréciais beaucoup cette petite bulle dans laquelle vous vous étiez enfermés et tu craignais le jour où il apprendrait que tu attendais son enfant… Votre enfant. Irrationnellement, tu avais peur qu’il décide de partir en apprenant ton état. Tu l’aimais et la dernière chose que tu voulais, c’était qu’il t’abandonne avec un enfant, qui te le rappellerait à chaque fois que tu poserais les yeux sur lui…

Quoi qu’il en soit, le mot d’ordre du jour, c’était amusement et love is in the air. Pour l’occasion, tu avais été claire par sms. Le garde du corps au placard et le mari, au bras. Même si l’idée de te voir jouer les fangirls devant ton ancien sexfriend, ne l’enchantait pas du tout, Gabriel avait accepté d’aller aux feux d’artifice ET au concert de Levi. Consciente de son effort, tu comptais bien lui faire passer une bonne soirée en ta compagnie, sans disputes et sans reproches. Armée de tes plus beaux vêtements amples pour cacher tes formes naissantes, tu étais descendue en criant, limite après Gabriel. « Gabyyyyyyyy ! Gabyyyyyyyyy ! Gabyyyyyyy ! On va être en retarddddddd ! » La faute à qui en même temps ? La tienne, évidemment. Sans perdre de temps, le jeune homme était arrivé et vous aviez pris la route en direction du festival. Une fois sur place, alors que ton mari garait la voiture, tu te mis à frapper dans tes mains alors que tu sautillais sur ton siège. « Je suis siiiiiii impatiente ! Ca fait tellement longtemps que je ne l’ai pas vu en concert ! » Attrapant le bras de Gabriel avec tes deux mains, alors que tu te rapprochais afin de poser ta tête sur son épaule, l’empêchant presque de manœuvrer, tu soupiras légèrement. « Merci Gaby … » Tu n’avais pas ajouté la raison. En même temps, en avais-tu réellement besoin ? « Je suis sûre qu’on va passer une super soirée ! » Relevant ta tête pour le regarder, tu te mis à sourire. « Tu sais ce que j’aime le plus dans ces événements ? Ce sont les stands de confiserieeeeee ! » Le lâchant pour le laisser terminer sa manœuvre, tu sortis de la voiture une fois que ce fût fini. Contournant la voiture, tu rejoignis Gabriel. Le prenant la main, tu te mis à le tirer pour aller à l’endroit où se donnait le concert. « Oufff ! Je crois que Levi n’a pas encore commencé ! Dêpêchons-noussssss ! » Il n'y avait pas de temps à perdre !

OTOD|Lorsque tu étais descendue en hurlant le nom de ton mari à tue-tête, ton souffle s’était coupé à la vue de Gabriel, qui était apparu dans une tenue qui t’avait littéralement… Captivé. Si d’habitude, ton garde du corps était déjà du genre hyper canon, là … Il battait des records de sexy’attitude dans sa petite chemise et son petit pantalon blancs. Sentant ton petit cœur battre à la chamade dans ta poitrine, alors que ton regard n’avait su se détacher de lui, tu t’étais mise à regretter d’avoir jeté ton dévolu sur ta tenue bien trop large et à la tendance hippie. Si tu n’avais pas été en retard, tu serais certainement remontée pour te changer … Pendant tout le trajet, alors que tu jetais des petits regards discrets en direction du jeune-homme, tu avais l’impression de ressembler à une potiche à côté de lui. Peut-être avait-il été bien trop poli pour admettre que cette fois-ci, tu ne ressemblais pas à grand chose. Comparé à la magnifique robe noire que tu avais portée pour ton anniversaire et ce soir, il y avait -au moins- un univers de différence. Finalement, malgré ta contrariété vestimentaire, tu avais décidé de ne pas gâcher l’instant et surtout, ta joie. Sautant comme une gamine sur ton siège, tu avais presque senti les larmes te monter aux yeux lorsque Gabriel t’avait avoué que tant que tu étais avec lui, sa soirée serait belle. « Gabyyyyyyyyy … Tu es trop chou ! Je t’aime troooooop ! » Oups. Putain d’émotivité de femme enceinte ! Qu’est-ce que tu détestais être dans cet état limite de transe, perdue entre l’envie de pleurer et l’envie d’exploser de joie. Foutues hormones.

Quoi qu’il en soit, tu t’étais mise à tirer Gabriel de toutes tes forces, l’entrainant dans la foule. En réalité, avec le bruit du concert qui était déjà en train de se jouer, tu ne l’avais même pas entendu te dire d’aller moins vite. En fait, tu te calmas assez rapidement, arrivant presque à bout de souffle après quelques mètres. Regardant autour de toi, tu vis au loin les différents stands alors que le jeune homme te demandait si tu ne voulais pas prendre quelque chose à manger avant le concert. Secouant la tête, tu t’arrêtas quelques instants. « Hum … Non. Je pense que ça va être difficile de manger quelque chose alors qu’on sera entouré d’une foule de fans en folie. » Réfléchissant quelques instants, tu adressas un petit sourire à Gabriel. « Mais oui ! Après le concert, ça serait parfait ! » Sentant une odeur de hot-dog… Ou non, d’hamburger arriver jusqu’à tes narines, tu fermas un instant les yeux. « Et le premier truc que je veux manger, c’est … Un HAMBURGER ! » Un truc bien gras qui te donnerait sûrement la nausée comme bien trop souvent depuis quelques semaines, mais qu’importe. C’était ce dont tu avais envie.

Finalement, vous aviez réussi à vous frayer un chemin jusqu’à l’entrée vip du concert. Comme à chaque fois que Levi se produisait en ville, il t’avait fait parvenir deux badges vip. Une pour la plus sexy de ses fans et l’autre, pour le plus ennuyant des gardes-du-corps, avait-il dit dans le petit mot qui accompagnait l’enveloppe. Petit mot que tu t’étais empressée de cacher avant que Gabriel ne tombe dessus et décide finalement, de changer d’avis. Donnant l’un des deux badges tout droit sorti de ton petit sac à main à ton mari, tu enfilas le deuxième autour de ton cou. Une fois la sécurité passée, tu te faufilas entre les gens, Gabriel à ta suite, alors que les ultra-fans de Mélohé Moon, présents dans la zone, commençaient à laisser la place à ceux de Levi. Par chance, une petite place contre la barrière de sécurité venait de se libérer. « Oh regarde ! Je serai juste devant la scène ! » Avais-tu lancé au jeune homme qui n’avait pas lâché ta main depuis un bon moment, te tenant fermement comme s’il avait eu peur que tu disparaisses dans la foule, alors que tu le tirais jusqu’à la barrière. Autour de vous, le public venait de commencer à crier le prénom du chanteur. Te retournant sur Gabriel, tu lui adressas un grand sourire alors que tu t’étais mise à frapper dans tes mains. « J’espère que tu as pensé à prendre des boules quies pour protéger tes petites oreilles fragiles ? » Une petite plaisanterie qui te fit décrocher un petit rire, avant que tu ne te mettes à crier comme les autres fans autour de toi. « LEVI. LEVI. LEVI.LEVIIIIIIIIII » Pendant le concert, tu avais chanté. Tu avais dansé et tu avais même fait des grands signes à ton ami en lui criant à quel point il était beau, au grand damn de Gabriel … Une vraie fangirl !

OTOD|Manger tout ce que tu voulais ? Sérieusement ? Avec une telle offre, tu comptais bien en profiter après le concert et y passer une bonne partie de la soirée, voir de la nuit. C’était tout décidé. Tant que tes envies ne seraient pas pleinement satisfaites, tu ne comptais pas quitter le festival. Après le stand de hamburgers, tu avais vu le stand de churros, le stand de barbe-à-papa, le stand à bonbons … Tellement de stands qui rien que d’y penser, te donnaient déjà l’eau à la bouche. À la réflexion faite, tu aurais peut-être dû accepter la première idée de Gabriel … Maintenant, que tu avais bavé imaginairement sur toutes les bonnes choses que tu allais déguster avec ton mari, tu ne pensais plus qu’à ça. À un tel point que ton estomac se mit à grogner. Heureusement pour toi, avec le bruit qui vous entourait, les grognements intempestifs de ton estomac de femme enceinte, étaient passés totalement inaperçus. Si Gabriel l’avait entendu, il t’aurait sûrement traîné jusqu’à un stand et tu aurais loupé le début du concert et ça … Il en était hors de question ! Cela faisait plusieurs mois que tu n’avais pas assisté à une représentation de Levi et la dernière chose dont tu avais envie, c’était de louper son entrée sur scène. Arrêtant quelques instants de frapper dans tes mains, tu te retournas sur Gabriel qui venait de répondre à ta petite plaisanterie en … Râlant ! Comme ça faisait longtemps. Souriant de toutes tes dents, bien trop heureuse pour lui faire remarquer que ce n’était qu’un vieil homme des cavernes râleur, tu te collas à lui, posant tes mains un peu froides sur ses oreilles. « Ne t’en fais pas ! Si tes petites oreilles souffrent de trop avec le bruit, je me ferais un plaisir de les cacher pour diminuer un peu le son … Okey ? » Faisant glisser tes mains sur ses joues, tu rapprochas doucement ton visage afin de lui faire un bisou eskimo. « Tu sais que tu es mon vieux râleur préféré ? » Vieux … Ton mari n’était pas vieux, puisque vous n’aviez qu’un an de différence … Disons simplement que tu avais eu envie de le taquiner un peu …

Puisque les cris des fans commençaient à se faire plus intenses, tu t’étais dépêchée de reprendre ta place contre la barrière afin de te remettre à crier et à taper dans tes mains comme la parfaite fangirl que tu faisais. Déjà emportée dans l’ambiance, tu avais été surprise lorsque tu avais senti le souffle de ton mari, au creux de ton oreille. Pourquoi tu ne criais pas son nom comme ça ? Bonne question. Enfin si … En réalité, tu criais souvent après le jeune homme quand tu cherchais après lui dans la maison, mais ce n’était sûrement pas ce genre de cris qu’il avait envie d’entendre … Tournant légèrement ta tête en sa direction, alors qu’un petit sourire espiègle étirait tes lèvres, tu attrapas la manche de sa chemise afin de le rapprocher de toi afin qu’il puisse entendre ce que tu t’apprêtais à lui dire. « Si tu veux vraiment que je crie ton nom, Cher Mari … Il ne te reste qu’une chose à faire … » Te mettant un peu sur la pointe des pieds, alors que tu l’avais attiré encore un peu plus de toi, tu te mis à chuchoter tout près de son oreille. « Me donner une raison de le crier, si tu vois ce que je veux dire … » Bah quoi ? Ce n’était pas parce que tu étais enceinte que tu ne pouvais plus profiter des petits avantages de la vie de couple. De plus, Gabriel n’était toujours pas au courant pour le moment, il n’allait sûrement pas te servir tout un plaidoyer sur les raisons « pour » et « contre », les relations durant une grossesse. Dieu merci. Après avoir adressé un dernier sourire à ton mari après que ce dernier t’ait tapoté la tête en te demandant d’être sage, tu avais repris ta place face à la scène. Entendant au loin, Gabriel râler, Levi fit enfin son entrée pour ton plus grand plaisir et surtout, celui de tes yeux. Beau et incroyablement sexy, c’était ce qui le décrivait le mieux dans sa petite tenue de scène. Tenue que tu avais plus d’une fois, viré de son petit corps musclé lors d’une de tes nombreuses visites dans sa loge. Des tenues que tu avais … Oui, avais car depuis que tu avais pris conscience de tes sentiments pour Gabriel, tu avais tout stoppé. Même, si en réalité, tu avais aimé lui laisser croire le contraire pour le simple plaisir d’attiser sa jalousie. Vilaine ? À en mourir.

Durant l’heure pendant laquelle Levi s’était produit, tu avais chanté, crié et surtout, tu t’étais déhanché dans tous les sens. Aucun doute que ton bébé avait, certainement dû être retourné dans tous les sens. Tu t’étais amusé et le sourire qui illuminait ton visage, trahissait le bonheur et la joie que tu ressentais à la fin du concert. Ayant attrapé la main de Gabriel afin qu’il ne s’en aille pas sans toi et surtout tout de suite, tu lui avais littéralement sauté dans les bras, glissant tes bras autour de sa taille pour le serrer fort dans tes bras, alors que ta tête venait de se poser doucement contre son épaule. « Après l’effort … Le réconfort ! » Soupire d’aise qui venait de s’échapper d’entre tes lèvres, lorsque tu décidas de relever ta tête pour poser ton regard dans celui de ton mari. « Tu sais que je t’aime ? » Vu le nombre de fois où tu lui avais dit ce soir, Gabriel devait sûrement le savoir. Complètement faible à ce beau brun qui faisait battre ton cœur à la chamade, rien qu’avec sa simple présence, tu avais entrepris de lui voler un petit baiser, avant de sortir de la zone vip, complètement vide désormais. Une fois dehors, alors que ta main n’avait pas quitté celle de Gabriel, tu t’étais mise à soupirer, affichant un air faussement pensif. « A ton avis ? On devrait commencer par quoi ? Hamburger puis confiserie ou … Confiserie puis Hamburger ? Ou … Les deux en même temps ? » Haussant les épaules, tu te mis à traîner les pieds comme une enfant capricieuse. « Je te préviens ! Tu as intérêt à manger plein de cochonneries, comme ça, on deviendra moche et gros à deux ! » Avec tout le sport que faisait Gabriel et tes envies de femme enceinte, tu serais sûrement la seule moche et grosse, dans l’histoire … Damn.

OTOD| En vérité, son petit air totalement surpris et surtout très gêné, suite à tes petites insinuations, te fit littéralement craquer. Mon Dieu … Qu’est-ce qu’il était mignon et surtout … À croquer lorsqu’il laissait tomber son air de garde-du-corps trop sérieux et coincé. Si vous aviez été seuls dans un petit coin sombre, il était certain que tu lui aurais sauté dessus, sans lui demander la permission. Malheureusement, tu dus te contenter de simples mots. Peut-être était-ce la raison, pour laquelle tu avais décidé de jouer un peu en l’entendant te dire d’arrêter. Après tout, ne le savait-il pas encore ? Le meilleur moyen pour éveiller ton esprit de défis, c’était justement de te demander d’arrêter ou de t’interdire de faire quelque chose. Souriant de toutes tes dents en l’entendant te dire que si tu continuais comme ça, ça allait devenir compliqué pour lui, tu lui adressas ton plus beau battement de cils. « Compliqué ? Sérieux ? Je ne vois pas en quoi ! » Enfin si, tu voyais. Le monde qui vous entourait. Mais n’existait-il pas un proverbe ou du moins, une pensée plus au moins philosophique qui disait : « Quand on veut, on peut ? » Roulant des yeux, tu t’amusas à poser l’une de tes mains sur son torse et à la laisser glisser doucement jusqu’à sa taille. « Moi qui pensais que tu aimais le danger… Je suis déçue Mr Yoon ! » Non, tu étais loin d’être déçue. En réalité, tu avais juste envie de le taquiner un peu. Après tout, les instants où vous vous entendiez aussi bien et où, plus rien n’avez d’importance à part vous, étaient … Rares. Gabriel étant toujours sur ses gardes, prêt à bondir en cas de danger. Ce soir, tu lui avais demandé de faire un effort et d’oublier sa mission. Et même si tu savais qu’il ne pourrait pas totalement s’en détacher, les efforts qu’il tentait de faire, te rendaient véritablement heureuse. Te mettant légèrement à rire à ses mots, tu lui adressas un petit regard de défi, avant de te tourner vers la scène. « C’est ce qu’on verra, Baby … » Oui, tu ne comptais pas le laisser gagner aussi facilement. Coquine !

Finalement, après le concert, tu avais ressenti un besoin soudain et surtout, urgent de lui voler un câlin. En vérité, depuis que tu avais appris pour ta grossesse, tu nourrissais une peur totalement irrationnelle de l’abandon. Et même si Gabriel, sans le savoir, avait fait un sans-faute lorsque tu lui avais demandé où il se voyait dans 10 ans le jour de ton anniversaire, la peur ne s’était pas envolée pour autant. Alors, tu faisais de ton mieux pour essayer de te consoler et surtout, de te rassurer. Que tu le veuilles ou non, bientôt, tu serais obligée de lui annoncer. Ta grossesse commençait à se voir, malgré tes nombreux efforts pour le cacher et puis … Comme l’avait dit Woolly, Gabriel méritait de savoir. Il méritait de partager ses moments avec toi. Même si tu suspectais ton ami de ne plus vouloir t’accompagner à tes rendez-vous médicaux, dans le fond, il n’avait pas tort … Bien au contraire. Grimaçant légèrement lorsque le jeune homme avait annoncé ne pas être certain du fait que tu l’aimes, tu avais fini par te remettre à sourire en l’entendant te dire qu’il t’aimait aussi. Posant l’une de tes mains sur sa joue, afin de lui tirer doucement, tu arboras une mine faussement boudeuse. « Compte sur moi pour te le répéter aussi souvent qu’il le faudra, afin que ça rentre dans ta tête ! » Et s’il fallait le marquer sur ton front pour qu’il le voie à chaque fois qu’il poserait son regard sur toi, tu le ferais ! Enfin … Tu le ferais, mais pas maintenant. Pour l’heure, tu mourais de faim. Tu avais tellement faim que tu aurais été capable de tout mélanger. Ce qui vraisemblablement, n’avait pas l’air d’être au goût de Gabriel. « Petite nature ! » T’étais-tu simplement contentée de dire, lorsqu’il t’avait dit que vous commenceriez par le salé. Te retournant sur le jeune homme, tu ne pus t’empêcher de lui frapper le bras lorsqu’il te tira la langue après avoir déclaré qu’il ne comptait pas devenir moche et gros de si tôt. « Tu es sérieux ? Il me semblait qu’en amour, on partageait tout ! Pourquoi il n’y aurait que moi qui devrait devenir une baleine et ne plus voir mes pieds ? » Oups. Stop. Arrêt sur image. System error. Et Merde … Quelle gaffe venais-tu de faire ? Parfois, il faudrait que tu apprennes à tourner ta langue sept fois dans ta bouche avant de parler ! « Imagine si je décide de manger toutes les sucreries des stands du festival ? Je vais finir par ressembler à Sauvez-Willy ! Tu ne peux pas me laisser tout dévorer toute seule ! » Avais-tu tenter de dire, en espérant que Gabriel ne ferait pas attention au réel sens de tes paroles …

Après ce petit moment de stress pour toi, vous aviez fini par vous rendre au stand des hamburgers. Tout te semblait tellement alléchant que tu avais eu beaucoup de mal à choisir. Optant pour un énorme hamburger garni de bacon, d’œuf, de salade et d’oignons en plus du steak, tu avais passé ton temps à renifler son odeur pendant que tu suivais ton mari jusqu’à un petit coin tranquille. Un coin qui était parfait, même pour y regarder le feu d’artifice qui allait bientôt commencer. Croquant comme une affamée dans ton hamburger, alors que Gabriel venait de te souhaiter un bon appétit, tu tentas de lui rendre la pareille. Cependant, avec la bouche remplie, ça te donnait tout de suite un air beaucoup moins sexy. Soupirant -presque- de bonheur après avoir avalé ta première bouchée, tu te mis à regarder ton hamburger comme si c’était la seule chose que tu avais mangée depuis des jours. « Hum … Ça faisait trop longtemps que je n’en avais pas mangé un aussi bon ! » Posant ton regard sur le jeune homme, tu te mis à rire légèrement en voyant le contour de sa bouche rempli de sauce. « So cute ! » Avais-tu lancé, avant de te rapprocher du jeune homme pour essuyer ses lèvres avec ta main libre. Heureusement que le vendeur vous avait donné quelques serviettes supplémentaires. Une fois fait, tu ne pus t’empêcher de taquiner une nouvelle fois ton petit mari qui avait le nez fourré dans son hamburger chéri. « Je t’aurais bien enlevé la sauce avec mes lèvres, mais … J’avais peur que tu finisses aussi rouge qu’une tomate ! » Une très jolie tomate, soit dit en passant. Après ce petit intermède coquinou, tu finis par te remettre à déguster ton hamburger. Une fois que ce fut fini, tu essuyas tes mains et tu mis à regarder le ciel. « Ça fait tellement longtemps que je n’ai pas vu un feu d’artifice … Le ciel est si beau ce soir … » Posant ton regard sur Gabriel, tu lui sourias tendrement. « J’espère qu’on pourra encore refaire des sorties comme celle-ci, sans la présence de James Yoon et de sa James Yoon girl. » Petite adaptation totalement idiote pour vous décrire, lorsque Gabriel se préoccupait plus de ta sécurité et de ta condition de riche héritière en détresse. « Pour la première fois depuis ce qui me semble une éternité, j’ai enfin l’impression d’avoir retrouvé un peu de ma liberté et de pouvoir vivre comme tout le monde … Ça me rend vraiment heureuse. » Oui, passer du temps simplement avec Gabriel, sans avoir à te soucier de ta sécurité, comme avant, te rendait sincèrement heureuse ….