Disons que t’avais pas prévu de finir ta soirée torché sur un trottoir, ni même ailleurs d’ailleurs. T’étais censé rentrer chez toi et passer une fin de journée normale, mais tu sais pas trop comment tu t’es retrouvé dans un bar en ville. T’es peut-être un peu trop sociable parfois, ça causera ta perte un de ces jours, c’est certain. T’as demandé du feu à un groupe de potes qui trainaient dehors, et puis t’as discuté avec eux, et t’as eu l’impression de les connaitre depuis toujours. Ils t’ont invité à boire un verre, ça s’est transformé en tournée des bars et t’as pas réussi à dire non. Et puis sans t’en rendre compte t’as enchainé les bières, alors que tu sais pertinemment que tu tiens pas très bien l’alcool, mais tant pis. Et puis, ils ont du repartir, tu les a pas retenus parce qu’après tout tu les connais pas, tu te voyais mal leurs tenir la patte encore une heure. Alors t’envoies un message à lior, t’essaye de calmer le jeu parce que tu sais qu’il va te crier dessus. Tu doutes pas de lui une seule seconde, tu sais qu’il va venir, il viens toujours quand t’as besoin de lui. Tu t’assois sur le trottoir en l’attendant, t’es un peu dans le passage mais tant pis. Tu vois pas le temps passer, si bien que c’est quand il dis être devant toi, que tu réalises que c’est vrai. Tu lèves la tête, tu croises son regard, et tu te mets à sourire comme le dernier des imbéciles. Tu te relèves, et tu passes tes bras autour de sa nuque, en te laissant aller contre lui. T’es rassuré de le voir, mais t’as un peu envie de pleurer. « dis moi que tu m’aimes… » que tu murmures, le visage tout près du sien. Il a pas répondu à ton je t’aime, t’aimes pas ça, t’as l’impression qu’il te fait la tête. Tu fais la moue, t’as envie de le secouer mais tu te retiens. « me fait pas la tête li. »

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Tu sais que t’es fichu quand tu croises ce regard que tu connais si bien. Il va crier, tu vas t’en vouloir, mais ça ira mieux demain, normalement. -Min, Je t’aime mais là franchement ta été loin. tu lèves les yeux au ciel en soupirant un peu. T’as rien fait de si grave, pas à tes yeux en tout cas. Tu restes contre lui, tu lui réponds pas parce que tu sais que ça va qu’envenimer la situation, et c’est pas vraiment en ton intérêt pour le moment. Maintenant tu prends ton médoc et on dégage de là, on parlera demain matin. tu suis ses mouvements des yeux, et puis il retire tes bras autour de lui, alors tu secoues la tête, « eh, t’as pas le droit de me refuser un câlin ! ça marche pas comme ça ! » mais trop tard, il est déjà parti. Alors tu boudes, comme un gosse, en murmurant, « et puis j’ai pas besoin de mes médocs, et j’aurais pas envie de parler demain. » tu restes quelques secondes debout comme un imbécile, le temps que ton corps veuille bien se déplacer jusqu’à la voiture, ouvrir la portière et s’étaler sur le siège côté passager. T’as la tête qui tourne, t’as un peu envie de vomir aussi, mais tu veux pas que lior démarre tout de suite, et puis t’as un peu envie de l’embêter aussi. Alors avant qu’il allume le contact, tu te glisses jusqu’à lui, jusqu’à ce que t’atterrisse à califourchon sur ses cuisses. « lior. » tu poses tes mains sur ses deux joues, et tu le force à te regarder, « tout à l’heure je pensais à toi, parce que le mec avec qui j’ai bu va se marier bientôt et hm… j’ai pensé que je veux pas de choux pour le dessert, c’est moche et après… après j’ai pensé à toi en costume et j’ai eu chaud alors j’ai bu une autre bière. Et puis… et puis j’ai envie de t’embrasser mais je pue de la bouche. » tu lui fais sentir ton haleine pour lui prouver que t’as raison.

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Les mains de lior sont sur tes cuisses, ça te fait frissonner plus que de raison, et quand il rigole ton cœur s’emballe. Tu le connais par cœur, il partage ta vie depuis des années, mais à chaque sourire, chaque rire, t’as l’impression de le découvrir une nouvelle fois. T’as les yeux qui pétillent, parce que tu l’aimes tellement fort que c’en ai presque douloureux. « - Min… Tu peux toujours me voir en costume à la maison si tu le souhaites et puis boire avec moi… » « c’était pas prévu… je me suis laissé allé excuse-moi. » Et pour finir, je t’aime comme tu es alors avec ou sans haleine je fais ce que je veux. tu souris encore, tu pourrais l’entendre te dire je t’aime toute ta vie. Tu réponds à son baiser, tu te fait pas prier pour te serrer contre lui, jusqu’à ce que vos deux torses rentrent en collision, et tu le laisses pas partir tout de suite. Tu l’embrasses une seconde fois, moins longtemps, juste assez pour que ça te fasse soupirer d’aise contre ses lèvres. - On rentre …Hum ? t’hoches un peu la tête, et avant de retourner à ta place tu passes juste tes dents contre la fine peau de son cou. Et puis, ce soir je dort avec toi, alors profite pour te faire pardonner, bébé. tu pouffes un peu, en l’abandonnant enfin, et tu te dépêche de t’attacher pour qu’il puisse démarrer.
Sur le chemin, tes yeux sont rivés sur lui, et quiconque te regarderait comprendrait à quel point t’es amoureux. T’essayes même plus de le cacher, tout tes amis savent que tu respires lior, que tu parles de lui tout les jours à qui veut bien t’écouter, tant pis si ça agace. Tu profites des feux rouges pour te pencher contre lui, tu t’accroches, tu cherches n’importe quel contact, tu veux pas le quitter. « tu me portes jusqu’à l’appart ? sil te plait … je suis fatigué. » tu te détaches, et tu glisses ta tête contre ses cuisses, la tête sous le volant, dans une position pas très confortable pour lui faire les yeux doux. « dis oui amour ! j’suis léger en plus ! et t’as des gros bras. » t’étires ta main, pour toucher ses muscles en gigotant un peu.

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-  Aller, sort je te porte… Il craque toujours lior, t’as juste à battre un peu des cils pour obtenir ce que tu veux de lui ; et ce que tu préfères, c’est qu’il agit comme ça qu’avec toi, et tu te sens privilégié. Tu te redresses, peut-être un peu trop vite parce que tu vois la terre tourner un coup. Tu tends les bras pour qu’il puisse t’attraper, tu fais aucun effort, t’es même un peu un poids mort, mais tant pis. Tes bras s’enroulent autour de sa nuque, tes jambes attrapent sa taille, et tu bloques tout tes muscles pour t’accrocher à lui comme si ta vie en dépendait. « merci… » tu souffle, ton visage dans le creux de son cou, tu l’embrasses, tu fais exprès de mordiller sa peau, juste assez pour que ça l’embête. Tu t’arrêtes seulement quand vous arrivez devant votre porte, alors tu plonges ta main dans la poche de ton amoureux, pour trouver les clés, et après plusieurs tentatives t’arrives enfin à les rentrer dans la serrure pendant que tu rigoles comme un idiot. Tu poses un pied au sol, tu claques un peu la porte sans le vouloir, « merde pardon. » t’es juste assez alcoolisé pour être assez à l’aise, t’es un peu bourré mais t’es encore capable de réfléchir correctement, et tu sais ce que tu veux. Tu veux lior. Tu lui laisses pas le temps de filer, tu te rapproche de lui, jusqu’à ce qu’il soit plaqué contre la porte d’entrée, « li’ t’es tellement beau… putain que t’es beau. » tu l’embrasses, t’es collé à ses lèvres, tu soupires d’aise pendant que tu lui retire sa veste. « j’ai trop de chance. » tu lances sa veste sans regarder où elle atterri, tant pis, et t’as chaud tout d’un coup. T’as l’impression que c’est la première fois que tu le touches, t’adores le redécouvrir à chaque fois. « j’ai envie de toi. » t’embrasses sa mâchoire, comme si de rien n’était, et t’attrapes sa main, avant de sautiller jusqu’à votre chambre. Tu te laisse tomber sur le lit, les bras tendus vers lior, et t’agites ses doigts. « déshabille moi bébé ! » qu’il le fasse, et vite.

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