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Salut, c'est la connasse.
Tu sais quoi ? J'suis épuisée. J'te donne raison sur tout, car après tout, toi, t'as jamais tort. C'est impossible que t'ai tort. Tu détiens la vérité absolue et tout le monde devrait se mettre à genoux et dire "amen" quand tu ouvres la gueule. T'avais surtout pas tort quand t'as écrit qu'on a jamais été amis et t'étais surtout pas contradictoire 1 paragraphe plus loin quand t'as écrit que j'ai jamais accepté qu'tu puisses aimer une autre personne que moi. T'as cru quoi ? Que j'étais le genre de meuf qui s'attache facilement aux autres ? Que c'était facile pour moi de partager le seul et unique meilleur ami que j'ai, alors que tous les précédents m'ont trahis dès que j'ai fais l'effort de partager ? Putain tu vas pas m'dire que j'suis manipulatrice en plus ? Que j't'ai aimée juste pour... bah pour quoi en fait ? Qu'est-ce que tu penses que tu m'as apporté ? Du sexe ? De la gloire ? De l'argent ? de l'Amour ? À part s'engueuler et se rabibocher autour d'une frite, qu'est-ce qu'on s'apporte à l'un et l'autre ? T'aimes pas quand j'te parle de Jake parce que ça te rends fou et moi, j'me fais chier quand tu me parles de tes histoires de meuf ou ça m'rends folle quand tu parles de ton autre meilleur ami, qui a eu la chance de te connaître depuis bien plus longtemps qu'moi. Donc ouais, j'te l'redemande : Qu'est-ce qui te fait autant tenir à moi ? Moi, j'ai déjà répondu à cette question-là : Je tiens à toi parce que tu me ressembles et tu me comprends. Je t'ai jamais dis que ce n'était plus le cas, je ne t'ai jamais dis que je n'étais plus la même, je t'ai dis que je n'avais plus le choix d'essayer de changer et d'accepter ces changements. Et putain... je t'ai même dis que je n'étais pas sûre que ces changements me rendraient heureuse...

J'sais pas c'que j'dois répondre à ton roman. Parce que tu sais quoi ? Il m'a fait pleurer aussi, mais il m'a aussi fait rire. Il m'a donné envie de te donner toutes mes excuses, mais honnêtement, il m'a aussi donné envie de t'envoyer un coup de pied de toutes mes forces dans la trachée. Tu me balances une quantité gargantuesque d'insultes, mais est-ce qu'à un moment tu t'es arrêté pour te relire et te rendre compte qu'on est les deux côtés d'un seul et même putain d'miroir ? Que j'suis ton reflet et toi, le mien ? Tout ce que tu me reproches, ce sont des traits de personnalité que tu as aussi. Toi aussi, tu m'aimes parce qu'on est pareil. Toi aussi, tu as besoin de moi parce que j'suis la seule à te comprendre.

Puis ouais, j'ai été capable d'une lettre. Une lettre que j'ai écrite à la main après 2 mois de silence et que je t'ai livrée en main propre. Toi t'as été capable de quoi ? Un SMS long comme mon bras m'ouais, seulement à partir du moment où t'as eu de mes nouvelles... ? Tu vas me dire que t'as essayé de m'écrire, que t'as essayé de capter mon attention en écrivant à Jake mais MDR tu connais mon adresse, c'était trop dur pour toi de lever ton gros cul pour venir chercher des explications ? J'ai hâte d'entendre la raison pour laquelle tu ne l'as pas fait. Tu penses que j'aurais été capable de ne pas t'ouvrir la porte ? Tu dois avoir du front tout l'tour de la tête pour m'accuser de t'avoir jamais aimée ou d'avoir fait semblant d'être ta meilleure amie... Car wow. Au moins, j'ai fais un effort. Un effort de faire les premiers pas, un effort de prendre un stylo et de me poser pour t'écrire une lettre d'adieu et te la livrer, alors que j'suis épuisée de m'occuper d'un nouveau né. Et puisque je dois tout te dire : j'ai eu une césarienne, j'ai encore mal et j'ai pas mon permis de conduire. J'me suis déplacée en taxi et en douleur, parce que ouais, t'as jamais compté pour moi et ça m'amuse de faire ce genre de chose juste pour n'importe qui. J't'un putain d'ange. Ça tombe sous l'sens.

J't'invite à relire ma lettre, sous un autre oeil. Essaie, pour une putain d'fois, de pas m'voir comme quelqu'un qui en a rien à foutre de toi. Arrête de me dire ou de faire des trucs rien que pour "tester notre amitié", c'est non-seulement insultant pour moi, mais c'est aussi insultant envers Hae-jun *parce que tu l'utilises pour me rendre jalouse*, j'sais pas si tu te rends compte ?? J'ai dis que ça avait été facile de prendre la décision de couper les ponts avec toi *parce que je ne vois pas d'autre issue*, mais j'ai aussi dis que c'était difficile à mettre en pratique car tu me manques. Relis-moi, j'te dis.

Quant à ta copine... T'es foutrement con, sérieux. Autant qu'j'ai presque pitié pour Jun que tu l'aies utilisé, j'ai presque pitié pour elle aussi. Tu dis que c'est ta Jake sauf que tu dis que tu as pensée à moi, avant de penser à elle. Jamais je n'aurais pensée à toi avant de penser à Jake. Jamais je n'aurais boudé Jake j'sais pas combien de jour (et je m'en fous), à cause de toi. Tu sauras quand t'auras trouvé ta Jake, le jour où tu l'a feras passer avant toutes les autres, y compris ton/tes meilleurs amis. Y compris Jun et "surtout" moi, apparemment. Donc ouais, j'espère bien qu't'as honte. Car si tu sens que c'est vraiment ta Jake, tu devrais porter tes couilles et la traiter comme une King. Et ouais, pun intended.

Oh et puis merde, t'as tort sur toute la ligne, Mél. Dis-moi à quel point t'as mal, à quel point tu pleures. Ça ne changera rien à comment je me sens, parce que j'suis pas "fière" et "heureuse" de te lâcher comme ça, contrairement à c'que tu penses. Fut un temps, mes meilleurs amis étaient mes #1, l'amour était dans le bas de la liste, même mes parents passaient en premier. J'suis pas désolée de dire que mes priorités ont changés quand les autres avant toi m'ont trahis et quand Jake, au contraire, était présent pour moi sur tous les fronts. Je ne serai jamais désolée d'avoir trouvée l'homme de ma vie et je ne serai jamais désolée que ça ne soit pas toi. Même si ouais, je t'aime, Mél. Comme un meilleur ami, comme un numéro 2. Mais tu ne peux plus être mon numéro 2, pas tant que tu n'auras pas grandit un peu, comme j'essaie de faire.

Chère Connasse.

Oué. Connasse. J’ai pas envie de t’appeler par ton prénom car après ce que j’ai lu hier soir, ton prénom me donne la nausée. À moins que ce ne soit l’alcool que je m’enfile depuis hier et que je m’enfile encore. On est d’accord ? Je ne vais pas te remercier pour ça. En vérité. Tu n’as jamais été mon amie ? J’ai beau retourner le problème dans tous les sens, c’est la seule explication que j’arrive à trouver à ton comportement et à ta lettre. Si t’avais réellement été mon amie. Encore mieux. Ma meilleure-amie. Tu ne me traiterais pas comme si j’étais qu’une vulgaire merde sous ta chaussure. T’as trouvé ça hyper facile de couper les ponts avec moi ? Sérieux ? Tu t’étais relue au moins ? Tu sais quoi ? J’ai même pas les mots. J’ai même pas les mots pour mettre des mots sur ce que tes mots provoquent sur moi. Comment peux-tu dire que couper les ponts avec moi, c’était aussi facile ? Ah oui. C’est vrai. J’avais oublié. Tes excuses complètement débiles. A la limite, le fait qu’à l’époque, je sois à Séoul et toi, à Edenton … Je peux encore l’accepter. Mais c’est la seule. Le reste ? C’est le genre d’excuses que tu lâches au lourdeau qui te drague en boite de nuit. Tu me reproches d’avoir manqué de temps pour toi ? Meuf. Tu veux que je te fasse une liste de toutes les fois où j’ai voulu te voir et où tu m’as recalé car «  Jake ne veut pas. » ou encore « Désolé, je sais que j’avais dit que c’était ok, mais Jake a décidé de faire un truc avec moi. ». Ce n’est pas que je n’avais pas de temps à t’accorder. C’est plutôt toi qui n’en avait pas pour moi. Tu veux que je te rappelle notre dernière dispute ?

Ensuite, parlons d’Hae-Jun. Mon #1. Tu sais quelle est la différence entre toi et lui ? Tu veux vraiment le savoir ? Eh bah désolé de te décevoir, il n’y en a jamais eu. J'ai toujours prétendu qu'il y en avait une car, je voulais que tu comprennes que tu n'agissais pas toujours bien avec moi. Tu sais, c’est quoi le vrai problème ? C’est que t’a jamais accepté que je puisse aimer une autre personne aussi fort, que je pouvais t’aimer toi. Hae-Jun n’a pas arrêté de me reprocher que je te faisais bien trop souvent passer avant lui. Et dans le fond, il avait peut-être raison. Seulement, toi. T’as jamais rien pigé. T’as été la première à savoir pour Cami. T’as été la première à savoir pour Aeri et pour mon mal-être par rapport à Hana. Pour ma maladie. Limite, t’as su des trucs que lui, n’a jamais su ou qu’il a appris bien plus tard. Mais à pars ça, je ne t’ai pas accordé l’attention que tu méritais et que tu cherchais tant ? Si tu veux. Tu sais quoi ? Je m’en veux de t’avoir fait passer avant lui par moment. Car contrairement à toi, Jun ne m’abandonnera jamais. Elfe ou pas Elfe. Caractère de merde ou pas. Dispute ou pas. Déménagement ou pas. Emploi du temps ou non. Je suis même sur qu’il prendrait le premier avion et qu’il abandonnerait tout, si je le lui demandais. Comme moi, je pourrais tout abandonner pour lui. Comme moi, j’aurai pu tout abandonner pour toi, si tu me l’avais demandé. J’aurai même pu enterrer des corps pour toi. Tu te souviens ? Mais toi ? Qu’est-ce que tu as été capable de faire pour moi ? Une lettre. Une lettre où tu me cites toutes les raisons idiotes pour lesquelles, tu me laisses tomber.

Tu vois ? Ça c’est la différence entre toi et lui. Mais tu sais quoi ? Je t’aimais tellement que j’ai préféré me taire bien trop souvent. Même si je savais que ton amitié avait ses limites, j’ai fermé ma gueule plus d’une fois. Simplement parce que je t’aimais et que je préférais être ton pantin que tu pouvais sortir de ton placard comme bon te semblait, plutôt que de ne plus t’avoir dans ma vie. J’avais tellement peur de te perdre, que j’ai préféré te laisser vivre ta vie et servir de bouche-trou quand tu n’avais personne d’autre. T’étais ma Maddie. Chez les types normaux, la femme de leur vie, c’est le mère. Pour moi, c’était toi. Amicalement parlant, of course. T’étais l’un des piliers de ma vie. Au final, la seule chose dont je suis vraiment coupable, c’est de t’avoir accordé cette importance dans ma vie, alors que je n’en avais aucune dans la tienne. N’essaye pas de me dire que ce n’était pas le cas. Si j’en avais réellement eu, tu n’aurais pas eu ‘’si’’ facile à me zapper.

Arrête de te trouver des excuses et assume un peu ce que tu fais. La distance entre nous ? Elle n’est jamais venue de moi. Elle venait de toi. Mais tant que tu n’ouvriras pas les yeux, tu ne le verras jamais. Tu dis que notre amitié est morte car nous n'avons pas les mêmes idéaux, la même vision. Cette blague. Depuis quand le mariage et les enfants, ça sépare les vrais amis ? Il me semble te l’avoir dit plus d’une fois. Ce n’est pas parce que je ne veux pas de ces choses dans ma vie, que je n’étais pas heureux pour toi. D’ailleurs, parlons-en de ton enfant. Tu n’imagines pas le mal que ça m’a fait de savoir que tu avais accouché. Tu n’imagines pas les efforts que ça m’a demandé pour ne pas débarquer dans ta chambre pour t’insulter d’avoir accouché, sans même me le dire. Le cadeau ? Il zone toujours chez moi. Franchement, j’étais tellement sûr de notre amitié, que j’espérais vraiment que tu finirais par me le dire. J’ai attendu. Mais tu n’es jamais venue. Tu sais comment je l’ai appris ? Par ma copine. Qui n’est ni ton amie. Ni … Je ne sais pas ce qu’elle est pour toi, en fait. Ça m’a tellement blessé, une nouvelle fois, que je m’en suis pris à elle. On s’est disputé. Et je lui ai fait la gueule pendant 3 jours, alors que je partais 2 jours plus tard pour un mois aux US. Je me suis disputé avec la fille que j’aime car j’avais de la peine que ma meilleure amie ne m’est pas annoncé pour la naissance de son fils.

Tant qu’on est dans les choses qui m’ont blessé, parlons de ton anniversaire. Oui. Ton anniversaire. Pas la Saint-Valentin. Non. Ton anniversaire. Tu n’imagines pas combien je m’en suis voulu d’avoir penser à ta gueule et à t’avoir même acheter un cadeau qui lui, zone dans ma chambre d’hôtel, alors que j’avais complètement oublié d’en acheter un à ma copine. J’ai même oublié de lui souhaiter la Saint-Valentin. Et tout ça pour quoi ? Parce que je pensais trop à toi. Tu sais quoi ? J’ai trouvé ça tellement pitoyable que je n’ai pas réussi à trouver le courage de lui avouer. Résultat des couses ? Je me suis engueulé le soir-même avec elle. Et encore une fois, à cause de qui ? De toi. Enfin, plutôt de Jake. Car la seule explication possible à ton silence, c’était lui. Cette fois, je suis resté 4 jours, sans avoir de nouvelles de la fille que j’aime. Si tu comptes bien, j’en suis à 7 jours. 7 jours de perdu à cause de toi en 30 jours de relation. C’est elle qui a trouvé ta lettre. Et tu sais quoi ? À cause de ta putain de lettre, je ne réponds pas à ses messages depuis hier soir. Nous sommes donc à 8 jours, maintenant. Tu sais pourquoi je ne réponds pas à ses messages ? Car je sais qu’elle va vouloir bien faire et tenter de me remonter le moral. Je sais qu’elle va se sentir mal pour moi car je suis tellement saoule -à cause de toi- que je serais capable de me mettre à pleurer comme une madeleine au téléphone. Et tu m’excuseras, mais pleurer au téléphone pour une autre fille, devant elle, c’est au-dessus de mes forces. Parce que je l’aime. J’me souviens m’être moqué de toi quand tu disais que je trouverais ma Jake. Ma Jake, c’est Aeri. Et maintenant, grâce à toi, je me sens honteux. Je me sens honteux d’être aussi dévasté de t’avoir perdu alors … Que je l’ai, elle. Je devrais être heureux d’avoir rencontré la fille qui me fait revivre. Mais tu sais quoi ? Je n’arrive même pas à l’être totalement. Car tu n’es pas là. Je n’arrête pas d’essayer d’imaginer ce que tu aurais pu dire lorsque je t’aurai annoncé que je sortais avec elle. C’est con. Mais cette question tourne à l’obsession dans ma tête. Parfois, je t’entends même rire. Je t’entends même te moquer de moi quand je t’aurai annoncé ce que j’avais fait pour elle à la Saint-Valentin.

Tu veux que je te dise que je te déteste ? Que je te hais ? Tu veux que ce soit plus facile pour toi de m’oublier ? Tu sais quoi ? Je ne te ferai pas ce cadeau. Puisque tu as décidé de m’obliger à vivre sans toi. J’ai décidé de t’obliger à vivre en sachant tout le mal que tu m’as fait et que tu es en train de me faire. Tu sais très bien ce que ça représente pour moi d’être abandonné par une personne que j’aime. Pas besoin de te faire un dessin de l’état dans lequel je suis. Hier soir, j’avais tellement bu que j’ai senti des larmes sur mon visage. Je me suis détesté d’avoir versé des larmes pour toi. Ce soir, j’ai pris mon courage à deux mains pour t’écrire ce message car je sais qu’à jeun, je n’aurais pas pu. Alors oué. Vis en sachant que tu m’as fais pleurer. Vis en sachant que je te considère comme la deuxième plus grosse perte de ma vie. Le départ de Cami me semble tellement insignifiant, maintenant. Vis en sachant que dorénavant, je devrais me forcer à sourire alors que dans le fond, je devrais me battre avec moi-même pour ne pas aller manger des frites comme on le faisait. Un jour, j’irai mieux. Tu sais comment je le sais ? Parce qu’un jour, penser à toi ne sera plus douloureux pour moi. Parce qu’un jour, j’aurai enfin compris que notre amitié n’était pas réelle. Du moins, pour toi. Il va me falloir du temps. Comme toujours, il va me falloir du temps. Mais un jour, je trouverai le courage d’effacer ton sourire et nos photos de mon portable. Même si tu étais réellement devenue une baleine, tu serais toujours rester la plus jolie à mes yeux. J’ai toujours été honnête avec toi. Alors, considère ce message, comme la dernière preuve de mon affection pour toi. Même si tu sembles penser le contraire, je n’ai jamais voulu te blesser. Et même si avant d’écrire ce message, je m’étais dit que j’allais t’insulter, je n’en ai même pas eu le courage. Je ne t’ai toujours souhaité que le meilleur car comme moi, tu en as assez bavé dans la vie. Tu mérites d’être heureuse. Même si ça signifie que ce soit sans moi pour en être le témoin.

L'enfoiré qui te servait de Bff jusqu'à il y a exactement 54 jours.

@Madelynn King

4 heures du matin, je me réveille après avoir fait un rêve à propos de toi. J'ai chaud et, il y a toujours ma bouillotte préférée qui dort profondément à côté de moi. Noah semble dormir encore aussi, il n'y a pas un seul bruit dans la maison. Je me hisse hors du lit, en m'assurant d'être le plus silencieux possible. Sam me fait une tête bizarre quand il me voit enfiler un hoodie et une paire de legging aussi tôt le matin, il est habitué de me voir trainer longtemps sous les draps et de voir Jake s'occuper de Noah le matin, mais aujourd'hui j'avais envie de faire différent. Je me suis installée à table avec mes pensées, mes papiers et mes crayons. J'ai commencée à t'écrire, sans même prendre le temps de me faire un café d'abord. T'es la première pensée que j'ai eue ce matin et tu seras probablement la dernière que j'aurai ce soir avant de m'endormir. Je termine ma lettre après l'avoir réécrite plusieurs fois, déchire les brouillons et les jettent, avant de sceller la bonne dans une enveloppe. Pas de nom, pas d'adresse. Je compte aller te la livrer, de toute façon. J'écris d'abord un petit mot à Jake et la dépose à côté de lui dans le lit, pour qu'il sache que je suis sortie avec Sam, puis je sors de la maison. Il est déjà 6 heures du matin quand j'arrive enfin face à ta porte, puis je soupire. T'es peut-être de l'autre côté, vraiment pas loin. Je me penche donc pour glisser l'enveloppe sous la porte et me relève doucement, en m'accrochant au cadre de porte pour diminuer la douleur à mes cicatrices. Je retourne ensuite à la voiture où j'ai laissée mon chien, la tête un peu plus légère... mais le coeur pas moins lourd.

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