T'aimerais tellement pouvoir le suivre, en vrai. Ce serait plus facile de faire tes valises à toi aussi et de sauter sur le même avion, pour t'enfuir à l'autre bout du monde avec lui. Ça te ferait vraiment plaisir de pouvoir t'éloigner de tous tes problèmes, mais ce n'est pas vraiment ça, la vraie vie. Tu souris tendrement à Mélohé qui te dit qu'il t'aurait pris en première avec lui dans l'avion, au lieu de te jeter avec les autres bagages. Il va te manquer, celui qui part pendant plus longtemps que la durée de vie actuelle de votre couple. Deux valises pour moi, c'était beaucoup trop ! Pour toi, ça me semble raisonnable... 28 jours, c'est beaucoup plus que 2 jours. T'hoches la tête. C'est vrai qu'il peut s'acheter de nouveaux fringues si besoin. Tu l'aides à ranger des affaires dans ses valises et reviens le capturer entre tes deux bras, en lui demandant s'il a déjà pensé à ses sous-vêtements. Bon, d'accord. Tu réponds, d'un ton déçu. Il se retourne pour découvrir que tu portes un sourire en réalité, il ne peut pas te décevoir pour aussi peu. À son offre, tu hoches la tête et pince les lèvres, avant d'être poussée jusqu'à la chambre. Le soucis, c'est qu'en dormant, vous ne profitez pas vraiment des dernières heures qu'il vous reste. En le voyant courir jusqu'au lit pour sauter dedans, tu ne peux t'empêcher de rire un peu et de prendre la décision d'arrêter de bouder. En boudant, tu ne profites pas non-plus du temps qu'il te reste avec lui, vous avez tous les deux eu la preuve cette semaine. Heureusement ! Tu serais en manque de sexe, je serais offusquée... mais ravis de remédier à la situation ! Tu ris de nouveau en allant le rejoindre, puis ouvre les bras en sautant sur lui. T'es coincé sous moi d'une façon ou d'une autre, j'suis désolée. Allongée sur lui, tu t'assures de mettre tout ton poids pour qu'il ne puisse pas se débattre facilement. Puis, tu l'attaques d'une armée de bisous avant de tout simplement faire la morte sur son corps. On est bien comme ça. Tu m'excuses si j'me met à baver hein? Tu te grattes vite-fait le bout du nez avant de reposer ta tête contre son torse, la bouche grande ouverte, pour ne pas être trop dramatique. M'enfin tu m'as bien trouvé mignonne d'avoir vomis dans une poubelle, si ça s'trouve tu me trouves ultra sexy quand je dors et qu'je bave. Tu vibres de rire, incapable de rester sérieuse plus de deux secondes.

C'est dingue de penser qu'il s'en va déjà à l'autre bout du monde, alors que tu n'as eu que très peu de temps pour profiter de lui depuis qu'il est ton petit-ami... mais malgré le fait que ça te rendes triste, il y a aussi une part de toi qui ne peut s'empêcher de penser à la chance que tu as. Depuis l'adolescence, il t'a toujours manqué parce qu'il n'était pas dans ta vie et maintenant, parce qu'il y est. Tu souris quand il te coince dans ses bras et te répond que tu ne peux plus bouger avec lui, puis tu profites de votre position pour l'attaquer d'amour. Une fois la tête sur son torse, il te donne la permission de lui baver dessus, râle un peu sur l'épisode du vomis et tu te remet à vibrer de rire. Toi. Tu me trouves tout le temps belle, n'essaie pas de me mentir Moon Mélohé ! Je ne vais même pas te croire de toute façon. Il t'envoie sur le côté et ta première réaction est de froncer les sourcils et bouder... mais il le fait afin de monter sur toi à son tour et couvre ton cou de baisers. Frissons. Il ne cesse de te surprendre. D'ailleurs, ses mots t'enlève toute envie de rire désormais. Est-ce qu'il a vraiment craqué pour toi, ce soir-là ? Avant ça, vous étiez toujours en guerre, vous étiez toujours en train de vous taper sur les nerfs. Il lui a suffit que d'une seule soirée de faiblesse, pour qu'il puisse voir la fille qui se cache derrière sa voisine un peu chiante. Hm... Je crois avoir capté, mais j'suis pas sûre... Il se redresse, tout en restant suspendus au-dessus de toi. Tu le taquines, t'as bien compris de quel moment il faisait référence, bien que tu ne sois pas certaine de ce qu'il veut dire par la poubelle qui confirme que tu n'es pas comme les autres. Son sourire réapparait et tu l'imites inconsciemment, en écoutant sa demande. Finalement, t'as peut-être compris ce qu'il voulait dire précédemment. Le fait de s'occuper de quelqu'un d'autre que lui-même, doit être spécial à ses yeux, puisqu'il t'empêche de répéter l'histoire avec un autre que lui. Si non... pas de baisers dans ton cou, ni sur ta joue et ni de baisers brûlants sur tes lèvres. Tu fonds littéralement en accueillant sa bouche sur la tienne, puis remonte tes mains à sa chevelure pour y glisser amoureusement tes dactyles. T'as raison, j'veux pas qu'on me prive de rien. Tu murmures, sans aucune envie de le taquiner, pour une fois. T'as pas le temps, de toute façon. Il ne vous reste plus qu'une seule nuit ensemble, et encore... Cette nuit va sans doute bientôt s'achever, puisqu'il doit partir tôt. Vous vous caressez les cheveux, tout seuls, dans cette chambre beaucoup trop grande pour deux âmes qui ne veulent qu'en former qu'une seule. Il te dit des mots que tu ne pourras oublier, pendant que ses mains explorent la peau douce sous son hoodie que tu portes. Tes lèvres pincées courbent vers le haut, puis tu descends tes mains au bas de ton chandail pour l'aider à le faire remonter. I'm yours. Tu lui réponds aussi en anglais, une fois le hoodie parterre et ton dos de nouveau allongé sur le matelas. Tu te redresses cependant pour revenir coller tes lèvres aux siennes, en une parfaite osmose. Après avoir profité du baiser et rien que du baiser pendant quelques secondes, tes mains continuent leur chemin à son propre haut, pour lui enlever aussi. Arrêtons de parler, maintenant. Tu lui souffles, en faisant passer ton regard de son œil au deuxième. T'attends qu'il comprenne où tu veuilles en venir, avant de continuer à le déshabiller.