Forum ouvert le 28/03/2021 0 ligne RP demandé 500 mots et moins encouragé 1 RP par 4 semaines 2e compte dès la validation du premier RPG dans une ville sud-coréenne (Séoul) Personnages criminels limités Messagerie instantanée (SMS entre personnages IG) via ForumActif Messenger Serveur Discord
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Tu tournes en rond. Ça fait au moins dix minutes que tu tournes en rond. Tu vas et tu viens, jouant avec tes mains, nerveusement. Tu tournes en rond. Tu fou quoi au juste, hein Seo Jun ? Tu n'aurais pas été fichu de le dire toi-même, si quelqu'un t'avais posé la question. En même temps, si quelqu'un se trouvait actuellement avec toi, la première chose qu'il penserait, c'est que tu as l'air d'un con, donc ça serait vite régler. Mais blague à part. Qu'est-ce que tu crois que tu es en train de faire, Jun ? Penses-tu qu'hésiter fera avancer les choses ? Hmm? Non... Assurément que non. Mais tu es perdu, totalement perdu. Tu as causé la situation dans laquelle tu te trouves, mais tu es perdu. Tu hésites, inlassablement. T'as peur. Peur de quoi ? Simplement de toi. De toi-même. Tu as peur de toi-même, car tu ne sais pas ce que tu es capable de faire. Tu ne sais pas si tu ne vas pas chambouler toute ta vie entière, en allant le retrouver. Et as-tu réellement envie de ça ? Tu n'aurais su le dire, ça aussi. La seule chose dont tu étais certain, dans ce bazar ambulant qu'était ta vie ces derniers temps, et malgré tes doutes actuels... C'est que tu voulais y aller. Dans ton for intérieur, tu sais que tu veux y aller. T'as beau faire genre, faire celui qui ne veut pas se laisser entraîner... Tu sais que tu veux aller le retrouver. Tu sais qu'il t'attire, aussi étonnant et incongru que ce soit. Tu sais que tu ne penses qu'à lui depuis des jours. Tes sentiments sont réels. Il t'a fallu pas mal de temps pour le réaliser, mais ils le sont. C'est bien pour ça que t'as piqué son numéro de portable d'ailleurs. T'en es conscients. Tu veux ne plus être juste son docteur, tu veux t'en approcher encore... T'approcher de la flamme jusqu'à ce qu'elle consume ton corps. Quittes à en subir les conséquences.
Tu secoues la tête. Pourquoi tu trouves le moyen d'hésiter encore, après t'être sortis à toi-même autant d'arguments ? C'est tellement stupide que s'en est risible. TU es stupide. Et en plus, tu perds du temps. Il ne faut pas oublier qu'à la base, Eden se sent mal, et c'est pour ça qu'il a accepté que tu t'amènes chez lui. Bizarrement, tu remettre à penser à ça suffit à te faire te bouger le cul, et enfin agir. Prenant ce qu'il te faut au cas où, c'est-à-dire ta mallette de médecin, tu mets de coté tes pensées perturbées, et tu enfiles ta veste, filant jusqu'à ta grosse berline pour ensuite te diriger vers son quartier. Il te faut rouler un moment, l'endroit n'est pas la porte à côté, mais tu finis par arriver. Tu galères à trouver une place, l'endroit ayant l'air assez bondé, mais une fois posé, tu te diriges vers l'entrée de l'immeuble que t'as indiqué Eden à une allure assez vive. T'as trop traîné. Comme prévu, au pied de l'immeuble, un garde t'interpelle et te demande le mot de passe. " 1812 ", que tu lui dis, d'une voix assez faible, un poil intimidé. Le code ne t'interpellant pas plus que ça, vu que t'es plutôt à l'ouest, tu prends directement l'ascenseur et tu sélectionnes le dernier étage. L'ascension étant assez longue, tu attrapes ton téléphone pour passer le temps... Mais la simple vision de ton écran de verrouillage te fou la boule au ventre. Elle et toi. Petit couple parfait en apparence. Ugh. C'est trop. Tu décides de couper ton téléphone, t'as pas envie de retomber là-dessus, pas maintenant. Pas en étant ici. L'appareil glissé dans ta poche arrière, tu soupires longuement, et tu observes les chiffres défilés sur l'ascenseur. Enfin, tu touches au but. Bientôt, la sonnerie retentit, et toi, tu quittes les lieux, tombant presque directement sur la porte de l'appartement d'Eden. Hésitant un peu, tu finis par sonner, et patienter. Patienter cinq minutes, puis dix... Pour finalement actionner la poigne de la porte et te rendre compte que cette dernière est ouverte. Étonner, tu t'engouffres à l'intérieur, lâchant un " Eden...? C'est Seo Jun! " pour te donner bonne conscience, et t'approches de ce que tu crois être le salon. C'est tellement immense que tu pourrais te perdre. Finalement, tu tombes sur le jeune homme, sur son canapé, allongé de tout son long et ton premier réflexe, c'est de t'inquiéter et de te précipiter vers lui. " Eden...? " T'agenouillant près de lui, tu constates rapidement qu'il respire... Ceci étant dit, tu n'as même pas besoin de le toucher pour voir qu'il a l'air fiévreux. Ni une ni deux, tu décides de défaire sa chemise entièrement pour pouvoir écouter son rythme cardiaque, peinant un poil à ne pas être perturbé par cette vision de lui, on ne va pas se mentir. Pathétique jusqu'au bout. Le stéthoscope sur les oreilles, tu fermes les yeux pour te concentrer un minimum... Sauf que le froid de ton instrument semble avoir été suffisant pour réveiller ta belle au bois dormant.
Tu ne sais pas pourquoi tu lui as dis ça, par message. Pourquoi tu as été aussi bête pour lui passer le digicode de ton penthouse. Assis sur le canapé, tu passes une main dans tes cheveux, humides à cause des bouffées de chaleur qui te font suer à grosses gouttes. Tu n'as pas menti lorsque tu lui as dis que tu ne te sentais pas bien, mais tu as exagéré. Parce qu'au fond de toi tu as envie de le voir. De ressentir sa présence et de ne pas te sentir seul pour cette nuit particulière. La dernière nuit de 2021. Il est ton docteur, tu es son patient. Qui plus es une grande célébrité. Et pourtant, il semblerait que l'amour a décidé de tout foutre en l'air. Tout est flou dans ta tête. Même si tu sais que tu ressens quelque chose pour lui, tu en es effrayé. Tu n'as jamais eu de relations amoureuses. Encore moins avec un homme. Et clairement ça ne t'enchante pas plus qu'autre chose. Toutes tes pensées s'emmêlent et ça ne t'aide pas à te sentir mieux. Tu finis donc par poser ton portable sur la table, et tu t'allonges sur le canapé, soupirant un coup. Le temps passe, et personne ne vient. Il ne viendra pas. Le docteur Hwan est fiancé. Tout comme tu l'es, mais lui, il a des sentiments pour la jeune femme. Tout le contraire de toi qui n'a jamais connu ta "promise".
Tu ne t'en es pas rendu compte, mais tu t'es endormi comme une enclume. La fatigue et la fièvre t'ayant bien aidé. Tu n'entends rien de ce qui t'entoure, et ton ventre se gonfle au rythme irrégulier de ta respiration. Ce n'est qu'en sentant quelque chose de froid se poser sur ta peau nu que tu... Nu ? Tu ouvres les yeux, avant de tomber sur la tête d'un homme. Sur le coup tu te redresses vivement, apeuré, ton cœur s'emballant comme jamais. Mais tu te reprends un peu en voyant que ce n'est que Seojun qui est là, avec son stéthoscope. Et toi, assis devant lui, débraillé. Tes joues deviennent cramoisies et tu clignes des yeux, croisant tes bras contre ton torse. " T-t-tu fais quoi ? Me touche pas ! " que tu dis alors que c'est toi-même qui l'a appelé pour qu'il vienne s'occuper de toi. T'es trop buté Eden, c'est tout. T'es trop con. T'es trop nul. Tes yeux le transcendent, le dévisage, un peu trop d'ailleurs. Il est beau vêtu ainsi. En même temps, c'est le réveillon du jour de l'an. Dire qu'il appartient à une femme te déplaît, mais tu fais comme si de rien était et te mord la lèvre, baissant lentement les yeux. " Je vais bien... "
Pour un homme de science, on peut dire que tu n'a décidément aucune jugeote dans ton gros crâne. T'es stupide. Réellement. T'as un pois chiche à la place du cerveau, la matière grise est absente. D'où est-ce que tu entres comme ça, chez quelqu'un, alors qu'il est possiblement absent, vu qu'il ne répond pas ? Ok, ça aurait été stupide qu'il ne soit pas là puisqu'il t'a dit de venir... Mais tout de même. Imaginez le tableau. Un médecin s'introduit pas effraction dans le penthouse de son patient célèbre... Une honte. Une humiliation. Et là, en plus de perdre ta fiancé d'office, tu perdrais absolument tout. Rien que d'imaginer un tel scénario, tu sens un frisson parcourir ton corps. T'aurais tout gagné si une telle chose arrivait. Mais là n'est pas la question. Paniqué face à la non-réaction d'Eden face à tes appels et face à la situation qui se profilait devant toi, tu ne réfléchis pas t'empresses de le débarrasser de sa chemise, afin de pouvoir écouter les battements de son cœur. Sauf que, non seulement, il n'est pas dans les vapes, mais en plus de ça, il réagit assez violemment, prenant tes gestes pour une pure et simple agression. Apeuré par sa réaction si vive et inattendue, tu te casses la figure, tombant sur tes fesses, juste à côté du canapé, ta tête heurtant quelque chose que tu ne vois pas, t'arrachant un petit gémissement de douleur. Malgré la confusion, tu arrives à décrocher quelques mots immédiatement. " P-pardon! Excuse moi, je... J'ai cru que tu étais inconscient ! Tu avais l'air mal, je me suis inquiété... J-j'ai juste voulus... " Tu te sens con. Tellement con. Con et possiblement blessé maintenant. Pire que tout. Ta main va par réflexe se poser à l'arrière de ta tête, puis revient devant tes yeux. Pas de sang, déjà ça. Quel putain de boulet décidément. " Arrête de dire n'importe quoi, tu es fiévreux... Il faut... " Tu commences, tentant de te relever, mais nope... Tu te vautres aussitôt. T'es maudit, c'est pas possible autrement.
Tu ne t'attendais pas à le voir aussi près de toi. Chez toi. Enfin... Si. Tu lui avais dit de venir. Mais bon. Tu ne pensais pas qu'il allait vraiment le faire. Et maintenant tu te retrouves avec un docteur qui s'est blessé à la tête en tombant en arrière. Rapidement tu te sens coupable et te redresse comme tu peux, malgré la fièvre qui te fait tourner la tête. Tu ne lui réponds pas et te relève sur tes jambes pour te diriger vers ta salle de bain, là où tu attrapes ta trousse de soin. Et enfin, tu reviens vers le plus âgé, ton visage trahissant l'inquiétude. Se cogner la tête peut être grave. T'es pas aussi con que tu le penses. Tu l'aides donc à s'asseoir sur le canapé et fait de même en s'installant à ses côtés, dans un silence presque glacial. Tu ne sais pas trop quoi dire en plus de ça. Tu t'occupes juste de lui, comme tu peux. Lui faisant tourner légèrement la tête, tu glisses une main dans ses cheveux pour voir s'il y a une bosse. Et.... Oui y en a une petite. Tu soupires alors et vient prendre la petite poche de glace que tu as pu aussi préparé pour venir la déposé contre le bobo. Et ton regard se plante enfin dans le sien. « Tu devrais faire attention. Qui s'occupera de moi si tu es en arrêt de travail ? » Tu hausses un sourcil et hausse les épaules. « Ji-Woo sûrement. Comme la dernière fois. » Tu le laisses tenir la poche de glace et range le tout, laissant de côté au cas où il y aurait besoin d'autre chose. Toi, tu finis par te caler de nouveau au fond du canapé, un peu perturbé. Tu es ici en tête-à-tête avec Seojun. Tu as chaud avec la fièvre mais là. C'est pire. Ta chemise est pourtant bien ouverte.
Bravo. Applaudissements. Que tout le monde applaudisse comme il se doit le mec le moins doué de la planète toute entière. Non ? Personne ? Oh, laissez tomber. Ça n'en vaux même pas la peine. Franchement, sur ce coup-là, t'as vraiment, mais alors vraiment pas assuré. Tu ne t'ai probablement jamais sentis aussi stupide et humilié de toute ta vie. Jamais. Il est beau le docteur qui vient aider son patient en difficultés. Au final, c'est le patient qui doit ramasser son docteur à la petite cuillère. On aura tout vu. Mais bref. Encore sonné, tu vois quand même Eden disparaître dans la salle de bain, pour revenir quelques instants plus tard, une trousse de soin dans les mains. C'est bien ça donc, c'est au patient de soigné son docteur... Pathétique. Sans un mot, tu laisses faire, appréciant bien trop et malgré toi toutes les attentions qu'il pouvait avoir envers toi. C'est pas bien de te faire des films Jun... Et encore moins quand tu réalises à quel point c'est déplacé. Restant silencieux, tu l'observes, ignorant comme tu peux tes douleurs crâniennes pour te concentrer un minimum. Au vu de tes propres symptômes, tu savais que ce n'était rien de plus qu'une méchante bosse... Mais te faire soigné par Eden avait un côté beaucoup trop plaisant. Tu soupires à ses mots. Il est tellement froid avec toi. Un vrai glaçon. " Je ne finirais pas en arrêt maladie... Il me faut plus qu'une simple bosse pour m'empêcher de travailler. Et je sais que tu es perdu sans moi. " Tu glisses, souriant légèrement. Bien sûr, tu plaisantes. Tu ne sais même pas ce que pense réellement Eden de toi, et tu te permets ce genre de plaisanterie... Décidément, tu es complètement déconnecté de la réalité. En une fraction de seconde, ton sourire s'enfuit et ton regard se durcit. C'est quoi cette histoire ? Pourquoi il parle de Jiwoo ? Non. Pas question qu'un autre le suive, c'est hors option. " Jiwoo hein ?... Et tu préférerais que ce soit lui qui te suive peut-être ? " tu dis, un peu las. Clairement, c'est ta jalousie qui parle là... Et elle n'est pas subtile. Soupirant légèrement, tu portes ton regard sur ta montre qui affiche déjà quasiment minuit. T'as du mal à croire que la soirée se soit déroulée si rapidement. L'année touche à sa fin, et toi, on ne peut pas dire que tu commences la nouvelle en beauté. Ça, non.
Il lui en faut plus peut-être, mais actuellement c'est toi-même qui le soigne alors que c'est toi qui en a le plus besoin actuellement. « Je souffre docteur. Occupez-vous de moi au lieu de dire des bêtises. » Tu dis en faisant exprès de le vouvoyer. Et tu le regardes ensuite avec des yeux ronds comme des billes quand il semble jaloux. Oui tu as parlé de Jiwoo. Le docteur qui prend soin de toi quand Seojun est absent ou juste occupé ailleurs. Tu ne vas pas attendre des plombs et risqué d'être encore plus mal juste pour lui. Et clairement Jiwoo est aussi un bon médecin. Rien à redire. A part qu'il est tout aussi guimauve et gentil avec toi. Ça te gêne toujours autant toi qui n'a pas l'habitude d'être bien traité. « Pourquoi tu réagis ainsi ? Ça te fait chier de savoir qu'une autre personne s'occupe de moi ? » Qui plus est un autre docteur qui a du charme. Ouais non... Évite d'entrer sur ce terrain, déjà que Seojun te met dans tous tes états. « Il est doué. Aux petits oignons avec moi. » Tu l'observes avec attention, et voit qu'il fixe s montre. Sûrement qu'il est bientôt minuit alors. Tu te mordilles la lèvre et le regarde de nouveau, la chaleur augmentant considérablement. « Il fait chaud non... ? J'ai du mal à respirer... » Non. T'es juste amoureux ducon. Avec lenteur, tu secoues doucement ta chemise et la déboutonne de nouveau. Tu l'avais refermée avant mais là c'est pas possible.
" Laissez moi deux minutes, le temps de récupérer de la bosse que vous m'avez infliger, et je m'occupe de votre cas monsieur le malade. " tu dis, entrant dans son jeu, amusé, faisant mine de souffrir réellement en frottant ta bosse que tu t'es toi-même infligé, comme le gros gogol que tu es. Pinçant ta lèvre inférieure, tu baisses les yeux, car tu as honte de ta propre réaction. Clairement, t'es jaloux. C'est complètement débile, car en soit, d'un, il ne t'appartient pas et donc ne te dois rien; de deux, il ne va pas rester sans soin quand tu es absent et en séminaire, et de trois,... T'es fiancé non ? Tu sembles beaucoup l'oublier ce soir, alors que tu te trouves en face de cette personne qui te chamboule tant. Tu n'essaies même pas de penser à ta fiancée, car tu sais que si tu commences comme ça, tu vas paniquer, et tu risques de simplement t'enfuir aussi vite que tu es arrivé. Frottant tes yeux une nouvelle fois, tu soupires, agacé. Fiancé ou non, tu restes quelqu'un d'extrêmement jaloux de base... Et Eden, c'est ton crush. " Moi ? N'importe quoi, je m'en fiche. " Tu dis, d'un ton froid qui montre à quel point tu t'en fou, effectivement. " Le docteur Lee est très bien. Très gentil. Trop même. Il est guimauve. " tu sors, alors que toi-même t'es vachement guimauve avec Eden. On se demande pourquoi. Après avoir jeté un coup d'œil à ta montre et constater qu'il était bientôt minuit, tu reportes ton attention sur Eden. Tu te sens mieux, ta tête à arrêter de tourner, alors tu te lèves lentement, et tu t'assois sur le canapé, avec lui. " Laisse-moi t'examiner. Défait ta chemise... " Tu commences, pinçant ta lèvre, en prenant tes affaires sur le côté, et en sortant de nouveau ton stéthoscope, l'accrochant autour de ton cou. Avec lenteur, tu commences, venant prendre son visage entre tes mains pour l'examiner de plus prêt. De ta sacoche, tu sors un thermomètre, thermomètre que tu lui colles dans la bouche, pour prendre sa température. En même temps, tu mets le stétho sur tes oreilles, tu viens le déposer à divers endroits de son torse, pour écouter son cœur. Tu ne sais pas trop comment tu fais pour garder ton sang-froid, parce qu'on ne va pas se mentir, le voir comme ça,... C'est déstabilisant. Tu l'as déjà vu dévêtue, plusieurs fois même, mais au début, ça ne te faisait rien de spécial. Aujourd'hui, c'est bien plus complexe. Cette vision de lui te donne des visions obscènes. Des visions de choses que tu pourrais lui faire... Alors que t'as jamais rien vécut de tel. Bref. Bougeant l'outil sur lui, tu écoutes son cœur, et tu constates qu'il est vraiment rapide. Après cela, tu check le thermomètre. 38. Pas super élevé en soit, mais assez pour se sentir mal. Pinçant de nouveau ta lèvre inférieure par réflexe, sans te rendre compte que ça te rends ultra sexy, tu réfléchis un instant. " Tu as un peu de fièvre, mais rien de bien alarmant. Peut-être un coup de froid. Prends du paracétamol, et reste au chaud. Ca devrait ce calmé. Par contre, ton rythme cardiaque est vraiment très rapide. Bien sûr, la fièvre peut provoquer ça, mais là... " Tu te coupes. Pendant un instant, tu penses que peut-être, c'est to qui le rends nerveux... Mais tu chasses cette idée stupide de ton esprit. " Est-ce que tu es nerveux, Eden ?... " tu demandes, en le fixant, alors que tu n'as pas bougé, et que ton visage est toujours aussi près du siens, à le scruter. Ton esprit s'occupe à réfléchir à l'origine de son mal, mais ton cœur, lui a des envies toutes autres... T'es tellement proche que tu pourrais clairement lui voler un baiser... Mais c'est hors de question. T'es complètement paumé, complètement troublé, si bien que ton regard se trouble. Le bourbier dans lequel tu t'es fourré est semblable à un puit sans fond.
« You're kidding me ? It's not my fault. You fell all alone. » que tu sors, un poil dubitatif. Certes tu aurais pu éviter de te redresser aussi vite mais bon... T'a eu sacrément peur de le voir aussi proche de toi. T'en a encore le rythme cardiaque qui s'emballe. Soupirant un coup, tu fronces du nez en entendant sa réaction plus que surprenante. Oui il est jaloux. Ça se sent. T'es con mais tu sais les symptômes de cette maladie qui touche pas mal de monde sur cette planète. Tu ne pensais tout de même pas qu'il puisse réagir ainsi. Seojun est bientôt marié, à ton plus grand damn. Il devrait s'occuper de sa financée et rien d'autre. C'est pour ça que tu ne comprends pas ce qu'il fait ici. Il t'a dit qu'elle était occupée ailleurs, qu'elle avait eu un problème. Pourquoi ne l'a-t-il pas rejoint ? T'es pas malade au point de voir le tunnel blanc. Du moins pour l'instant c'est sûr. « Don't take that tone if you're jealous then. » Tu te renfrognes sur toi-même, et secoue la tête dans un premier temps. T'es bien avec ta chemise là. Il en a assez vu tu penses. T'es pudique. En dehors de devant les caméras pour les magazines bien évidemment. Pourtant il t'incite de nouveau à le faire et t'es bien obligé. Le visage en feu, tu gardes le thermomètre dans la bouche et tente de ne pas flancher face à lui et son regard qui te met dans tout tes états. Pourquoi ? Pourquoi tu es ainsi avec un homme ? T'es censé être hétéro mon vieux. Reprends-toi. Tu sens que ton palpitant bat de nouveai rapidement. Trop pour que ce soit normal. La froideur du stéthoscope qui se pose sur ton corps te fait frissonner et tu essaies tant bien que mal de garder un souffle régulier. Quand il regarde ta température et se recule quelque peu de toi, ça te calme instantanément. Mais pour combien de temps ? « J-Je dois en avoir dans ma salle de bain. Du paracétamol. » Ta voix part de nouveau en live, quand le visage de ton docteur se rapproche du tien. Ta nervosité augmente soudainement et fait un pique. T'es au bord de l'évanouissement là. T'es pas fait pour être aussi proche de quelqu'un. Surtout de quelqu'un qui te fait tant d'effet. « N-n-non je n'suis pas nerveux. » Menteur. Tu te relèves rapidement. Trop rapidement. Un vertige te prend et tu manques de tomber au sol à ton tour. Tes yeux se ferment instinctivement, attendant la chute. Mais rien ne vient. Tu te sens même léger. En ouvrant les yeux, tu te rends compte que Seojun t'a rattraper de justesse. Tes yeux se plongent dans les siens, alors qu'en arrière-plan, de l'autre côté de ta baie vitrée, explose les feux d'artifice. Il est minuit pile. Et tu es dans les bras de ton prince charmant qui ne devrait pas l'être. Inconsciemment tes lèvres sont aimantées vers les siennes, mais tu te retiens de justesse. Tu ne peux pas. T'es trop effrayé.
" ... Hum. " Tu dis, tu sors, intrigué qu'il se mette à te parler anglais, comme ça. Heureusement pour toi, tu es habitué, car tu y as déjà eu droit par le passé, lors de vos séances à l'hôpital. Qu'est-ce qu'il t'avait dit déjà ? Hum... Qu'il parlait anglais quand il est énervé ? Oui, c'est ça. À cause de sa bouille, tu as tendance à oublier qu'il n'est pas né en Corée et que donc, le Coréen n'est pas sa langue maternelle. Il faut dire qu'il le parle très bien aussi. Enfin, heureusement pour toi que tu parles quasiment couramment anglais, et que tu n'as même pas besoin de réfléchir plus que ça pour comprendre ce qu'il te sort. " I'm not jealous, stop your bullshit. " tu sors, te mordant la langue avec un sourire aux lèvres, entrant dans son jeu. Il ne s'attend peut-être pas à ça, mais justement. Ça ne sera que plus intéressant de voir sa réaction. Mais bref, après ces âneries, tu l'auscultes pendant un moment, afin de voir d'où peut bien provenir son souci, en lutant quasiment tout du long pour ne pas loucher sur ses abdos. T'as un gros problème, mon vieux, un sacré... D'où tu louches sur les abdos d'un mec maintenant ? T'es devenu gay du jour au lendemain ?... Tu te dis, ayant envie de te coller des beignes mentalement. Tu ne sais absolument pas d'où vient cette attirance envers lui, tout ce que tu sais, c'est que ça ne te le fait avec aucun autre homme. Alors quoi, t'es devenu Edensexuel, c'est ça ? Uff... T'es fiancé putain. T'as envie de te pendre haut et court. Qui eut cru qu'un médecin tel que toi finirait dans une telle situation. Affligeant. Ton visage proche du sien, tu l'observes sous tous les angles en réfléchissant, te concentrant sur sa maladie pour ne pas être obsédé par l'envie de lui voler un baiser, tu finis par soupirer. C'est rien de grave, alors pourquoi son cœur est si affolé ? " Je dois en avoir dans la sacoche, attends... " Trop tard. T'as pas le temps de voir le truc venir que tout se met en marche. Alors que tu t'apprêtes à sortir ce qu'il faut de tes affaires, tu le vois se lever et commencer à vouloir filer, sauf qu'au lieu de ça, tu le vois s'effondrer... Et la première chose que tu penses à faire, c'est le rattrapé. Levé en trombes, tu as juste le temps de te précipité sur lui pour l'empêcher de tomber. Tu ne sais pas comment, mais son visage se retrouve tout près du tien, et ça te suffit pour de nouveau te faire vriller. Inconsciemment, tes lèvres s'approchent des siennes, yeux à demi-clos... Plus rien n'existe autour de vous. Plus rien n'a d'importance. Il n'y a plus ni fiancée, ni quoi que ce soit d'autre. Il n'y a que lui. Lui et cette attraction surnaturelle qui te pousse à agir. Main glissée dans sa nuque, l'autre le retenant toujours, tu approches encore et encore, comme parti dans un autre monde, et là... Tu plaques tes lèvres contre celles de ton patient. Purement et simplement. Tu les plaques et par la même occasion, tu le prends contre toi, tu le serres doucement. Tu n'as même pas vu le feu d'artifice derrière vous... À cause du feu d'artifice qui a lieu dans ton ventre actuellement.
Tu te retiens de rire nerveusement. « I don't believe you. » Il est jaloux point barre. Et y a de quoi. C'est vrai que Jiwoo est aussi pas mal dans son genre. Non... Il faut arrêter de penser ça. Ça n'est pas normal pour un patient de voir son docteur pour quelqu'un d'autre. Chamboulé, tu essaies de faire tout pour cacher ton embarras et ta nervosité face à Seojun. Mais ce dernier est obligé de dégainer son stéthoscope et donc d'écouter les battements de ton palpitant qui ne veut pas se calmer. Son diagnostic fait, tu essaies de remettre tes idées dans l'ordre. Ouais tu as de quoi diminuer la fièvre dans ton placard. Mais ton docteur souhaite te devancer. Tu te lèves donc trop rapidement et c'est là où c'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase. Il t'attrape, comme le pire cliché de toutes les séries que tu as pu regarder avant ça. Yeux dans les yeux, comme si rien d'autre n'existait. Ce serait mentir de dire que tu n'as pas envie de l'embrasser oui. Mais tu ne peux pas. C'est bien au-delà de tes pouvoirs. T'es bloqué. Figé. Tout ce que vous voulez. Jusqu'à ce que tu sentes les lèvres du plus vieux se plaquer contre les tiennes. Yeux écarquillés tu as du mal à comprendre ce qu'il se passe. Il t'embrasse. Il t'embrasse ? Le feu s'embrase dans ton bas ventre et tu deviens cramoisi en quelques secondes seulement. Tu n'oses pas répondre à ce baiser, de toute manière tu ne sais pas y faire. Tu ne sais pas comment, mais tu arrives à le repousser vivement. Pour le fixer de nouveau dans les yeux. « W-What the...hell...? » La fièvre a eu raison de toi. T'es pas dans ton état normal. Tu as adoré ce baiser interdit. Et tu en redemandes, ton corps venant machinalement se caler contre le sien. Ton cerveau prend la peine de se déconnecter et seul ton cœur prend les manettes cette fois-ci. À ton tour, tu approches ta bouche de la sienne, tu viens prendre en otage ses lèvres. Tes yeux se ferment enfin, et les frissons s'emparent de toi alors que maladroitement, tu tentes de lui rendre la pareille. Quelques secondes plus tard, tu recules ton visage et couine peu élégamment. « Doctor... »
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