Stop everything. My pain is your priority

Date d'inscription : 29/03/2021

Stop everything. My pain is your priority

Feat Mélohé Moon & @Josephine Beckett

Depuis hier, ta vie était dans le chaos le plus total. Tu t'étais disputé avec toutes les personnes qui étaient importantes à tes yeux. Ca avait commencé par Maddie et Jun, pour finir par Cami. Ta dispute avec la jeune femme, avait été la cerise sur le gâteau. Ses mots tournaient en boucle dans ton esprit comme une horrible mélodie, dont tu aurais aimé te débarrasser. Elle n'avait pas été tendre avec toi, mais tu ne l'avais pas été avec elle, non plus. Vous étiez en froid et le fait de l'avoir vu à la soirée des Kings, n'avait rien arrangé. C'est pour cette raison que tu t'étais pointé au cabinet de Joséphine, ton avocate et amie. La secrétaire n'avait pas osé t'arrêter lorsque tu t'étais dirigé d'un pas décidé vers le bureau de l'avocate. Tu avais ouvert la porte du bureau de la jeune femme, sans avoir pris la peine de frapper avant. " Josy. Il faut qu'on parle. Là, maintenant, tout de suite. Ca ne peut pas attendre. Je suis au bord de la crise de nerf ! " Quelle classe ! Du grand Mélohé tout craché ...

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Moon Mélohé ☽ Every day, every night, I can feel you. I know I'm going to fall, but I want you. You took away my reason. I'm going crazy. When I smell your scent, I'm addicted. When you touch me, my whole body reacts. I don't care if I'm hurt, because you're my one and only. ...

Paume dressée en direction de la tornade qui vient d'invertir mon bureau, je pose un doigt sur mes lèvres pour lui demander de se taire. Mes sourcils se froncent pour l'inviter à s'exécuter sans détour. - Parfait. Je vous rappellerai prochainement, mon client vient d'arriver. Les politesses d'usages sont prononcées d'un ton courtois, empreint d'une fausse chaleur. Quand je raccroche le téléphone, moins de deux minutes après l'arrivée en grande pompe de Mélohé, je darde sur lui un regard blasé. Je l'accueille dans un soupir : - Tu sais que tu ne peux pas faire ça. Dans la bouche d'une autre, cela sonnerait comme un reproche. Dans la mienne, ce n'est qu'une constatation. Le surnom dans mon environnement professionnel alors que je le tolère déjà difficilement en privé, le dramatisme outré pour obtenir ce qu'il veut, l'attitude de star à qui il est interdit de refuser quoi que ce soit.. Depuis le temps qu'il me connaît, il doit bien savoir qu'une approche trop brusque me conduit inexorablement à résister. Tout comme je suis consciente que je vais céder à son caprice, par affection à son égard. J'observe l'expression de son visage et me radoucis à mesure. Imperméable à ses coups d'éclats, c'est avec une grande tranquillité que je l'interroge : - Je peux t'offrir quelque chose à boire ou tu as besoin encore besoin d'évacuer ta frustration ? Silence. Demi-sourire qui m'échappe, en coin. - Que se passe-t-il ? Je me prépare à devoir lire entre les lignes par l'analyse de son langage corporel. Dans son cas, l'exercice requiert une grande minutie.

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C'est vrai, tu avais déboulé dans le bureau de Joséphine comme une tornade furieuse, te moquant de savoir si elle était occupée ou non. Ce n'était pas réellement un manque de politesse ou un caprice de ta part. Disons simplement que ... Tu étais comme ça ? Quoi qu'il en soit, tu décidas de te taire lorsque Joséphine t'en donna l'ordre par sa gestuelle. Pendant qu'elle terminait sa conversation téléphonique, tu t'installas dans le fauteuil qui se trouvait face à elle. Tu t'étais affalé dedans comme si tu étais chez toi, alors que ta jambe frappait sans cesse contre le sol, signe de ta nervosité. Pendant que ton avocate échangeait des politesses, tu avais presque eu envie de lui arracher le téléphone des mains afin de raccrocher pour elle, mais tu te retins. Pour changer. Les mots que te lança Joséphine, te firent très légèrement rire. " C'est justement parce que je ne peux pas le faire, que je le fais. Tu devrais le savoir depuis le temps. " En vérité, tu étais juste du genre ultra-contrariant. Tu aimais braver les interdits, quelques soient les conséquences. Tu disais souvent que cela apportait un peu de piment à ta vie. Alors que ton avocate te proposait un verre, tu étendis tes jambes sous son bureau, alors que tes épaules se haussaient légèrement. " Tu peux. Je pense qu'un truc fort, serait la bienvenue. Tu dois sûrement avoir ça, planqué quelque part dans ton bureau ? " Tu n'étais pas dupe. Tu savais que la jeune femme recevait des personnes hautes placées, ce qui induisait qu'elle devait avoir de l'alcool quelque part. Voyant son petit sourire au coin de ses lèvres, tu te mis à râler. " Arrête de sourire Josy. L'heure est grave. Vraiment grave. J'ai l'impression que je vais devenir fou. C'est idiot mais ... Tu es la seule personne vers qui je peux me tourner. " Passant tes mains dans tes cheveux afin de tirer un peu dessus, ce qui traduisait totalement cette impression de folie, tu les laissas glisser le long de ton visage, avant de les poser sur tes jambes. " Pourquoi les femmes sont-elles si compliquées ? Comment elles peuvent prétendre vouloir connaître quelqu'un et lui balancer qu'elles le détestent lorsque les choses ne vont pas dans leur sens ? Putain. " Parlais-tu de ce qui s'était passé entre ta styliste et toi ? Tout à fait. " Cette nana va me rendre fou, si ça continue ... " Ne l'étais-tu déjà pas ? Fou ? Fou d'elle ? Certainement pas ! Ou ... Peut-être que si, finalement.

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Yeux qui roulent vers le plafond, l'air de lui dire qu'évidemment, je sais qu'il n'en fera qu'à sa tête, par pur esprit de contradiction. J'apprécie autant ce trait de caractère qu'il ne m'agace. À sa demande, je me lève et fais coulisser la porte d'un armoire dissimulée. Légèrement à l'écart de la quantité de dossiers papier, se distingue un bar improvisé. Je sélectionne un vieux rhum ambré ainsi qu'un bourbon aux saveurs poivrées que j'installe sur la table tout en écoutant mon invité surprise. - Tu connais mon goût pour l'obéissance. Je ne voudrais pas te vexer. Je le taquine par habitude, mais mon sourire s'efface bien vite au profit d'une expression concernée. Derrière l'excès de démonstration, je distingue une peine bien réelle. D'un mouvement de la main, je l'invite à choisir sa bouteille puis entreprends de nous servir. Je m'abstiens de le détromper dans sa critique des complications féminines, me gardant de partager mon avis. Je le laisse aller au bout de son explication, saisissant au vol les informations qu'il laisse s'échapper. J'en déduis qu'il s'est senti rejeté alors qu'il essayait de se défaire de sa carapace. Je fais glisser un verre plein en sa direction. - Je n'ai pas la moindre idée de qui tu parles, mais si cette femme te fait perdre la raison, je gage qu'elle doit être spéciale. Ma main traverse la surface lisse du bureau pour rejoindre la sienne. Je la presse une seconde, dans un geste de soutien, avant de la laisser pour appuyer sur la liaison téléphonique directe avec ma secrétaire. - Jessica ? J'ai un imprévu. Prévenez Jenkins que je suis contrainte de décaler notre entrevue. Je raccroche instantanément. Ce vieux bougre pourra tempêter tant qu'il voudra, cela ne me laissera qu'une occasion de plus pour réaménager nos rapports en ma faveur. Mon regard se repose sur mon ami. - Tu crois qu'elle pensait sincèrement ce qu'elle t'a dit ?

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Feat Mélohé Moon & @Josephine Beckett

Tu savais que l’alcool t’était en partie proscrit, dû aux médicaments que tu prenais quotidiennement pour ta maladie. Pourtant, aujourd’hui, tu avais simplement décidé d’envoyer valser les recommandations de tes médecins. Aujourd’hui, tu avais cruellement besoin d’un verre. Ou peut-être de deux. Toute cette histoire avec Cami, te contrariait. Bien plus que tu ne l’imaginais, alors au diable cette fichue maladie. Tu aurais bien le temps de regretter lorsque tu te retrouverais la tête dans la cuvette des toilettes ou allongé comme un cachalot échoué sur ton lit. Ton regard suivit les mouvements de ton avocate, qui ressortit de son bar clandestin avec deux bouteilles. Du rhum et du bourdon. Définitivement, Joséphine était de loin, la plus cool des avocates qu’il t’avait été données de rencontrer jusqu’ici. Esquissant un mini-sourire à ses mots, tu ne pus t’empêcher de marmonner d’une voix à peine audible ... « Ce n’est pas pour rien, si tu es la nana que je préfère le plus. » En vérité, ce n’était pas le côté obéissant de Joséphine qui t’avait attiré. Si ses courbes avaient d’abord attiré ton regard curieux, sa façon d’être avec toi et sa franchise légendaire, avaient largement pris le dessus sur ses attributs, que tu ne manquais jamais de reluquer sans aucune retenue, soit-dit en passant. Tu appréciais sa compagnie et tu savais qu’avec elle, tu pouvais parler de tout, sans avoir peur qu’elle ne le répète aux premiers venus, secret professionnel oblige. Même de ton état de santé, puisque c’était elle qui s’occupait des transactions avec l’hôpital dans lequel, tu te faisais soigner. Après avoir jeté ton dévolu sur le bourbon, tu attrapas le verre que Joséphine venait de faire glisser en ta direction, la remerciant au passage. Posant le verre entre tes lèvres afin de les humecter du goût de cette alcool de très bon coup, tu faillis t’étrangler avec ta salive, en entendant les paroles de Joséphine. Levant les yeux au plafond alors que tu t’affalais toujours un peu plus dans le fauteuil dans lequel tu étais, tu posas le verre sur le bureau, croisant la main de ton amie sur la tienne, quelques instants au passage. « Elle n’est pas spéciale. Elle a juste le chic et le don pour utiliser les mots qui me feront vriller. Elle ne comprend rien et ça me rend complètement dingue. » Croisant tes bras contre ton torse, tu gonflas quelques instants tes joues, avant de soupirer longuement. « Je peux avoir toutes les nanas que je veux ... Pourquoi je m’en-tête avec elle ? Je dois être Maso. » Laissant ton avocate passer son appel à sa secrétaire, tu ne pus t’empêcher de parler en même temps, alors qu’elle était toujours en ligne. « Et file mon numéro à Jessica ! Elle est tellement charmante qu’en arrivant, je me serai cru au paradis ! Ton cabinet est définitivement une mine d’or ! » Impossible ? Oui, tu l’étais et tu ne t’en étais jamais caché. Bien au contraire. Revenant à votre sujet de discussion, tu fis mine de réfléchir quelques instants. « Je pense que oui. Pourquoi l’aurait-elle dit sinon ? » Posant ton regard sur ton amie, tu te relevas de ton fauteuil afin de t’accouder sur son bureau. « Ça t’arrive souvent de dire des choses que tu ne penses pas, toi ? » Connaissant déjà la réponse à ta question, tu te mis à répondre à sa place ... « Bien sûr que non. Tu sais, ce qui est le pire dans l’histoire ? C’est qu’elle ose me nexter comme si j’étais un vieux string usagé. Je vais profiter de ma soirée ... C’est quoi ça ? Et quelle soirée ! Elle s’est défoncée. Elle a cru qu’elle pouvait me balancer à sa guise ? Sans qu’on aie le temps de s’expliquer ? Simplement parce qu’elle pense avoir raison ? Va-y. Je ne veux plus en entendre parler. » Finis-tu par dire, alors que tu n’en pensais pas un traitre mot ...

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Moon Mélohé ☽ Every day, every night, I can feel you. I know I'm going to fall, but I want you. You took away my reason. I'm going crazy. When I smell your scent, I'm addicted. When you touch me, my whole body reacts. I don't care if I'm hurt, because you're my one and only. ...

Patiemment, j'écoute. Je me contente d'esquisser des sourires énigmatiques en l'entendant sur cette jeune femme absolument pas spéciale qui lui fait perdre la tête. Je n'ai que trop conscience de ce qu'il est en train de faire. Mélohé oscille entre le rejet et l'attirance, incapable de faire un pas en avant sans en faire deux en arrière pour se protéger. Preuve en est lorsqu'il me demande le numéro de Jessica. Mes sourcils se froncent, j'affiche une mine beaucoup plus sévère pour riposter. - Hors de question que tu couches avec ma secrétaire. Tu vas lui briser le cœur, ce qui va la rendre moins efficace. As-tu conscience d'à quel point il est difficile de trouver des personnes compétentes ? Le tancer ne l'empêchera certainement pas de mener son projet à bout. Il n'aura qu'à lui donner lui-même son numéro de téléphone. Je ne participerais pas à ce petit manège. Jessica est une perle, en la matière. Elle est consciencieuse, rigoureuse, et ne trompe jamais quand il s'agit de m'apporter un café odieusement sucré pour que je tienne le coup. Elle est l'ombre qui facilite ma vie professionnelle. La saveur de la gorgée de bourbon me réchauffe le palais. Je préfère changer de sujet pour en revenir à cette mystérieuse jeune femme. Je hausse les sourcils quand il me demande s'il m'arrive de mentir. Mélohé me connaît suffisamment pour savoir qu'en dehors de contextes bien défini, je n'ai pas besoin de ça. Je me contente, en réalité, de laisser l'autre penser. Si je ne mens pas, je n'en manipule pas moins les autres quand cela m'est nécessaire. Un sourire, un compliment judicieusement offert, une caresse sur le bras, je me sers d'une multitude de détail pour construire une image qui sert mes intérêts. Néanmoins, au sein de mes relations plus personnelles, j'évite d'user de ces stratagèmes, préférant voir dans l'honnêteté la capacité à penser ce que l'on dit plutôt que dire systématiquement ce que l'on pense.

De toutes façons, ce n'est clairement pas de moi qu'il s'agit aujourd'hui. - Mel... Tu sais que je t'adore. Douce caresse pour apaiser ses craintes latentes, ses angoisses dévorantes. Un accent de sincérité se loge pourtant dans le creux de ma voix. L'affection que je lui porte tire peut-être ses racines d'une certaine ressemblance dans nos comportements, mais elle n'en est pas moins réelle. Je l'observe, tranquillement, mon verre entre les mains. - Essayons de prendre le problème dans l'autre sens. Du point de vue de cette insupportable femme pas du tout spéciale. Je ne peux pas m'empêcher de sourire face à l'ironie de mes propres termes. Aucun jugement ne se lit chez moi. Il n'y a que cette tendresse un peu taquine. - Qu'est ce qui pourrait expliquer, rationnellement, qu'elle agisse de cette façon ? Je ne suis pas certaine qu'il emprunte de bon gré le chemin que je lui dessine. Alors, je m'empresse de préciser. - Quand les gens se sentent blessés ou qu'ils ont peur, il est courant qu'ils adoptent plusieurs comportements : l'hostilité, l'agressivité, ou la fuite. Ce sont des mécanismes de défense fréquents.