OOTD )) Depuis que Jun t’a annoncé que votre fameux week-end en amoureux était … Ce week-end, tu ne tenais plus en place. Puisque ta clinique n’était qu’à quelques rues de ton appartement, tu t’étais mis à courir afin d’arriver le plus rapidement possible. Tu savais que ton petit-ami -wow … Ça te faisait toujours bizarre de le nommer ainsi - allait arriver et il n’y avait donc pas une minute à perdre. Dans ta tête, tu avais toute la liste des choses que tu ne devais pas oublier. Vêtements chauds. Vêtement classe. Vêtements chills. Produits de beauté …. Et ? Brosse à dent ! Il ne manquerait plus que tu l’oublies celle-là ! Le drame ultime. Pas de bisous de tout le week-end. Rien que de penser à ça, tu ne peux t’empêcher de secouer la tête vigoureusement afin de te tirer ce scénario catastrophe de la tête avant de la balancer dans ta valise. Vu d’ici, tu avais l’impression de n’avoir rien oublié. Si ce n’est … De prendre une douche. À force de t’agiter dans tous les sens, tu avais l’impression de sentir le poney. Pas le choix. Tu savais que le jeune homme allait arriver d’une minute à l’autre puisque tu lui avais proposé de te rejoindre dès qu’il en avait envie, mais tu ne pouvais pas rester dans cet état. Comme tout le reste, tu pris une douche à la vitesse de l’éclair. Lorsque la sonnette retentit, tu venais à peine d’enfiler une chemise et un jean que tu avais attrapé au vol dans ta garde-robe. Passant une main dans tes cheveux encore mouillés, tu t’empressas d’ouvrir la porte. À peine avais-tu eu le temps d’apercevoir Jun, que tu terminas aussi vite dans ses bras. Souriant comme un idiot bienheureux, tu ne pus résister à l’envie de passer tes bras autour de sa taille pour le serrer fort contre toi. « Tu m’as trop manqué aussi ! » Oui, il t’avait manqué. Beaucoup même.

Après un baiser échangé digne des plus grandes retrouvailles d’un film romantique, tu finis par le lâcher. Juny te semblait tellement rayonnant que tu ne pouvais t’empêcher de sourire face à lui et à ce sourire que tu aimais tant et qui te charmait de plus en plus chaque jour. Posant un doigt sur ton front, tu te mis à réfléchir rapidement. « Je pense que c’est bon. Laisse-moi juste le temps d’enfiler des chaussures et … » Oups. N’avais-tu pas oublié quelques choses ? Ah si ! Ta chemise. Elle n’était qu’à moitié boutonnée. Mais trop tard, ton petit-ami s’était emparé de tes mains, sautillant devant toi. Bien sûr, tu te mis à sautiller avec lui. Sinon, ça n’aurait pas été drôle. « Moi ausssssiiii ! Ça fait tellement longtemps qu’on doit passer un peu de temps à deux ! » Oui, c’est vrai que depuis que vous vous étiez mis en couple, ça avait été un peu compliqué pour vous de faire tout ce que les jeunes couples faisaient … Peut-être que c’était pour cette raison que tu avais eu beaucoup de mal à réaliser que tu étais vraiment en couple avec l’acteur. Quoi qu’il en soit, tu acquiesces silencieusement aux propos de Jun. Une petite virée en voiture ? Ça te va carrément. Par contre, tu ne peux lutter contre le rouge qui te monte aux joues lorsque tu entends son compliment. D’ailleurs, ton premier réflexe est de finir de fermer ta chemise. « Impossible ! À moins que ta vue ait baissé depuis ? » Une petite plaisanterie qui te fit légèrement rire. Avant de t’engouffrer dans ta chambre pour aller chercher ta valise. « Et oui ! J’ai vu pour la casquette ! » Armé de ta valise dans l’une de tes mains, tu pointas Jun du doigt. « Tu dois te sentir nu sans elle ! » Vu le nombre d’heures qu’il passait à se cacher en dessous, il devait avoir l’horrible impression que quelque chose manquait à l’appel. Mettant ton manteau et tes chaussures, tu finis par pousser Jun dehors. « Allez ! On y va ! Je ne veux pas que tu conduises toute la nuit ! » Après avoir donné un coup de clé pour verrouiller ta porte, tu attrapas l’une des mains du jeune homme avec ta main libre puisque l’autre tirait ta valise. « J’espère qu’on ne va pas loin ? Je ne voudrais pas que tu te fatigues rien qu’avec la route … » Est-ce que tu étais inquiet ? Un peu. Après tout, ce n’était pas nouveau que tu t’inquiétais pour ton petit-ami.  

OOTD )) Son regard insistant sur toi ou plutôt sur ta chemise, te gêne. Tu es habitué à te faire reluquer. Toutes les clientes de ta clinique ne se gênent pas. Parfois, tu as l’impression d’être un morceau de viande dans lequel elle aimerait mordre. Le truc, c’est que tu n’es pas encore habitué à ce que ton petit-ami te reluque de cette façon. Raison pour laquelle tu viens de virer au rouge pivoine en entendant la flopée de compliments de Jun. Toi qui avais espéré clore le débat rapidement, c’est loupé. Tu passes ta main sur ton front. Tu as presque envie de lui rendre sa pichenette, mais tu ne le fais pas. À la place, tu te contentes d’approcher ton visage du sien afin de déposer un bisou sur sa joue. Ton sourire s’agrandit, alors que tu murmures doucement avant de t’éloigner … « C’est dommage qu’on est pressé … D’ici à ce qu’on arrive, mes cheveux auront séché, et même si je réouvre ma chemise, ça ne fera sûrement pas le même effet … » Est-ce que tu viens sérieusement d’insinuer des choses qui n’étaient pas dans tes habitudes ? Tout à fait. Après tout, c’est de bonne guerre. Tu n’as pas envie de rester la seule tomate. Alors autant donner des raisons à Jun de rougir. Tu te redresses et tu laisses échapper un petit rire avant de faire rouler tes yeux. « Évite de le dire trop fort que je suis incroyablement sexy ! La voisine pourrait avoir envie de me rejoindre dans mon lit la nuit ! » C’est tellement idiot que tu ne peux garder ton sérieux bien longtemps. Ta voisine a genre 90 ans … Mais ça, Jun n’est pas obligé de le savoir ! Mais pour l’heure, trêve de plaisanterie ! La route n’allait pas se faire toute seule !

C’est vrai que tu aurais pu y aller plus doucement, mais tu te sens tellement pressé d’arriver à destination que tu ne veux plus perdre un seul instant à discuter. Alors pour te faire pardonner, tu embrasses bruyamment sa joue avant d’attraper sa main. « Je suis pardonné ? » Est-ce qu’un énorme sourire s’étendant presque jusqu’à tes oreilles pourrait l’aider à te pardonner ? Sûrement. Quoi qu’il en soit, heureux comme jamais de pouvoir tenir la main de Jun, ce qui n’arrivait, malheureusement pas très souvent à cause de la popularité du jeune homme, tu le suis sagement jusqu’à sa voiture garée sur le parking. Émettant un petit rire, alors que Jun te prie de t’installer, tu le remercies avant de lui adresser un petit cœur en mode fangirl avec tes doigts. Ton geste est tellement idiot, que tu te ne peux t’empêcher de rire une nouvelle fois. Par contre, ton rire disparaît automatiquement lorsque ton petit-ami te suggère de choisir une playlist, une fois installé au volant. Pointant ton doigt en sa direction, tu ne peux t’empêcher de te mettre à bouder. « Je te préviens ! Hors de question que Mélohé nous suive durant notre week-end en amoureux ! Sinon … Je quitte le navire ! D'ailleurs, même s'il te sms ou t'appelle, tu ... NE REPONDS PAS ! » Ce n’est pas que tu détestes son meilleur-ami, mais ce dernier a toujours la mauvaise manie d’accaparer l’attention de ton amoureux. Et ça … Ça t’énerve et surtout, ça te rend affreusement jaloux. Le souci, c’est que plus tu t’attaches à lui, plus tu as du mal à le cacher. Connectant ton portable à la radio de la voiture après t’être armé de ton portable, tu lances une playlist qui ne contient aucune chanson de l’idole. Après avoir déposé ton portable, tu te mets à frapper dans tes mains. « C’est parti pour l’aventureeeeeee ! » Pendant le trajet, tu ne peux pas t’empêcher de te tourner légèrement en direction de Jun. Il est tellement mignon surtout en mode concentré, que tu ne peux poser ton regard ailleurs. « On ne t’a jamais dit que ce petit air concentré, te rendait ultra-sexy ? » Souriant comme un idiot alors que tu poses l’une de tes mains sur ta joue, tu finis par lui envoyer un bisou volant. « En fait, on est trop un couple hottie ! » Oui, parce que même si tu passes ton temps à jouer les timides, tu sais que toi-aussi, tu n’es pas mal dans ton genre. Posant ta main sur son épaule afin de lui caresser doucement, tu ne peux pas t’empêcher de lui servir ton petit air d’elfe trop mignon pour l’amadouer. « Alors ! Tu vas finir par me dire ce que tu nous as réservé pour ce week-end ou … Tu vas me laisser mourir d’impatience pendant toute la routeeeeee ? » Est-ce que tu en fais trop ? Sûrement, mais … Tu ne peux pas t’en empêcher !  

OOTD )) Ta petite technique avait fonctionné. Suite à tes allusions, Jun était aussi rouge qu’un piment et face à son bégaiement, tu ne pus t’empêcher de rire. C’est vrai que vos échanges n’avaient jamais été aussi loin. D’ailleurs, à part quelques bisous plus ou moins chastes, vous n’aviez jamais vraiment été intime. La faute à l’emploi surchargé de ton petit-ami et surtout, à ta peur irrationnelle de l’attachement. Adressant un petit clin d’œil au jeune homme, tu te mis même à titiller sa jalousie. Il était tellement chou quand il était jaloux, que la tentation avait été trop forte pour que tu puisses y résister. « Possible. Tu es bien trop sexy quand tu sors tes griffes de chaton ! » Cependant, une fois installé dans la voiture, c’était Jun qui s’était mis à jouer avec ta jalousie. Oui, c’est vrai. Tu étais affreusement jaloux de Mélohé. L’idole avait toujours l’art et la manière de s’approprier le temps de ton petit-ami comme bon lui semblait et ça, ça commençait à te soûler et surtout, à te rendre triste. Pendant que Jun passait son temps avec son meilleur ami, il ne le passait pas avec toi … Est-ce que tu pouvais compter sur tes dix doigts le nombre de fois où vous vous étiez vu depuis son retour à Séoul ? Oui. Par contre, tu n’étais pas sûr qu’avec deux paires de mains, tu puisses faire pareil pour le duo. Clairement, tu avais parfois la sensation de passer après Mélohé. Alors ce week-end, c’était mort ! Mélohé au placard et toi, dans le plumard ! Fronçant tes sourcils en voyant que ton petit-ami faisait semblant de ne pas comprendre, tu ne pus t’empêcher de frapper son bras quand il déclara que le chanteur était dans sa valise. « Ce n’est VRAIMENT pas drôle ! » Est-ce que tu boudais ? Tout à fait. Croisant tes bras contre ton torse, tu tournas la tête pour ne plus regarder Jun. Preuve incontestée de ton mécontentement. Du moins ça, c’était avant qu’il ne te demande si tu étais vraiment jaloux. « Oui ! Je suis jaloux ! Et alors ? » Tournant ta tête rapidement afin de reposer ton regard sur lui, tu agrippas son bras avant de te mettre à le secouer comme un prunier. « Tu es à moiiiiii ! Et j’en ai marre que cet idiot me passe toujours devant le nez ! À croire qu’il le fait exprès d’accaparer tout ton temps libre pour qu’on ne se voie pas ! » Arborant une petite mine boudeuse, tu te mis à chouiner comme un enfant. « J’ai l’impression de sortir avec Casper le petit fantôme à cause de lui et de ses caprices ! » Ah … Les caprices de Mélohé !

Pendant la route, tu n’avais pas pu t’empêcher d’ennuyer gentiment ton cher et tendre pendant qu’il conduisait. Souriant comme un idiot après qu’il est déclaré que vous étiez effectivement, le couple le plus sexy du monde, tu t’étais mis à le supplier de te dire où vous vous rendiez. Force est de constater que Jun résistait extrêmement bien à tes techniques d’amadouage. Gonflant tes joues comme l’enfant que tu étais, tu avais fini par te caler dans le fond de ton siège. « Ne t’en fais pas. Si je dois aller au petit coin, je te ferai signe ! » Oui parce que là, maintenant, tu n’étais pas sûr d’avoir un petit creux avant un petit moment. Tu te sentais bien trop impatient de découvrir l’endroit où Juny t’emmenait. Heureusement, ces trois heures de route ne t’avaient pas semblé longues. Entre vos séances de chants à tue-tête et vos petits papotages, tu ne t’étais pas rendu compte que le temps était passé si vite. Horriblement curieux, tu n’avais pas résisté à l’envie de sauter hors de la voiture lorsque Jun avait eu fini sa manoeuvre. Voyant l’énorme villa apparaître devant tes grands yeux émerveillés, tu ne pus retenir ta bouche de s’ouvrir en grand. « Wouahhhh ! Mais … ELLE EST MAGNIFIQUE ! » Oui, magnifique. C’était vraiment le mot ! Te retournant alors que le jeune homme venait de sautiller jusqu’à toi, avant de passer ses bras autour de tes hanches, tu le serras dans tes bras. Sûrement un peu trop fort … « C’est trop Juny ! Tu n’aurais pas du … » Relâchant ton étreinte, tu lui adressas un sourire tendre lorsqu’il passa ses bras autour de ton cou. « Je suis vraiment heureux d’être là avec … toi… » Tu n’avais pas eu le temps d’ajouter quoi que ce soit que ses lèvres rejoignirent les tiennes. Glissant tes mains doucement sur ses joues, tu n’avais pas pu te résoudre à abonner cet échange vraiment agréable ... Sous ta poitrine, tu sentais ton petit cœur virevolter, te procurant une sensation de bien-être que tu n’avais pas vraiment ressenti jusqu’à présent. Que ce soit à cause de tes sentiments qui se dévoilaient petit à petit ou à cause de ce petit paradis, tu te sentais bien et surtout très heureux à cet instant précis …

Après un long baiser, tu avais fini par séparer tes lèvres des siennes. Lui adressant un petit bisou esquimau, alors que tes mains caressaient doucement ses joues, un léger sourire étira tes lèvres. « Et si tu me montrais notre petit nid pour le week-end ? » Souriant encore plus, tu glissas tes lèvres jusqu’au creux de son oreille, avant de murmurer doucement. « Je suis impatient de découvrir la douche et … Notre chambre ! » Est-ce que tu venais encore de faire des petites insinuations ? Possible. Quoi que … Dans une douche et une chambre … Vous pouviez faire plein de choses comme jouer au Scrabble ! Ou encore danser à Just Dance ! Qui sait ? Riant doucement à ta bêtise, tu éloignas ton visage et tu laissas retomber tes mains afin d’attraper l’une des mains de ton petit-ami. La serrant doucement dans la tienne, tu t’éloignas à reculons en le tirant doucement avec toi. « Viensssss ! Je suis trop impatient de voir l’intérieur ! » Jetant un coup d’œil à la voiture, tu secouas la tête doucement. « On s’occupera des valises après ! » Tout en marchant en direction de la porte, tu n’avais pas pu t’empêcher d’être émerveillé par ce magnifique ciel étoilé qui surplombait ce qui te semblait être des montagnes. « Tu ne mentais pas quand tu disais que tu m’emmenais dans un endroit à couper le souffle … » S’il n’y avait que l’endroit qui te coupait le souffle …