C'était quoi cette idée ! Fallait qu'elle prévienne avant d'arriver putain! Tu rages dans ta voiture sur la route. Une demi heure c'est foutrement trop long quand tu angoisse. T'as même pas laissé le temps à Hedley de monter dans ta voiture ! Tes mains trembles sur ton volant. T'espères qu'il n'arrive rien avant que tu n'arrives. À l'autre bout de la ville ! À l'autre bout de la ville! Le pire, c'est qu'elle ne connait pas ta voiture. Tu es rendu avec un Hyundai Palisade de l'année. Il a encore cet odeur de neuf... Tu finis par te garer de travers en sortant en trombe de ta voiture. Tu la cherches du regard. Autumn!

Je savais bien qu’il fallait toujours que je regarde derrière moi, que je fasse attention mais j’avais baisser un peu ma garde et voilà qu’il fallait que je quitte la ville. je n’avais pas attendu et t’avais tout de suite contacté pour savoir ou tu étais, pour savoir ce que je pouvais faire car tu m’avais toujours dis que tu serais là pour me protéger. Je n’ai donc pas hésité à t’appeler pour tout te raconter et la dernière chose dont je me souviens ? C’est de monter dans ce bus avec toutes mes affaires et partir en direction de SF. Je ne t’ai pas prévenu, et voilà que je dois attendre une bonne demie heure. Ma faute mais je ne pensais pas me perdre aussi vite, mais il semblerait que cette ville soit immense. Je pianote rapidement sur mon téléphone, et relève la tête en entendant mon prénom Brody ! que je m’exclame en me levant. Et là, j’ai vraiment envie de te prendre dans mes bras, soulagée de ne plus être seule j’suis désolée

Ton nom retentit et tu tournes sur toi-même jusqu'à la voir au lien. Tu presses le pas jusqu'à elle. Tu es encore énervé et tu passes ta main dans ta barbe pour monter ton aggacement. Elle s'excuse ? Elle croit vraiment que ça suffira ? Tu laisses tomber un faux rire en roulant des yeux. Tu regardes ailleurs avant de plaquer tes poings contre tes hanches. Tu m'expliques ce qui t'as pris ?! Fuck! Quand je t'ai dit de me rejoindre, c'était pas pour que tu disparaisses dans la nature rendue ici! Tu lui avais dit que tu la protégerais et ça n'allait pas changer parce que tu quittais Edenton. Tu étais inquiet pour elle et sur les nerfs, parce que tu ne voulais pas qu'il lui arrive quelque chose, parce que tu ne voulais pas qu'elle sorte de ta vie. Tu regardes ailleurs et te tournes légèrement sur le côté en regardant ta voiture. Tu tombes silencieux un moment avant de la tirer contre toi pour la serrer doucement. Toi qui n'avais rien de tactile.

Contente de te trouver, je ne peux contenir mon sourire et ma joie. Je baisse tout de même la tête au moment de te retrouver car je sais que j’aurais dû te prévenir que je prenais le bus, mais j’étais bien trop pressée de partir et de fuir mon ex qui venait tout juste de débarquer en ville. je laissais une nouvelle fois une vie que je venais de commencer derrière moi, cette fois-ci en récupérant tout ce que j’avais avec moi. Coeur lourd, je devais une nouvelle fois recommencer ma vie et j’espérais que cette fois, ce serait la dernière. Soupire, tu t’énerves et je comprends totalement mais tu sais que je n’aime pas çà. Je me braque rapidement. Les yeux toujours baissés, je n’ose même pas te regarder. Je soupire, et me mords la lèvre. Je relève finalement la tête, j’ai l’impression d’être un petit chien perdu présentement. j’ai eu peur d’accord ? J’ai eu peur de rester une minute de plus, j’ai récupère toutes mes affaires et j’ai pris le bus ! je rabaisse à nouveau la tête. J’ai l’impression d’avoir fais la pire des conneries. Mais tu me prends de cours et tes bras sont autour de moi. Je réponds à cette étreinte, surprise, mais contente d’avoir la chaleur de quelqu’un et de me sentir enfin en sécurité.

Tu ne comprends pas pourquoi elle se met dans cet état piteux. Avec les années, t'as fini par reconnaitre ce que c'est. Tu as appris, mais tu ne le comprends pas pour autant. Tu es énervé, parce que tu vis la peur. C'est bien un des sentiments que tu as assimilé plus facilement. Des réactions devenues intégrées, aquises. Tu as finis par la prendre dans tes bras et tu as soupiré. Ton menton se pose sur le dessus de sa tête. Elle et sa petitesse. C'est bon. Maintenant t'es là. Je te ramènes avec moi. Je vais t'installer à l'hôtel dans mon quartier. Tu te détaches d'elle, tu récupères ses affaires que tu balances sur ton épaule. Tu prends le chemin vers ta voiture. Tu fais ouvrir le hayon avant d'y balancer les sacs. Hedley s'énerve sur la banquette arrière. Ouais. Maintenant il te suit partout, il a pas le choix. En fait, il en est bien heureux. C'est toi qui n'a pas le choix. Tu refermes le coffre et contourne la voiture en passant ta main contre ta nuque. Je vais te trouver un endroit ou t'installer.

Je sais que j’ai bien fais de partir, et de finalement suivre tes pas. J’ai laissé derrière moi des gens que j’appréciais, des gens que j’aurais pu avoir pour un bon moment, mais il fallait que je m’en aille, que je laisse une nouvelle fois toutes les connaissances et ma nouvelle vie derrière moi. Il m’a retrouvé, et il pourrait à nouveau le faire mais cette fois, hors de question de fuir encore. Cette ville est grande, et j’espère qu’il ne me retrouvera pas. Plus de réseau social déjà. Instagram désactivé, il va falloir que je me contienne bien que j’aime pouvoir poster des photos. tu sais que t’es pas obligé de faire tout çà Brody, t’as ta vie à faire et à gérer je sais que t’es arrivé un peu avant moi, mais tu vas être papa, tu dois encore voir tout un tas de choses. c’est gentil, vraiment, je vais tâcher de trouver un travail tout de suite je n’aime pas ne rien faire de mes dix doigts et il est hors de question que je retourne dans la rue. J’imagine qu’il est facile de trouver quelque chose dans la restauration ou bien tout ce qui touche à la caisse, à l’accueil. Brody ? je prends place à coté de toi dans la voiture merci, vraiment

Tu roules des yeux à ses mots. T'es peut-être pas obligé, mais tu y tiens. Elle est venu te rejoindre et contrairement à d'autres, tu vas t'occuper d'elle parce que tu sais que c'est ce qu'il y a à faire. Tu ne commences pas quelque chose sans le finir. Tu viens te passer une main sur le visage avant de te tourner vers elle. Tu te tais un peu. Je le fais pas par obligation. Je le fais parce que j'ai commencé quelque chose, je vais le terminer. Tu regardes ailleurs et tu lui fais un signe de tête avant de te diriger du côté passager. Tu lui ouvres la porte et lui pointes l'habitacle. Tu la laisses s'installer avant de faire de même. Elle dit ton prénom et tu prends le temps de t'attacher. hmm ? Tu te tournes vers elle et arques un léger sourire. Un café ?

Je n'ai pas attendu une minute de plus après notre conversation. J'ai pris mes affaires et je suis partie. J'aurais dû te prévenir mais la peur au ventre, j'ai tout abandonné et mis les pieds dans le premier bus que je trouvais. J'ai mis le temps mais je suis bel et bien arrivée. Je ne sais pas de quoi demain sera fais, mais je sais qu'avec toi dans les parages, ça devrait aller. Du moins pour l'instant en tout cas. olalala, d'accord monsieur roooh petit sourire au coin des lèvres, je suis quand même ravie que tu m'aides et je t'en serais infiniment reconnaissante tu le sais. Tu proposes un café et je ne suis clairement pas contre. oh oui, et je serais pas contre un bon muffin parce que mon ventre commence à se faire entendre que je lance avec entrain tu connais déjà quelques bons endroits ?

Tu lui offres un café en pensant à votre première rencontre. C'était un peu ironique de comment le temps faisait les choses. Encore un bord d'eau. Tu pousses un soupire en roulant les yeux. Un muffin ? Elle croit vraiment qu'un muffin pourrait combler une faim qui pourrait faire crier son ventre ? Ça ne te suffit pas en tout cas. Tu restes silencieux en prenant la route. Une main dans tes cheveux, tu t'appuis sur le cadre de la fenêtre en fixant devant. Tu pourrais dire quelque chose, mais t'es pas le meilleur pour commencer des conversations. Après une dizaine de minutes, tu t'arrêtes devant un restaurent - et non un café. Tu coupes le moteur, sors et contournes la voiture pour lui ouvrir la porte. Hors de question de te laisser te contenter d'un muffin. Tu lui indiques la porte de l'établissement pour qu'elle sorte de la voiture.

Souvenirs qui s'affairent dans mon esprit. Nombreux fussent-ils avant que notre relation s'oublie, laissant le travail se mettre entre nous, sans laisser place aux paroles. T'es l'un des premiers à m'avoir accueilli à Edenton, ça ne s'oublie pas. Ça ne peut pas s'oublier. Tu fus le premier béguin de cette nouvelle vie mais très vite j'ai su que je pouvais compter sur toi. Preuve en est aujourd'hui. J'ai honte, mais ça me fait plaisir de savoir que t'es là, que je ne suis pas seule. Je roule des yeux lorsqu'on arrive devant un restaurant. Un muffin n'aurait sûrement pas fais l'affaire mais je ne me voyais pas quémander plus que ça. Petit sourire, j'apprécie ta bienveillance. Un peu moins ton autorité ! ça n'a pas changé à ce que je vois... T'es toujours aussi autoritaire avance-je avec un petit rire. Je ne me formalise pas, pas avec toi. Je sors de la voiture et pénètre dans le restaurant alors dis moi, comment ça se passe depuis que t'es arrivé ici ? tu connais ma curiosité légendaire. Elle n'a guère changé.