« Nan....... Nan arrête de t'inquiéter pour moi un peu. Pense à toi. C'est toi qui compte...... Oui je mange correctement, pourquoi tu me poses toujours la question? J'ai un vrai travail maintenant, je m'en sors, t'inquiètes pas....... Ouais, c'est un peu le bordel avec ça, mais t'inquiètes pas, j'ai trouvé une solution....... Naaaan je te l'ai déjà dit, c'est pas ma copine maman, c'est une collègue........ Arrête de te moquer de moi un peu. Je te dis qu'il y a rien entre nous.......... N'importe quoi, elle a juste voulu m'aider.......... Aaaargh maman, j'ai pas 15 ans........  » Tu fais les cent pas dans ta chambre, le téléphone à l'oreille rougissant bêtement. « ........ Allez un peu de sérieux. Qu'est-ce que t'on dit les médecins ?.......... Hum... Je vois. C'est déjà une bonne nouvelle que le traitement fonctionne......... T'inquiètes pas, je leur enverrais ça dans la semaine........ Mais non arrêtes, tu sais bien que je ferais n'importe quoi pour toi.......... Ça va aller je te dis, contente-toi de te reposer et de guérire, d'accord ?........ Il faut que je te laisse, je vais pas tarder à devoir aller bosser, je passe te voir demain de toute façon....... Oui, toujours, c'est un job super fun......... Oui, moi aussi........ A demain. » Alors que tu raccroches, tu soupires légèrement, venant te frotter les yeux nerveusement. Pourquoi est-ce que tu lui avais parlé de tout ça au juste ? Maintenant, à chaque fois que vous vous parliez, c'était la même chose. Des questions, des questions et encore des questions. " Est-ce qu'elle est jolie ta petite collègue ?", "Est-ce que tu l'aimes bien ? Si tu l'aimes bien, il faut que tu lui parles, il ne faut pas garder ça pour toi. ", " Elle a l'air si gentille... Pourquoi tu ne l'emmènes pas la prochaine fois que tu viens me voir ? J'aimerais bien la connaître." .... Etcétéra. Comment dire que, pour toi, c'était extrêmement gênant. Tu lui avais beaucoup trop parlé d'elle, beaucoup trop et maintenant ça te retombait dessus comme une putain d'avalanche. Pour elle, c'est bon, c'est sa future belle-fille... La blague ! Vraiment, quel abruti tu fais des fois... Mais il faut croire que tu parles d'elle tout le temps et sans vraiment t'en rendre compte, pour que ta mère te harcèle comme ça. Bon, le point positif, c'est que tu te disais que ça la rendait heureuse, et que, pendant ce temps-là, elle ne pensait pas à la maladie... Tant pis si ça te rendait mal-à-l'aise, tout ce qui comptais, c'était son bonheur à elle. Ceci étant dit, tu ne voulais pas lui donner de faux espoirs non plus, hors de question de la rendre triste bêtement. Pour le moment, tu laissais couler, mais il arrivera un moment où tu devras mettre les choses au clair... Car tu refusais de la blessée pour des chimères qui ne deviendraient jamais réalité.

Enfin bref, trêve de bavardages/pensées, il faut que tu te bouges le cul si tu ne veux pas arriver à la bourre au boulot. Ce soir, c'est nocturne, avec un thème spécifique. Ça risque d'être fun. Tu commences par filé prendre une douche rapide, histoire de, et une fois terminé tu sors avec juste une serviette autour de toi, avant de revenir dans la chambre. Quoi ? Oui tu te trimballes en serviette, tu t'en fous, Nabi n'est pas là. Une fois de retour dans ta chambre, tu t'habilles, enfilant une tenue random et décontracte puisque de toute façon, une fois arriver sur place, tu allais enfiler autre chose. Une fois prêt, tu termines par une touche de parfum, et tu te diriges vers l'entrée. Attrapant à la hâte, ton blouson et ton casque, tu choppes les clés et tu fermes derrière toi, avant de te diriger vers ta moto, garée dans l'allée. Sans plus attendre, tu enfourches cette dernière, fixant ton casque sur ta tête et c'est partit… Te voilà t'enfonçant dans la nuit. Après quelques minutes, seulement, tu arrives devant le café et tu te gares derrière, sur le parking des employés avant de rentrer à l'intérieur. Tu salues au passage les quelques personnes déjà présentes, avant de filer te changer directement. Quand tu vois le "costume" que t'as préparé la team management, tu grimaces légèrement, avant de te mettre à froncer les sourcils. C'est quoi ce t-shirt cent pour-cent exib' là ? Ils veulent fidéliser les clientes ou quoi ? Ahlala, ça promet. Sans autres choix, tu enfiles ta tenue, prenant soin de mettre la chemise de façon à ne pas trop dévoiler ton torse non plus, et tu sors des vestiaires. Tu ne vois Nabi nulle-part, pourtant, l'ouverture est proche... Un retard ? Hum, qu'importe, elle est libre après tout. Allez, fait juste genre que tu t'en fiche, et ça va aller. T'as du boulot qui t'attend.


Il y a du monde ce soir dit donc. C'est la course. Il faut dire que le café était très populaire, et que tout était super bien organisé pour être raccord avec le thème à chaque fois. Le service battait son plein et tu n'avais pas réellement une seconde à toi depuis que tu avais commencé. Tu n'avais toujours pas eu l'occasion de voir Nabi, mais pour être honnête, tu n'avais pas vraiment le temps d'y penser, bien qu'elle soit toujours dans un coin de ta tête. Entre le service, la prise de commandes, les esquives diverses et variées de dragues en tout genre, dès que tu t'approchais d'un peu trop près de certaines tables... On peut dire que le fait que tu sois à fond dans ton travail aide beaucoup, rien que pour garder ton sang-froid face à toute cette agitation. Malheureusement pour toi, à un moment, on t'envoie prendre les commandes d'une nouvelle table, de clientes fraîchement débarquées et plutôt agitées... Et inutile de dire que ton arrivée ne fit qu'aggraver le tumulte de ladite table. Toutes tournées vers toi comme si tu étais le plat de résistance, tu prends ton air jovial, enfin, ton "masque" de serveur imperturbable et tu commences à noter ce qu'elles te demandent, jusqu'à terminé par un « Ça sera tout pour vous ? » poliment... Quand l'une d'elle te sors « Bah écoutes... T'es pas au menu toi ? Parce que j'en mangerais bien un morceau. Tu me files ton numéro ? » suivit d'une autre « Hey! Moi aussi, je veux son numéro ! » Un sourire accompagné d'un rire nerveux s'affichent sur ton visage. Ahlala putain ça y est, c'est partit... Ne pas rougir comme un con, surtout ne pas rougir. Ok. « Désolé mesdemoiselles, je vais casser votre truc... Je ne suis pas autorisé à faire ça. Il y a des règles ici vous savez. Maintenant, si vous voulez bien m'excuser, je vais vous apportez ce que vous avez commandé dans une seconde... » tu lâches, d'un air amusé, arborant un sourire, utilisant à la perfection ton "masque" de serveur parfait. Adressant un clin d'œil rapide et sur joué, tu te dis que tes skills de comédiens sont quand même super bien développés depuis que tu bosses là, et, alors que tu vas pour partir, tu sens qu'on attrape son "t-shirt" si on peut appeler ça ainsi vu la transparence. Oui parce que ça n'a pas été précisé, mais dans la précipitation, t'as eus trop chaud et t'as fait tomber la chemise... "Bien, très intelligent Daehyn". « Mais atteeeeends reste un peu, on est pas pressées. Allez dis nous... C'est quoi ton nom ?  » Reposant ton regard sur la "meneuse" de ce groupe de filles particulièrement sûres d'elles, tu déglutis et là pour le coup, tu sais plus quoi dire. T'arrives à bout de patience là, tu vas plus pouvoir en encaisser beaucoup... Tu ne peux pas te montrer impoli ou juste les envoyés chier. Tu te fais harceler de questions, questions auxquelles tu réponds en mode désintéressé/sympathique... Mais t'es coincé. Qu'est-ce que tu vas bien pouvoir faire pour te sortir de ce nouveau merdier ?

@Jeong Nabi

La séance de shooting finie plus tôt que prévu, tu reprends la voiture pour rentrer chez toi. Au vu de l'heure, tu auras largement le temps de te préparer chez toi, et d'aller ensuite au café pour ton service nocturne. Un service à thème spécifique, des tenues de danse professionnelle. Tu ne sais pas à quoi t'attendre, mais tu as bien hâte de voir ça. Le sourire aux lèvres, tu envoie un message à ton patron pour dire que tu ne tzrderas pas ce soir. Tu seras même en avance. Tu ranges rapidement ton portable dans ton manteau que tu laisse sur la place passager, et démarre doucement pour parcourir un bout de la ville. Cependant, tu ressens comme un mauvais pressentiment durant ce petit bout de trajet. Un ressenti qui prend réalité lorsque tu t'arrêtes à un feu rouge. Tu n'as pas le temps de comprendre ce qu'il se passe. Tu sens juste quelque chose percuter violemment l'arrière de ta voiture. Sur le choc, tu te cognes légèrement le front contre le volant, et ta voiture avance sur quelques mètres. Un peu sonnée, tu regardes autour de toi avec difficulté. C'est un passant qui a vu toute la scène qui vient t'aider à sortir de là, et te maintenir debout. Ce n'est qu'après ça que tu découvres l'étendu des dégâts : c'est bel et bien une voiture qui t'a foncé dessus. Toute l'arrière de ta voiture est fichue. Bonjour les réparations qui vont s'en suivre... Tu grimaces rien qu'en y pensant. Les heures qui suivent, tu les passe en compagnie de jolis pompiers et médecins qui t'examinent avant de pouvoir te libérer. Ton automobile a été envoyé directement dans un garage, tu es donc bien obligé d'aller directement à ton café. Tu es déjà très en retard au travail, tu ne peux pas te permettre de faire un petit passage chez toi.

Ce n'est qu'une heure plus tard, et plus exactement avec une heure et demi de retard, que tu arrives à bon port et sans autre incident. Les cheveux en pagaille et le visage encore égratigné, tu salue doucement ton patron qui est horrifié de te voir dans cet état. Tu lui expliques rapidement avant de partir dans les vestiaires des filles où se trouve l'une de tes collègues. « Excuse-moi... Tu peux me prêter ton maquillage ? Que je cache tout ça ? » demandes-tu en lui indiquant son bleu au front et ses petites coupures sur un côté de son visage. Elle hoche la tête, inquiète. « Bien sûr. Tout va bien...? » Tu hoches ensuite la tête et lui sourit pour la rassurer un minimum. « Oui ne t'en fait pas. Je suis une warrior après tout ! » Tu fais mine de montrer tes muscles en rigolant, avant de te concentrer sur ton maquillage. Tu mets quelques minutes pour arriver à rendre ton visage plus étincelant, et camoufler tes petites blessures qui pourraient déranger les clients. Tu enfiles juste après ta robe noir qui te sied à merveille, et met une touche de rouge à lèvre couleur bordeaux qui met en valeur ta bouche. Tu affiches ensuite un sourire et arrive en salle, prête à commencer ton service. Mais une scène au loin te fait grincer des dents.

Une table de femmes qui n'hésitent pas à draguer ouvertement Dae-Hyun, ce dernier n'arrivant pas à s'en débarrasser. Tu les fixe quelques instants, avant de voir rouge lorsque l'une d'elle ose attraper son haut - qui en passant met joliment en valeur ses abdos -. Pas le temps de baver sur lui. Tu abances et finit par te mettre entre lui et cette femme, attrapant délicatement le poignet de cette dernière pour libérer ton ami. « Navrée d'interrompre ce moment, mais on a beaucoup de travail. Et comme vous l'a dit mon collègue, nous n'avons pas le droit d'échanger nos numéros avec nos clients. » Ton regard sur elle se fait intense, presque froid, sans que ton sourire ne quitte tes jolies lèvres. Elle semble perturbée par ton intervention et ça te permet d'en profiter pour attraper la main du plus âgé et le tirer hors de là, derrière le comptoir. Tu l'observe un moment de haut en bas, te mordillant la lèvre inférieur. Une douce chaleur réapparaît en toi, mais ta jalousie est bien trop importante pour te laisser aller. « Qu'est-ce que tu faisais ? Tu ne sais pas recaler les filles trop insistantes ? » que tu lances, comme un reproche.


@Kwon Dae-Hyun

Quel con. Triple con, quadruple con... la quintessence du con par excellence. Comment ce fait-il que tu sois comme ça avec les filles ? Qu'est-ce qui a fait que t'as aucune assurance avec elles, au point de te comporter comme une tapette ? Hum ? T'as pas eu de traumatisme dans l'adolescence ou quoi pourtant. Ni ailleurs. Au contraire, t'as toujours eu conscience que tu plaisais aux filles, et pas qu'aux filles d'ailleurs, puisque t'as aussi des mecs qui se sont essayés à te draguer... On ne va pas se mentir, c'est pas comme si tu ne savais pas que tu avais un physique agréable à l'œil et pas comme si tu n'en jouais pas souvent non plus. Après tout... Si t'avais vraiment été dérangé par l'outfit qu'on t'as filé ce soir, t'aurais fait des pieds et des mains pour qu'on te le change, pas vrai? Mais ça a pas été le cas. T'aimes pas te faire remarquer ni faire chier le monde, mais quand quelque chose ne te plaisait pas, tu n'étais pas du genre à laisser couler. Alors quoi ? T'aimes te montrer, mais t'aimes pas te faire draguer ? Enfin, t'assumes pas, surtout ? Ridicule. Tu es ridicule, et tu le sais. Ton esprit de contradiction est tellement immense qu'on dirait un foutu building. Et le pire dans tout ça ? T'en avais pleinement conscience. Tu ne savais pas pourquoi tu agissais ainsi, mais c'est bien à cause de  ce comportement de merde que tu arbores, que tu te retrouves dans la situation dans laquelle tu te trouves aujourd'hui. Y'a de quoi rigoler, pour sûr. L'abruti qui joue les exibs et qui se retrouve coincé comme une antilope entourée de lionnes... On devrait en écrire un livre tiens. Ça serait marrant.

Bon. Ça commence à bien faire. Voilà désormais plusieurs minutes que t'es coincé et planté comme un piquet à cette fichue table, va falloir sérieusement songer à t'en défaire, nan ? En plus de ça, y'a foule ce soir et tu sais très bien qu'on est sûrement en train de t'attendre en cuisine pour dispatcher les commandes prêtes. T'as envie de te faire allumer par le boss où quoi ? "Bouge putain... Bouge ton cul de là Daehyun. Magne." Même ton cerveau t'engueule à ce stade, c'est grave quand même. Et le pire, c'est que ton corps refuse d'obéir. Tu es juste beaucoup trop irrécupérable en fait. T'attends qu'on vienne te secourir comme une demoiselle en détresse ou quoi ? Oh, que ça serait pitoyable. Et le pire, c'est que c'est exactement ce qui ce passe, puisque tu entends la voix de Nabi résonnée derrière toi. T'as même pas le temps de dire ouf que t'es déjà partis de la table, entraîner plus loin par la demoiselle que tu n'avais pas vu jusque-là. Dans la précipitation et sur le moment, t'as pu entendre l'une des filles lâcher « Pas gênée celle-là... Elle ce le garde pour elle, la coquine.» et tu t'es surpris à penser immédiatement que tu aimerais fortement que ce soit le cas....  Ugh. Reprends-toi princesse, faut renfiler ton masque-là, c'est urgent. « Rien du tout... Et n'importe quoi, je sais très bien recaler les nanas. J'ai pas le droit de profiter un peu ? J'aime bien qu'on me balance des compliments à la figure. Est-ce que par hasard... Tu serais jalouse ? » Prenant une moue provocatrice à son égard, tu souris et tu te concentres un peu plus sur son visage... Tu le vois bien. Elle a l'air contrariée, voir en colère. Serait-elle jalouse après tout ? Voilà un bon moyen de détourné la conversation de tes pitoyables "prouesses" pour rembarrer les nanas. « Au fait, t'étais où ? Je t'ai pas vu de la soirée. Te plains pas que je vais chercher les compliments ailleurs après. » Hop un nouveau sourire amusé et cette fois, c'est bon t'es sauvé. Il va de soi que bien entendus, tu n'as pas remarqué ses petites blessures au visage, t'es bien trop occupé à la regarder de haut en bas, en insistant bien, sans t'en rendre compte évidemment, et à outrageusement bavé.



@Jeong Nabi

Tu ne sais pas comment faire pour redescendre cette tension en toi. Mais c'est clair. Tu détestes voir des filles trop proches de ton Daehyun. Encore plus si elles le touche et insiste à garder contact avec eux. Vos collègues ont raison depuis le début. Il y a quelque chose entre vous. Mais vous vous tournez autour, sans rien dire. Du moins pour l'instant. Tu as peur de gâcher ton amitié avec lui s'il te rejette, mais tu as peur aussi de le laisser filer. De le voir aux bras d'une autre fille. Tu n'avais jamais ressenti ça depuis Mélohé. Un amour aussi puissant, une envie de te retrouver dans les bras d'un homme. Alors voir des femmes se pavaner devant lui, oui ça te fait fulminer. Tu n'hésites donc pas à mettre fin à cette mascarade, jetant un regard foudroyant à cette femme que tu n'aimes clairement pas, enlevant même sa main, sans gêne. Tu attires Daehyun loin de là, loin des oreilles et yeux indiscrets. Avant de lui faire des reproches. Cependant il ne semble pas prendre ça à la légère. Et ça te met encore plus en colère. « T'es sérieux là ? Et c'est comme ça que tu me remercie ? Tch...  » Tu croises les bras contre ta poitrine, puis fronce des sourcils. « Moi ? Jalouse ? T'a craqué oui ! Haha. » Non... Tu ne peux vraiment pas l'avouer. Tu as peur de sa réaction. Sa réponse. De toute manière, il n'a pas eu la bonne manière de te répondre. Tu lui en veux d'être aussi ouvert à tous. De se laisser complimenter ainsi. Se laisser toucher. Devant tes yeux. C'est surtout ça. Tu gardes un petit silence suite à son interrogatoire, ne le lâchant pas du regard. « J'ai eu un accident de voiture. Si tu veux je peux y retourner pour un deuxième, ça te laissera le temps de draguer des meufs. » Lancer des piques c'est ton fort oui. « Maintenant excuse-moi mais j'ai du taff. Pas comme certain... » que tu lances en décroisant tes bras, faisant exprès de le bousculer par l'épaule en passant à ses côtés, attrapant son petit carnet de note pour aller voir les prochains clients. Tu notes ce qu'il souhaite, prenant une autre commande en revenant vers le comptoir. En attendant que les boissons soient faites, tu viens attacher tes cheveux en une longue queue de cheval, te permettant ainsi de mieux faire ton travail. Tu regarde du coin de l'œil Dae, le surveillant plus précisément, avant de repartir déposer chaque tasse aux bonnes tables. Pour enfin profiter d'un petit temps de repos pour nettoyer quelques verres, pour aider ton collègue qui lui s'occupe de faire des chocolats chauds.


@Kwon Dae-Hyun

Tu es tellement stupide que tu ne comprends pas sa réaction. Dans ta tête, c'est " mais pourquoi elle réagit aussi mal ? Elle est vraiment jalouse ? Elle m'en veut ? Ou alors elle me fait juste marché ?" C'est vrai. T'es pas foutu un seul instant de te dire clairement que peut-être, éventuellement, il y avait une chance infime que tu puisses lui plaire, et que te voir avec ces filles lui avait fait mal. Non. Pour toi, elle ne peut simplement pas s'intéresser à toi, c'est inenvisageable. Vous n'êtes qu'amis, point barre. Bon, des amis qui aiment bien se chercher, mais des amis tout de même. Jamais elle ne partagerait tes sentiments à son égard. Mais, c'est quoi ton problème au juste ? T'as des œillères de la taille du Canada ou quoi ? Ou alors t'es dans un déni tellement profond que t'es irrécupérable ? Ça fait des semaines que tu vois qu'elle te cherche, mais t'es tellement débile que tu penses qu'elle ne fait que jouer avec toi. Tu vois ça comme une amitié assez particulière, c'est tout... C'est pour ça que tu ne piges rien à rien. Toutefois, passons. Isolé avec elle du reste, tu l'écoutes te faire des reproches, avec une tête d'abrutis, sans rien dire au début. Elle avait pas aimer tes vannes ? Elle avait vraiment cru que ça t'avais plus d'être parmi ce troupeau ? « De quoi je devrais te remercier au juste ? De m'avoir empêché de conclure ? » Putain... Mais quel foutu connard. D'où tu lui sors ça ? Conclure quoi ? T'es même pas foutu de draguer une nana, tu veux conclure quoi ? Une bonne grosse vanne de merde qu'elle n'apprécierait sûrement pas. « Je suis sûr que t'es jalouse. Tu t'énerves pour des conneries ! Tu sais que je ne suis jamais sérieux... » Tu lances, en cessant de sourire bêtement. L'idée qu'elle puisse réellement être affectée par ton comportement commençait à doucement faire son chemin dans ton esprit finalement ? Amen. Il serait temps. Tu perds définitivement ton sourire quand tu entends la suite de son discours. Un accident ? Mais quel accident ? Où ? Quand ? Comment ? Bizarrement, là, la rigolade n'est plus de rigueur. Tu t'attendais à tout sauf à ça, et maintenant en plus du reste, tu t'inquiètes réellement. « Q-Quoi ? Un accident ? Mais comment ça ? Qu'est-ce qui c'est passé ? Tu vas bien ?! » Tu ne prends même pas en compte ce qu'elle dit sur les "meufs", puisque tu n'en as absolument rien à foutre à ce moment précis. Tu t'approches immédiatement d'elle, et tu prends son menton entre tes doigts afin d'inspecter son visage de plus prêt... Sauf que tu te fais méchamment rembarrer. « Nabi... Attends ! » Trop tard, elle a déjà filé, te bousculant au passage comme si tu étais une merde sans nom. Plus du tout dans le mood de départ, tu te sens mal désormais et alors que tu la vois s'éloigner sans t'adresser le moindre regard... Ton cœur se serre.

T'as merdé. Bien merdé même. Tu le sais. T'en as pris conscience, même si c'était bien trop tard encore une fois. Non seulement, tu lui avais fait mal gratuitement et tu t'en voulais à mort, mais en plus de ça, t'étais super inquiet pour elle maintenant, car cette histoire d'accident de voiture ne t'avais pas plus du tout. "Quel con, mais quel con... C'est possible d'être aussi con ? " De toute évidence, oui. T'en es la preuve vivante. Tu vas devoir rattraper ça et vite, si tu ne veux pas vraiment la perdre cette fois-ci. Il est peut-être temps de prendre ton courage à deux mains et d'arrêter ce petit jeu débile dans lequel tu te réfugiais, non ? T'as de vrais sentiments pour Nabi, des vrais, ancrés, qui attendent désespérément que tu sois moins stupide, et que tu oses les dévoiler. Y'a quelque chose entre vous. Quelque chose de spécial. Ses réactions excessives te l'ont prouvé non ? Et puis merde quoi, au bout d'un moment, enlève tes œillères et fonces. Dans la vie, faut savoir prendre des risques... Sinon, on passe à côté de tout. Déjà, la première chose que tu devais faire, c'est réussir à lui parler, et t'excuser pour tes conneries, ensuite, tu devais tirer cette histoire d'accident au clair. Pour le reste ? Tu verrais en fonction, si la situation s'y prête où non. Et bien... Se pourrait-il que tu te décides enfin à porter tes balls et à agir ? On dirait bien. Pour ça, aussi, il serait temps. Tentant tant bien que mal de te re concentré sur ton boulot, tu te remets au travail rapidement, apportant les commandes à plusieurs tables qui commençaient à s'impatienter. Durant tout ton manège, tes yeux cherchent ceux de Nabi, sans jamais les trouvés, et ça te met les nerfs en pelote. C'est finalement quand tu ramènes de la vaisselle vide que tu tombes sur elle, en train de nettoyer des verres et, comme vous aviez tous deux droits à une pose à cette heure-ci, il ne t'en faut pas plus pour décider d'agir. Dès qu'elle eut terminé son affaire et essuyer ses mains, une des tiennes attrapes l'une des siennes, et ni une ni deux, tu l'entraînes plus loin dans un coin tranquille, à l'abri de tout regard ou oreille indiscrète. À partir de là, tu approches, la coinçant dos au mur, les mains de part et d'autre de sa tête pour qu'elle ne puisse pas s'enfuir. Tes yeux se posent finalement dans les siens. Ton regard est différent de d'habitude. Tu ne vas pas te la jouer là. Pas de masque. C'est toi. « Nabi... Qu'est-ce qui se passe à la fin ? C'était quoi cette réaction au juste ? Tu t'es mise dans un état pas possible pour une broutille. Tu crois vraiment que j'ai aimé me faire attraper comme un con par ces meufs ? Évidemment que non. Ça tombe sous le sens. J'étais juste pas foutu de m'en débarrasser, c'est toi qui avais raison depuis le départ. J'étais coincé, je voulais pas être médisant ou quoi... Et comme t'as pu le voir, elles étaient coriaces. » Tu marques une pause, passant ta langue sur tes lèvres pour les humidifier. « Je te charriais Nabi. Tu le sais non ? J'en ai rien à foutre de leurs compliments, tout comme j'en ai rien à foutre de leurs gueules. Elles comptent pas. Les seuls compliments que je veux, ce sont les tiens... » Bon, ça fait un bien fou de pouvoir parler sincèrement, sauf que là, c'est foutu pour le coup. Ni une ni deux, tu te mets à rougir complètement, et ta réaction, comme souvent, c'est de baisser la tête, pour que tes cheveux mi-longs cachent ça et te sauve la mise. Incapable de poursuivre sur ta lancée, car pas décidé à déclarer tes sentiments, tu passes à autre chose. Heureusement, t'as réussi à te reprendre rapidement, et tu peux de nouveau la regarder. Bon, t'as encore les joues en feux, mais ça se voit pas alors ça passe. « Et sinon, je veux que tu me racontes ce qui t'es arrivé. C'est quoi cette histoire d'accident Nabi ? Tu partiras pas de là tant que tu ne m'auras pas tout dit, et surtout, confirmé que tout va bien. » Tu la regardes fixement, et, à mesure que tu réalises la proximité que tu as créée avec elle, tu sens ton cœur commencer à devenir maboule. Est-ce que ce soir serait la soirée de tous les changements ? On verra bien.
@Jeong Nabi

« T'empêcher de conclure ?? Tu... Tu fais chier hein. » Ta jalousie s'embrase de plus en plus, et tu te fais vraiment du mal pour ne pas que ça empire. Vous etes encore au boulot et avec la voix qui monte, certains se montrent plus curieux que d'habitude. Non tu ne le connais pas. Pas si bien que ça au final. S'il veut se faire draguer soit. Mais qu'il ne le fasse pas ici et surtout pas devant toi. Parce que ça te blesse, et ça te brise le cœur. Mais bon... Il faut croire que tu ne feras jamais le poids face à des filles aussi belles et avec des gros boobs qu'elles. Tu regarde vite fait ta poitrine, fronçant des sourcils, avant de soupirer. « J'ai dit que j'avais du travail. » que tu répètes syllabes par syllabes. S'il croit que tu comptes lui parler de ton accident, il se fourre le doigt dans l'œil. De toute manière ce n'est pas si important que ça. À part que tu risques de payer de ta poche vu les dégâts. Tu reviens donc dans la salle et continue de servir les clients, puis t'occupe de laver la vaisselle en te demandant bien ce qu'il te prend par la tête. Réagir ainsi... C'est trop évident Nabi. Tu transpire la jalousie. Tu pues même. Ew. Tu frissonnes et regarde Daehyun qui revient à tes côtés, te retenant de lui faire la moral encore une fois. Il te demande pourquoi tu réagis ainsi ? Dois-tu sérieusement le lui préciser ? Il sait déjà ce qu'il en est. « Je.. Tu.. Laisse tomber. Peut-être que tu voulais pas les draguer, mais si ça te fait plaisir de te faire toucher par ces... Cochonnes. Comme tu veux. » Tu t'apprêtes encore une fois à partir. Tu ne répond même pas a ce qu'il t'avoue. Qu'il préfère tes compliments. Ça te fait bug et plaisir au fond de toi mais... Tu fuis en faite. Mais il te retiens de nouveau, et l'accident est remis sur le tapis. Tu masses ta tempe et essaie de construire des phrases dans ta tête. « Je vais bien... C'est juste un gros connard qui s'est encastré dans l'arrière de ma voiture alors que j'étais sage devant un feu rouge. J'ai juste un bleu sur la tête. Enfin j'ai mis du maquillage, j'ai une tête de gogole sinon. C'est bon ? Rassuré ? »


@Kwon Dae-Hyun

Comme tu l'avais prévu, bien trop tard, comme d'habitude, ta phrase bidon où tu parlais de conclure ne lui avait pas plus du tout. Mais à quoi est-ce que tu t'attendais au juste hein ? À de grands sourires ? Des embrassades ? Pauvre tâche. Tu viens de sortir à ton crush que tu veux conclure avec des poufs lambda, il ne faut pas t'attendre à une effusion de joie. Surtout vu comme elle à du mal à cacher sa jalousie. Mais le pire, c'est que dans cette histoire, ce n'était pas toi le fautif. Toi, t'avais rien demander à personne, tu faisais ton service tranquillement et BAM fat qu'on vienne t'emmerder. Bon, on ne va pas dire que ça n'arrives pas souvent, t'as un petit succès quand même ici, mais à ce point... C'était extrêmement rare. Alors quoi, il suffit de tomber la chemise et les demoiselles n'en peuvent plus ? Tch. C'est la dernière fois que tu mets ce genre d'ouftit. La prochaine fois, t'iras te plaindre au boss. Il ne peut rien te refuser. Enfin bref, malgré tes excuses, mademoiselle n'est pas décidée à arrêter de bouder/faire sa jalouse, et ça, ça t'agace. T'as déjà fait un effort surhumain pour lui dire tout ça, et il fallait plus ? Chiotte. Te pinçant la lèvre inférieure, tu soupires légèrement. Oui, elle t'agace un peu. T'as l'impression que c'est ta copine et que tu dois te justifier d'avoir fait de la merde. Ew. Cette pensée te perturbe encore plus que tu ne l'es déjà. « Mais t'arrêtes un peu ?... Je t'ai dit que je m'en foutais de ces meufs. Et je me faisais pas toucher, je me faisais retenir. La nuance est non négligeable. » Tu dis, une légère moue boudeuse sur le visage. Bien décidé à ne pas la laisser partir comme ça, surtout sans détails sur l'accident, tu la retiens en la faisant prisonnière entre tes bras. Tu es proche d'elle pour une fois. T'arrives à sentir son parfum. Bon ok, il te fait tourner la tête, et tu luttes pour rester concentré. « Putain. Y'a que toi pour tomber sur des abrutis pareils au volant. » Tu sors, car une petite vanne pour détendre l'atmosphère, ce n'est pas de refus. « Enfin... Je suis content que tu ailles bien. Et ton maquillage là, pour soi-disant cacher ta tête de gogole... Il est joli. T'es belle. » T'as pas trop l'air de réaliser ce que tu viens de sortir, et c'est pas plus mal en fait. En plus, tu regardes la demoiselle face à toi comme si c'était la 8eme merveille du monde. T'as un regard complètement gaga, l'air d'un abruti sûrement. Tu viens poser une main sur sa tête, et tu caresses ses cheveux, toujours dans ton délire, inconscient de la situation. Ça va faire mal quand ça va te tomber sur le coin de la gueule. « Je te ramène à la maison ce soir. T'as pas le choix, le non, c'est pas une option. T'as du bol en plus, j'ai un deuxième casque. Tu vas survivre à ça, tu penses ? » La tête penchée sur un côté, tu l'observes, un air amusé sur le visage alors que tu l'imagines monté derrière toi pendant un instant... Et PAF, tu te prends tout l'arriéré de gêne accumulé jusque-là sur le coin de la tronche. Ça pique. Outch.

@Jeong Nabi

T’en a rien à faire de sa nuance non négligeable. Tu crois que ce que tu vois. Et tu as vu qu’il se laissait toucher. Tu ne réponds donc rien et tes pas veulent t’emmener loin d’ici. Mais il t’attrape dans ses bras. De quoi te faire rougir, ton cœur ratant un battement pour repartir de plus belle. Tu sens les papillons voler dans le bas de ton ventre, remplaçant quelques instants ta douleur pour une dose de douceur. Tu ne sais pas quoi dire, et bafouille rapidement. « F-Faut croire qu’on ne m’aime pas quand je conduis. » Même si c’est la première fois que tu as un accident comme celui-là. D’habitude, tu croises simplement la route de danger public et évite les dangers grâce à tes réflexes. Mais là, tu ne pouvais pas y réchapper. « Ouais ‘fin, ma voiture est fichue. » Tu allais te retirer de son emprise, mais ce qu’il te dit ne t’aide pas. Tu sens tes jambes flancher, mais tu te retiens avec force pour ne pas tomber comme un flan. Tu as vraiment l’impression qu’il te drague là. Ses faits et gestes, ses compliments. Sa façon de te regarder. Comme si tu étais son petit bout de femme préférée. Tu te mords la lèvre, sensuellement dans un certain point de vue en le fixant dangereusement lui et ses lèvres si proches. Sa proposition ne passe pas inaperçu. Tu sais qu’il fait de la moto, tu as toujours rêvé d’en faire avec lui mais tu n’as jamais osé lui demander. « Okey. Pourquoi pas. Comme ça, ça m’évitera de marcher des kilomètres. » Mine de rien ça fait loin, le boulot. « Je n’ai pas le choix de toute façon hein ? » que tu dis, alors que tes mains viennent se poser sur son torse. Ton regard brille légèrement, mais le patron vient couper court ce moment si intense en vous proposant de rentrer, vu que la clientèle finit par se faire moins présente. Il y aura assez de personnels, et vu que vous habitez le plus loin, vous êtes les premiers à pouvoir vous en aller. Tu te recules alors vivement de Dae-hyun, tu le repousses même comme s’il était empoisonné. Et tu files dans les vestiaires pour te changer. Seule, tu t’assois sur le petit banc et tape des pieds au sol frénétiquement comme une petite fille qui aurait pu recevoir un bisou sur la joue de son amoureux d’école. Bizarrement tu as hâte de te retrouver sur la moto de ton ami, plus si ami que ça. Cette ambiguïté te donne des frissons et surtout, des espérances. Tu t’habilles rapidement, et tu es la première à sortir. Tu attends au côté de la bécane, le vent froid se levant et te faisant trembler plus qu’autre chose. Ta tenue n’est pas conseillé pour sortir tard la nuit avec ces températures qui descendent de plus en plus.  


@Kwon Dae-Hyun

Tu es clairement faite prisonnière et ne peut donc reculer devant Daehyun. Il te fait bien trop d’effet. Tu ne sais pas comment c’est possible d’être aussi dingue de quelqu’un. Tu déglutis alors et le regarde simplement, le silence prenant place à la suite des mots de ton ami. Son sourire te fait fondre, ses caresses aussi. Tu as l’impression que le temps s’est arrêté entre vous. Ce laps de temps où vous ne faites que vous regarder, comme si vous étiez prêts à passer le cap d’une simple amitié. Tu frissonnes, rougis de plus en plus, et n’arrive pas à décrocher ton regard du sien. Tu le vois bouger sa main, pour effleurer la peau de ton visage, attraper ton menton et relever ta tête. Un peu étonnée, tu te demandes tout de même ce qu’il compte faire. Jusqu’à ce qu’il se penche vers toi, lèvres étant sur le point d’entrer en collision avec les tiennes. Tu ne sais pas comment réagir, ton palpitant s’emballe et tu crispes tes doigts sur son haut. Tu le pensais timide et pas sûr de lui, mais là… C’est totalement l’inverse de tes croyances. Heureusement – ou malheureusement – votre patron vous interromps, ce qui te permet de fuir cette scène plus que gênante. Mais plus que troublante. Tu as carrément du mal à t’habiller. Tes mains tremblent par moment. Mais pourtant il te faut te reprendre. La tension risque d’être palpable entre vous prochainement. Alors… Autant faire comme si de rien était. Même si oui, il allait clairement t’embrasser. Ce débile.

Dehors, tu l’attends sagement et sursaute d’un seul coup en entendant sa voix qui résonne à tes côtés. Tu te regardes de haut en bas et hausse les épaules. « Bah quoi ? J’avais que ça aujourd’hui, et je ne pensais pas prendre la moto figure-toi. » Tu fais une moue avant de hausser un sourcil et fondre à son geste, simple mais qui veut tout dire. Sa veste de moto toute chaude te réconforte et te réchauffe comme jamais. « Hmm… » Tu ne rechignes pas, n’ayant pas l’envie d’enlever sa veste de toute manière. Tu serais prête à la lui voler carrément. Tu entreprends ensuite de prendre le casque et le visser sur ta tête, avant de l’attacher. Pour enfin grimper sur la moto après lui, tes bras n’hésitant pas à venir s’enrouler autour de sa taille. Tes doigts fins s’accrochent à son haut, et tu te colles le plus contre lui pour lui transmettre un peu de chaleur, ayant peur qu’il prenne froid tout de même. Et c’est ainsi que ce petit voyage en moto se passe. Tu te sens bien, et tu ne dis rien pour une fois. Tu restes silencieuse pour ce trajet que tu rêvais tant de faire avec Daehyun.

Ce n’est qu’une fois arrivé chez vous que tu reprends vivement la parole, enlevant le casque de sur ta tête et le balançant vers lui pour qu’il l’attrape. Cheveux décoiffés, tu passes une main dedans et soupire un peu. « Dis, ça ne te dérange pas de faire la cuisine ? Il faut que je prenne ma douche. Je pue trop là… » Tu n’attends pas sa réponse et file à la douche, posant la veste du Kwon sur ton lit et allant prendre des vêtements propres. Tu ne mets pas longtemps à prendre ta douche et ton shampoing, mais tu mets plus de temps à sécher tes cheveux. Une fois terminé, tu viens enfiler une culotte, puis un des t-shirts de Daehyun (que tu as discrètement volé oui) qui t’arrive au niveau des cuisses. Tu ne prends pas la peine de mettre de soutif, tu n’en mets pratiquement jamais ni le soir ni pour dormir. Un délicat fumet vient caresser tes narines, ce qui te laisse entraîner dans la cuisine où ton homme de main semble aux fourneaux. Tu souris alors et viens à ses côtés, coude appuyant contre le sien. « De ce que je vois, ça me semble comestible ! C’est bien. » Tu rigoles un peu, aimant bien l’embêter. Et pour encore plus l’embêter, tu viens lui mettre une fessée, avant de te diriger vers le salon où tu installes le couvert. Au millimètre prêt.
 


@Kwon Dae-Hyun