six feet under ( cami — disparue /one shot)
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— 08/05 - 8H30 —
tombée dans une crevasse à quelques mètres du café (east side)

Cette course effréné avec cet enfant cherchant sa mère, cette course effréné qui s’arrête aussi vite qu’elle a commencé, tu n’as pas vu la crevasse causée par le séisme, tu ne l’as pas vu parce que tu regardais en arrière, impossible de détourner le regard de ce café dans lequel tu étais avec tes meilleures amies. De ce café qui avait englouti Winter.
Tu ne l’as pas vu, t’as même pas sentie que sous ton pied il n’y avait plus rien. T’as senti ton corps tomber, sans savoir réellement où. Le vide sous tes pieds, le vide, créer par le sol qui s’écarte. Des morceaux de route qui tombent au fond, et ton corps qui suit, tapant de chaque côté de la paroi, la tête, les bras, les épaules. Puis une nouvelle fois la tête, plus violemment cette fois-ci, pas la tempe, non juste au dessus, en plein dans le lobe pariétal.Perte de connaissance assurée.
Cami n’est plus là, alors forcément quand t’arrives au fond, contre ces plaques de bitume tombées plus tôt, c’est la fracture, tibias péroné, t’as cette chance de ne plus rien ressentir mais la douleur se fera vive quand tu reviendras à toi. T’es pas mal amochée, le choc à l’épaule droite te l’a pas mal déplacée, ta jambe, ton coup sur la tête et toutes ces égratignures et plaies qui sont apparues sur tes bras, tes jambes, ton visage.

T’es tombée et d’autres morceaux de route ont suivi, se sont détachés. Des petits, des plus gros, t’as évité le pire, plusieurs fois, puis y a eu cette plaque là, assez large, grande, qui tombe à l’horizontale, à croire que t’as un ange au dessus de la tête. La plaque est trop grande pour atteindre l’endroit où tu te trouves, elle se coince contre les parois à une trentaine de centimètres au dessus de ta tête, te protégeant alors de tout ce qui pourrait tomber d’autre.
Plusieurs heures se sont écoulées avant que tu reviennes à toi, qui tu réouvre les yeux et te rendes compte de ce qu’il s’est passé, comment, pourquoi. Tu te rends compte de tes douleurs, l’impression que ton corps entier est passé sous un tracteur, ou les autres engins avec le gros rouleaux à l’avant, quelque chose comme ça. Aplati, écrasé, broyé. Telle est la sensation que tu ressens. T’essayes d’appeler mais tu n’as pas de force alors il est bien difficile de crier. Quasi impossible, t’as beau donné tout ce que t’as même à un mètre on ne t’entendrait pas.

La nuit tombe sur San Francisco mais tu ne t’en rend même pas compte, il fait noir depuis longtemps dans ton trou. Qui pensera à regarder dans le trou ? Cette crevasse est-elle encore visible ? Les gravas n’ont-ils pas tout bouché ? Impossible de savoir, il ne reste plus que l’espoir. L’image de Winter qui retourne dans le café qui s’effondre à peine y a-t-elle posé un pied et tu te remets à sangloter. Pourvu qu’ils aient réussi à la sauver. Pourvu que les autres n’aient rien eu. Que YJ a bien pris soin de protéger Lily, que Jason a trouvé Winter. Il le faut, y a pas d’autre issue possible ou imaginable. Pas le droit. Winter retrouvée, tes amies sauvées, c’est tout ce que tu espères, tout ce qui te fait garder espoir. La force en toi grâce à ça.
Puis y a pas qu’aux filles que tu penses non. Y a ton artiste, celui pour lequel tu ressens des choses inexpliquées, inexplicables. rassurée qu’il ne soit pas là, dans ce chaos. Qu’il soit loin d’ici, à l’abri de toute cette catastrophe, pour lui au moins, tu n’as pas besoin de t’inquiéter. T’espères juste une chose, que quand il reviendra, tu seras là.
Tu le seras, sans aucun doute, puis tu le prendras dans tes bras et tu ne le lâcheras plus, plus jamais. c'est sur cette douce pensée que tu t'endors.

— fin de la journée 1 —

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— 09/05 —
deuxième jour passé dans la crevasse

Dans cette crevasse il était difficile de dormir, parce que simplement le confort n’y était pas pourtant, le corps tellement vidée de toute son énergie tu avais sombré, pendant plusieurs heures, au moins cinq, ignorant tout le temps qui s’était écoulé depuis que tu étais tombée, aucun marqueur temporel, rien, pas de lumière, pas de nuit, tout était sombre ici.
Tes pensées allaient toujours en direction des même personnes, tes deux meilleures amies, puis Mélohé, trois personnes devenues les plus importantes ici, alors bien sûr tu espérais que d’autres de tes connaissances n’ait rien non plus, mais eux trois occupaient tout l’espace dans tes pensées. Persuadée que chacun d’entre eux étaient désormais en vie et en sécurité. Pourtant malgré cette force que ces pensées te prodiguaient tu perdais doucement espoir sur ton propre sort. Le temps commençait à être long, les secours avaient sans aucun doute déjà commencé les recherches dans la zone sinistrée, tu n’étais sûrement pas la seule dans cette situation, et si ils avaient trouvé tout les autres ? et si ils les avaient tous trouvés mais pas toi ? Auraient-ils abandonné l’idée ? Avaient-ils annoncé à tes amies la terrible nouvelle ? Si ça se trouve, ils étaient déjà en train de pleurer ta mort. NON. Tu n’es pas morte. Y a quelqu’un là dessous, faut juste venir la chercher, avais-tu eu envie de crier. Mais comment crier quand il est encore difficile de trouver la force de simplement respirer ?
Tu tentes encore de croire que la fin sera heureuse, que le trou n’est pas complètement bouché, qu’un chien renifleur aboiera en passant près de la crevasse, alertera les secours qui viendront enfin te chercher. Alors tu attends, attends les aboiements, mais ils n’arrivent pas. Le temps est long, la trentième heure passée dans ce trou est comptée depuis que tu es tombée, c’est presque la fin, sûrement même. Tu vas mourir ici.

En pensant à ta mort, tu penses surtout aux filles, à Lily, tu te persuades, qu’elle est toujours dans l’état physique dans lequel tu l’as laissé, un bon état de santé, pas blessée, rien. Puis tu penses à Winter, tu pries au fond de ton trou qu’elle  ira bien, qu’elle ai été sortie du café, qu’elle est entre de bonnes mains, qu’elle se fait soigner à l’hôpital. Il faut qu’ils la sauvent, ils n’ont pas d’autres choix, parce que tu sais que si ils se ratent Lily ne s’en remettra jamais. De cette façon, les deux filles pourront rester ensemble, et vivre, l’une avec l’autre, comme à l’accoutumé. Il t’es impossible de penser autrement, tu te le refuses, ça fait beaucoup trop mal.
Alors oui, tu penses aussi que si vous n’aviez pas passé la soirée chez toi, rien de tout ça ne serait arrivé. Au final toi tu mérites un peu, fallait pas les inviter. Toi tu te dis qu’étant ton lieu de résidence t’aurais forcément du faire face à ce séisme, mais elles ? Si elles étaient là c’est de ta faute, uniquement de la tienne. Tu penses à Winter, te dit que si elle ne survit pas, tu ne mérites pas de survivre non plus.
C’est de ta faute parce que tu tenais trop à l’idée qu’elles viennent chez toi, t’avais envie pour une fois de faire soirée sur ta terrasse face à la mer, chez toi, à la place de faire la soirée chez Lily et son frère. Là-bas peut-être que les dégâts sont moins importants, là bas peut-être que rien ne leur serait arrivé.
La culpabilité te ronge, ronge si fort, si profondément qu’elle cherche tes dernières forces, tu t’épuises à penser à ça, tu le sais, il ne le faudrait pas, pourtant c’est difficile. Il n’y a rien d’autre ici pour occuper ta tête, pour t’empêcher de penser. Et même si tu essayes de réfléchir à d’autres situations, ça en revient toujours à la même culpabilité. Ton corps puise ses dernières forces dans ce qu’il lui reste, y a plus grand chose en stock, pas mangé, pas bu depuis désormais 39 heures, tu tiens, mais tu ignores comment. La douleur sans aucun doute, qui te maintient éveillée, pourtant tu voudrais juste pouvoir fermer les yeux, les fermer et ne plus rien ressentir.


Sur terre la nuit tombera mais toi tu ne le verras pas, tu vas passer ta deuxième nuit dans cette crevasse, demain peut-être que tu ne te réveilleras plus. C’est la fin ? Ça y est ? Alors dans ta tête y a ce visage qui apparaît, celui de Mélohé. Si seulement vous n’aviez pas perdu tout ce temps qu’il vous avait été offert à vous disputer, à vous faire la gueule comme des enfants. Si seulement t’avais pu profiter de lui et du bien être que tu ressentais à ses côtés. Des larmes coulaient sur tes joues en te disant qu’avant-hier était sans aucun doute la dernière fois que tu avais pu lui offrir ta douceur. Coulaient alors que tu te disais que tu ne le reverrais plus. jamais. Toi qui lui avais promis d’être toujours à ses côtés, quoi qu’il pourrait arriver, advenir, tu lui avais promis de ne jamais l’abandonner, qu’étais-tu en train de faire ? fallait que tu tiennes, encore un peu, pour lui, le temps que les secours te trouvent enfin, arrivent à te sortir de là. Plusieurs émotions néfastes t’avaient prise en proie, la colère contre toi même en pensant au fille, la culpabilité de les avoir entraîné dans ce guêpier, la peine que tu ferais aux gens qui t’aiment alors que tu disparaîtrais, pour toujours, la peur de mourir alors que tu avais encore tellement de choses belles à vivre. Vidée, tes yeux s’étaient clos, ton corps nécessitait bien plus d’énergie, de force. Tu t’endormais, ignorant si demain tu serais encore en vie, ignorant si quelqu’un finirait par te trouver.

— fin de la journée 2 —

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— 10/05  11H05 —
troisième jour dans la crevasse, sauvetage, hôpital

Deuxième nuit passée dans la crevasse, t’as perdu l’espoir, l’espoir qu’on puisse un jour te retrouver, tu te dis que tout le monde est parti, plus personnes, tu n’entends plus rien, plus de cris, plus de voix, plus de bruits, c’est comme si tout était mort ici. Pourtant ce que tu ignores c’est qu’aujourd’hui les recherches reprennent, cette fois ils ont même pris les chiens.
T’es dans l’épicentre, alors malgré ce que t’images, malgré que t’ai perdu l’espoir, à quelques mètres au dessus de toi, des forces sont déployer pour continuer de fouiller dans les décombres, il manque encore tellement de monde à l’appel.
Des hommes qui cherchent, accompagnés de leurs chiens, entraînés à reconnaître l’odeur humaine, même plusieurs mètres sous terre, c’est ça l’idée, c’est ça le but.

De loin on pourrait croire que tu dors, les yeux clos, le corps qui ne réagit plus vraiment, l’épuisement, celui de te battre pour survivre malgré les forces qui s’essoufflent au fur est à mesure que le temps passe. Plus de force en toi, plus rien, pourtant y a ces bruits qui te redonnent de l’espoir, ces voix, ces aboiements. Tu l’entends, ça arrive à tes oreilles et tu comprends que c’est pas la fin, qu’y a encore de l’espoir, pourvu que les chiens te trouvent, pourvu qu’ils ressentent ta présence. De la poussière qui te tombe dessus, y a du mouvement en haut, tu le sens, tu l’entends, ça continue d’aboyer, beaucoup plus proches que ça ne l’a jamais été.
— y a quelqu’un là !!!
Une voix qui cri à d’autres personnes, tu voudrais répondre, crier, dire à cette voix que tu es là, tu voudrais mais tu n’y arrives plus, juste un souffle qui s’échappe de ta bouche, des mots qui ne font pas de bruits,
— je suis là, aidez moi, je suis là…, malgré ces mots, il n’y a personne qui t’entend. pourtant le chien continue d’aboyer, pourtant la poussière continue de tomber.
La poussière qui tombe, des gravas aussi, un peu de lumière, un rayon de soleil qui traverse la terre, éclaire le trou dans lequel tu te trouves, et puis le rayon s’agrandit, petit à petit.
Y a une voix d’homme qui parle à quelqu’un d’autre, tu l’entends, tu comprends ce qu’il se passe, t’es sauvée, ça y est.
— je vais descendre, si y a quelqu’un sous cette plaque on risque de la blesser en la retirant. Et là tu pleures, tu pleures parce que tu le sais, tu le comprends, le calvaire est terminé, enfin.

Mise en sécurité, plaque retirée, une civière descend, tractée par un hélicoptère, pour te remonter, cette façon là sera plus aisée. t’es sauvée, enfin, ça s’agite autour de toi, rapidement on regarde tes blessures, on immobilise ta jambe, ton épaule, faudrait pas aggraver la chose puis t’es emportée vers l’hôpital le plus proche. Tout va si vite, et tu te permets enfin de te laisser aller. Soulagement.
L’hélicoptère atterri sur le toit du bâtiment, désormais à l’hôpital, c’est fini, c’est fini, t’es en vie, t’es pas morte, ils t’ont trouvé. Toi qui avait perdu l’espoir. Premiers examens, premiers soins, on pense tes blessures, nettoie tes plaies, ta jambe plâtrée jusqu’au genoux, ton épaule droite immobilisé, coude au corps. Tu t’en sors bien, c’est ce qu’a dit le médecin, très bien même parce que vu la chute t’aurais clairement pu être dans un pire état que celui là. Le plus inquiétant reste le choc à la tête, il va falloir surveiller, te faire passer d’autres examens, IRM, EEG, afin de voir si rien dans le cerveau n’a été touché. T’as aussi droit à quelques points de suture, rien d’important, 3 ou 4 au niveau du menton. Pour ta tête, du repos, des antidouleurs en perfusion le temps que tu reprennes des force. Trois perfusions différentes, hydratation, médicaments, nutriments, faut que tu te remettes sur pieds après trois jours sans boire, sans manger. Le plus étonnant n’est pas le manque de blessures importantes, non, le plus étonnant c’est la façon dont ton corps à résisté, faut dire aussi que t’as trois bonnes motivations pour tenir.
Avec le peu de forces qu’il te reste, tu chuchotes deux noms à l’infirmière qui s’occupe de toi.
— Lillian king ? Winter reinhart ?
Pourvu qu’elles soient en vie, qu’elles aillent bien.
Puis tu penses à mélohé aussi, trois jours que tu ne lui as pas donné de nouvelles alors qu’il était prévu que tu lui en donnes tout les jours, faut que tu l’appelles, lui dise que tout va bien, que t’es envie, que tu attends son retour avec la plus grande impatience.

— mise en sécurité, soignée —

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